V.B. ... À l’invention de la “lecture-écriture” silencieuse : transformations et rationalisation des procédés d’énonciation graphiques, des textes et des savoirs

Les avantages associés à la possibilité d’un examen visuel de l’information sont ceux d’une plus grande souplesse et rapidité dans le repérage textuel et la manipulation des significations écrites. Il facilite incontestablement les allers et retours, la recherche, l’exploration et la localisation des informations, leur sélection et leur rapprochement comme d’ailleurs en témoignent clairement les procédés matériels de mise en texte inventés durant le Moyen Âge qui, en multipliant les marques et les prises visuelles structurant les textes, rendaient du même coup leur exploitation et leur maniement plus aisés. A cet égard, l’occident médiéval, particulièrement à partir du XIIème siècle, s’avère d’une grande importance dans l’élaboration et/ou le perfectionnement de toute une technologie intellectuelle au demeurant fort complexe de l’écriture, de la lecture, et plus généralement du travail intellectuel...

L’invention historique de la lecture silencieuse (visuelle) mais également de la possibilité d’une écriture solipsiste, autorisant les rapports directs entre l’auteur et son texte172, ne constitue pas, dans l’histoire des pratiques intellectuelles et des savoirs, une révolution de second ordre. Au contraire, ces transformations liées à ce que Daniel Roche appelle une “révolution silencieuse”173 dans une large mesure impulsée par les transformations de l’écriture, c’est-à-dire par sa progressive simplicification et le progressif renforcement de ses propriétés visuelles (notamment avec la démultiplication des procédés matériels et graphiques d’objectivation des mots du discours et de ses énoncés), furent au principe d’un ensemble de bouleversements dans les manières de travailler, d’écrire et de composer174, de lire et de penser, d’organiser les savoirs, dont nous sommes encore aujourd’hui les héritiers.

Si l’invention de la lecture visuelle, à tout le moins sa diffusion et son essor, résulte d’une combinaison de causes différentes, elle trouve en effet dans les transformations matérielles de l’“écriture”, et dans un premier temps dans la word division, dans l’instauration d’une séparation ou d’un signe intervalle entre les mots, l’une des conditions essentielles, pour certains nécessaires, à son apparition. Apparue au VIIème siècle de notre ère, cette technique de la word division conféra à l’écriture alphabétique une valeur idéographique, « (...) qui allait fournir le moyen essentiel de lire en silence et, plus précisément, de copier silencieusement les textes »175. Et s’il faut attendre les exigences de la science scolastique pour la voir, au cours du XIIème et XIIIème siècles avec les premières universités médiévales, se propager à l’ensemble des professions lettrées, ses conséquences sur les pratiques intellectuelles et l’organisation des savoirs furent immenses.

C’est avec l’invention de la lecture silencieuse, en effet, qu’il devint possible d’entretenir un rapport purement visuel au discours écrit, d’en déchiffrer les significations sans recourir à la verbalisation. « L’écrit se sépare de la voix, dans le sens qu’il n’a plus besoin d’elle pour devenir intelligible, “reconnaissable”. Désormais, l’oeil à lui seul assurera la “reconnaissance” du sens. Désormais, pas de moment opaque précédant et retardant la “reconnaissance” mais, au contraire, identification immédiate du sens par l’oeil »176. On passe ainsi de l’oreille à l’oeil, du domaine auditif au domaine visuel, ce qui rend possible d’examiner et de manipuler autrement, du dehors et de l’extérieur, comme un objet, le discours écrit et ses informations. Désormais, il devient possible d’avoir et de conserver le texte sous les yeux, d’entretenir un rapport plus direct avec lui sans médiation auditive, d’y cheminer et de le fixer du regard, de voir les mots et les énoncés tacite, de se mouvoir rapidement d’un passage à un autre, d’un texte à un autre, etc., autant de choses qui facilite le repérage de l’information, encourage sa confrontation, suscite les reprises, les retours, bref une maîtrise plus réflexive et plus explicite de l’information discursive...

Comme l’écrit Daniel Roche, « (...) la période du XIIème et du XIIIème siècle voit s’amorcer une révolution définitive dont les conséquences sont décisives pour les temps modernes : la lecture silencieuse que nous pratiquons encore l’emporte. (...) La nouvelle pratique permet l’accélération des lectures, la circulation de l’information s’accroît, là où un moine du IXème siècle lisait ses deux ou trois bouquins par an, le lettré scolastique dévore des dizaines de textes. La demande en livres grandit, les ateliers de copistes prospèrent dans les villes universitaires. Toute l’agilité intellectuelle est peu à peu bouleversée, l’utilisation des références et des gloses se généralise, l’écriture s’adapte à des manuscrits plus longs, écrire devient un geste plus facile donc plus ordinaire. La mémoire change de fonction, entraînée par l’audition et la répétition, aidée par les emblèmes mnémotechniques, elle devient plus visuelle et plus raisonnée. L’organisation plus rationnelle des manuscrits, les spéculations sur la ponctuation et la structuration en paragraphes correspondant à des unités de sens modifient le travail de l’intellectuel. Les images enregistrent ces changements, les évangélistes ou les pères de l’Eglise qui transcrivaient les messages divins ou les dictaient à des scribes sont désormais représentés écrivant leurs oeuvres solitaires. Les livres et les manuscrits de référence s’accumulent autour d’eux sur des étagères »177.

