4. De l’action locale à l’action publique en passant par l’action collective

La question de savoir par qui et comment doit être traité le problème de la diffusion des télé-activités sera reprise en temps voulu lorsque les deux expériences relatées viendront s’éclairer l’une et l’autre. Néanmoins, nous la posons ici parce qu’elle constitue un des freins sur lesquels le projet a buté, l’absence de définition explicite des rôles et domaines de compétences de chacun ayant limité puis rendu difficile l’implication des acteurs du projet. L’ambition affichée de défendre un projet de société a placé sur le devant de la scène des acteurs qui ne se sentaient pas concernés quand d’autres, oubliés ou écartés, attendaient d’être présents ou re-présentés. C’est presque sans surprise, compte tenu de notre premier terrain, que nous avons donc vu surgir en toute fin de parcours la figure de l’institution. C’est aussi pour cette raison que nous souhaitons conclure momentanément sur ce sujet : nous sentons bien (et cela n’a rien de scientifique, il faut en convenir) que l’écheveau de la diffusion des télé-activités ne sera complètement dénoué que lorsque nous aurons su le situer entre ces trois pôles de nature différente que sont l’Etat et ses institutions et représentants, la société dite civile (prise en tant que collectivité) et l’individu.