Réunion du 22 janvier 1998

PT rappelle que le but de cette réunion est de revenir à la notion de développement local, de transversalité et de complémentarité. Si l’on parle de développement local, peut-on se baser sur les réalisations, sur ce qui fonctionne déjà au niveau local. A Saint-Régis par exemple, au collège, c’est un objectif depuis longtemps : à preuve les différentes réalisations jusqu’à présent avec entre autres, la mise en place dans un établissement scolaire d’un espace pédagogique multimédia qui est au service des enseignants mais surtout des élèves, qui s’appuie sur des « usagers locaux », qui vivent ici aujourd’hui et peuvent ainsi utiliser dans leur vie quotidienne les TIC. Il y a aussi de multiples propositions de notre part de mettre à disposition cet espace multimédia pendant les périodes non scolaires, la mise en place d’un site CNED, à disposition des inscrits au télé-enseignement mais aussi de tous les destinataires des vidéo-transmissions interactives, la participation active à certaines manifestations locales telles que le SITAM 97 ou à la foire d’Aubenas par exemple.

Donc, si on veut parler de complémentarité et de transversalité, cela nécessite une réelle volonté de complémentarité, et donc de partage de la part des différents acteurs en présence.

Si l’on parle de projets, peut-on prendre en compte tous les projets, y compris ceux qui s’appuient sur une démarche de continuité en évolution par rapport aux investissements faits précédemment sans aucune demande d’aide ? Pour nous, ce ne sont pas les projets qui manquent.

PT rappelle qu’un des objectifs de la séance est aussi de revenir sur la fonction de Grimpi. La discussion est donc lancée sur ce que doit être le groupe. PT dit que le rôle du groupe est de porter la bonne parole, mais que cela ne peut se faire de manière individuelle. Grimpi est là pour coordonner, sensibiliser et diffuser. MJG présente Grimpi comme un groupe citoyen à l’insolence salutaire et dit que ce groupe a mis le doigt sur des choses qui bougent. Un de ses rôles est de veiller à ce que l’Etat reste lui aussi citoyen. Il assure donc un lien entre des projets et des décideurs Etat-collectivités locales. MJG rappelle qu’un des buts initiaux était d’éviter les redites et de favoriser la mutualisation des ressources. Un certain nombre de personnes ont été fédérées sur le projet Mesiane, ce qui a assuré une certaine diffusion.

PT dit qu’on a une avance technique par rapport à d’autres sur le marché, en tant qu’entreprise privée, D a décidé de partager son savoir et ses informations avec d’autres administrations qui ont, elles, dans leur statut, cette obligation de partager, mais qui ne le font pas.

Il dérive sur le concept d’entreprise étendue, c’est-à-dire qu’on reste sur son coeur de compétences et on cherche à l’extérieur des compétences dont on a besoin. PT annonce que D a été retenue pour faire la formation à Internet des préfectures, etc...PT dit donc que via cette voie, on peut jouer un rôle de pionnier et de moteur. Il a été choisi également pour participer à un projet de dynamisation du quartier de la Croix-Rousse.

Quelqu’un parle de la possibilité de confusion entre Grimpi et l’association mesiane. De Mesiane en effet, s’est créée une association. Pourquoi ? Il y a plein d’associations qui font du business, mais la particularité de l’association, c’est d’être une association de compétences pour pouvoir répondre à une demande sous un nom unique. Grimpi ne doit donc pas évoluer vers une association car ça permet à toute personne d’y participer sans avoir à en référer à qui que ce soit, que ce soit la hiérarchie ou autre chose. Les personnes du groupe ne représentent pas l’association ou l’entreprise ou l’organisme auquel ils appartiennent , ils représentent une sensibilité. A terme, d’ailleurs, Mesiane devra évoluer aussi vers un GIE. La date de la prochaine réunion est fixée, la séance est levée le sous-préfet devant s’absenter.