En réfléchissant aux moyens de domestiquer et d’apprivoiser les textes et les oeuvres auxquels ils étaient confrontés, les générations successives de clercs mirent peu à peu au point un ensemble d’instruments et d’outils intellectuels, de techniques de travail et de pensée, qui jouèrent un rôle actif dans une nouvelle organisation des savoirs, et contribuèrent à l’avènement d’un nouveau régime intellectuel. Les procédés de mise en texte et d’énonciation graphique de même que l’outillage intellectuel spécifique qui s’inventent durant toute la période médiévale pour se diffuser avec une intensité toute particulière à partir du XIIème siècle, notes marginales, système de ponctuation, têtes de chapitres, tables analytiques, index, glossaires, paragraphes, dictionnaires, catalogues, répertoires, lexiques ou grammaires, etc., se fondent pour une bonne part, en effet, sur la possibilité de lire en silence, celle d’une recherche et d’un repérage visuels de l’information, en même temps qu’ils la confortent et la facilitent par la division, la mise en ordre et la codification graphiques des significations.

Cette intensification du rapport visuel aux informations permis par les progrès de l’écriture participe ainsi d’un rapport plus rationnel et plus réflexif aux énoncés du discours, aux connaissances et plus généralement aux savoirs. Il ne faut pas oublier, en effet, que souligner, ordonner, découper, titrer, indexer, etc., des énoncés ou des informations sur un support visuel extériorisé sont autant d’opérations intellectuelles de mise en ordre et de mise en forme des idées et de la pensée, autant d’activités discursives d’explicitation qui objectivent spatialement, jusque dans l’occupation graphique de l’espace, le travail d’organisation et de rationalisation des idées qui, historiquement, a partie liée avec la production d’une raison “savante”178.

Les procédés d’écriture qui alors s’inventent viennent amplifier, par le découpage, la division, la fragmentation, la simplification, etc., l’explicitation et l’objectivation graphique des unités sémantiques, des discontinuités discursives, des séquences d’argumentations, et rationaliser l’organisation des informations, de l’activité intellectuelle et plus généralement des savoirs. D’un côté, ces procédés graphiques proposent une nouvelle rationalité à la lecture en lui conférant un ensemble de systèmes de repérage sur lesquels s’appuyer pour conduire sa lecture dans l’ordre souhaité et y localiser précisément et rapidement les éléments textuels escomptés. En donnant à voir (au sens propre comme au sens figuré), plus explicitement, la logique dans laquelle s’organise les énoncés et les différents arguments du “discours”, ils transforment le rapport du lecteur à l’écrit et permet une maîtrise plus symbolique, réflexive et analytique des fondements du texte lu. Aux rapprochements permis par la mémoire succèdent des rapports établis par la raison ! « Dans la préface de son atlas pionnier, qui avait des textes et index en suppléments, Abraham Ortelius compara son Theatrum à une “boutique bien achalandée”, arrangée de telle manière que les lecteurs pouvaient aisément y trouver ce dont ils avaient besoin. “Il est plus facile de trouver les choses lorsqu’elles sont rangées à leur place et non éparpillées au hasard”, remarquait l’éditeur lyonnais Guillaume Rouillé »179

D’un autre côté, ces différents procédés graphiques de mise en texte, de découpage, de division, de hiérarchisation, d’identification, etc., et les matières annexes comme les tables, les index, les glossaires, etc., constituent de véritables dispositifs matériels, appuyés sur la vue, de structuration et de rationalisation des contenus du savoir. Comme l’écrit Élisabeth L. Eisenstein, par exemple, « la préparation de chaque index était en elle-même un exercice d’analyse de texte qui fut appliqué à de nombreux ouvrages n’ayant jusque là jamais comporté d’index »180. A travers leur invention et leur mise en oeuvre, c’est un immense travail scriptural et graphique, accompli sur plusieurs générations, de reprise, de relecture, de correction, de réécriture, d’articulation, d’analyse, de classement, de mise en forme et mise en ordre des idées, d’organisation des contenus de la pensée, de systématisation des connaissances, de rationalisation et de formalisation des savoirs, qui a été réalisé. « La familiarisation croissante avec une pagination régulière, la ponctuation, la division en paragraphes, les têtes de chapitres, les index, contribuèrent à remettre de l’ordre dans la pensée de tous les lecteurs, quels que fussent leur profession et leur métier. Des activités innombrables furent donc imprégnées d’un nouvel “esprit de système” »181.

Que l’activité scripturale ait pu recouvrir des modalités pratiques et cognitives assez différentes au point d’avoir suscité des niveaux d’objectivation visuelle variables selon les formes matérielles et textuelles qui furent les siennes, montre à l’évidence qu’il ne faut pas imputer à l’“écriture” en général des logiques qui, en réalité, ne sont jamais liées qu’à des pratiques scripturales et graphiques toujours spécifiques. De là, plusieurs conséquences. Tout d’abord, et même si l’on est fondé à penser, avec Jack Goody, que l’introduction d’un système graphique dans une société donnée, quelle qu’en soit par ailleurs la nature, est au principe d’un ensemble de progressives transformations dans les formes, les opérations, et les structures de la connaissance, il n’en reste pas moins vrai que toutes les formes ou activités d’écriture ne sont pas nécessairement équivalentes tant dans les opérations intellectuelles qu’elles requièrent que dans les effets d’objectivation et d’explicitation qu’elles produisent. A moins de la réifier et d’y voir autre chose qu’un ensemble de pratiques et d’activités sociales spécifiques, l’“écriture” n’est en elle-même porteuse d’aucune propriété logique (Logique).

L’“écriture” (et ses produits), pas plus que la lecture, n’est, en ses usages, ses objets, aussi bien qu’en ses formes matérielles, un invariant historique et culturel. De cela il découle que parler d’“écriture”, sans plus de distinction, sans discerner parmi les gestes et les pratiques, nombreux, qui sont constitutifs de ses réalités concrètes, reste largement une abstraction. Il est, en effet, des pratiques d’écriture différentes, plus ou moins spécifiques, et toutes ces pratiques ne se valent pas tant du point de vue des activités qu’elles sous-tendent que du point de vue des opérations qu’elles engagent et des effets qu’elles produisent. Par exemple, et comme l’écrit Jack Goody, « il est évident qu’écrire une lettre à sa soeur au sujet d’un mariage prochain et tenir des comptes d’affaires ne sont pas des activités identiques »182.

Les différentes sortes d’activités d’écriture (mise en texte, mise en liste, mise en graphe...) ne renvoient ni aux mêmes opérations ni aux mêmes processus intellectuels. Ce n’est donc jamais que par abstraction théorique que l’on utilise, parfois utilement, la notion générique d’“écriture” pour décrire des réalités sociales et des processus cognitifs qui, pour être ainsi réunis en une même série de phénomènes, n’en sont pas moins dissemblables183. L’exercice graphique, par exemple, ne recouvre ni les mêmes réalités pratiques ni les mêmes objets intellectuels avant et après l’invention de procédés de notation graphique simplifiée, avant et après l’invention du livre... En outre, les formes matérielles de l’“écriture”, les procédés de l’énonciation graphique, les styles d’écriture (calligraphique, gothique, cursive...), etc., ont connu, dans l’histoire, des variations considérables, et avec eux indiscernablement, les gestes et les usages, les produits intellectuels et les effets graphiques d’objectivation.

L’“écriture”, en ses formes textuelles plus particulièrement, n’a ensuite pas toujours réuni les conditions d’une perception purement visuelle (silencieuse) du “discours” bien qu’elle soit souvent supposée présente, plus ou moins explicitement, dans les analyses sur le langage écrit, et généralement considérée, à juste titre, comme l’une de ses spécificités cognitives... Autrement dit, la scripturalisation des pratiques, des savoirs, des discours, n’a pas toujours induit un rapport visuel à l’information, ou, plus justement, ne suppose pas toujours un même et seul rapport visuel aux énoncés écrits (de mêmes manières de lire, de traiter les significations écrites, de connaître : lire un poème, un tableau, un schéma ou un graphe, une liste ou un dictionnaire, un texte romanesque ou philosophique...), pas plus qu’elle n’a suscité avec la même intensité, selon ses objets et ses formes, l’objectivation-explicitation-formalisation des mots et des choses. Il faut peut-être reconsidérer avec plus de souplesse théorique ce que les sciences sociales (et plus particulièrement l’anthropologie) acceptent comme un grand partage entre les cultures orales et les cultures écrites, entre “écriture” et “oralité”, entre la logique logique (scripturale) et la logique pratique.

Qu’un déchiffrement oral des énoncés textuels, entendons par là un déchiffrement auditif, aient longtemps été le nécessaire complément de l’écrit suggère en effet que les logiques de ces univers sociaux souvent décrites dans leurs antagonismes ont pu (peuvent) non seulement coexister mais également s’interpénétrer. En ce sens la lecture oralisée, bien qu’impliquant l’écrit, n’est pas totalement coupée des formes orales, ne serait-ce que parce qu’elle n’instaure pas, entre le lecteur et le texte, un rapport visuel explicite à l’information. Cette situation diffère donc à la fois des performances orales intellectuelles des univers sans écriture dans la mesure où elle est le produit de formes scripturales, et des performances qu’autorisent la manipulation et le déchiffrement silencieux du texte.

Enfin, les savoirs écrits, constitués dans et par l’exercice scriptural, peuvent être très inégalement formalisés au travers d’un travail de division, de hiérarchisation, de classification, de systématisation des mots et des choses, d’explicitation des principes et des pratiques qui en sont constitutifs, d’organisation et d’objectivation matérielles des énoncés et des informations linguistiques. Des savoirs, des pratiques, peuvent être mis par écrit, fonctionner à l’écrit tout en étant inégalement objectivés, explicités, découpés, structurés... Autrement dit, si les savoirs constitués à l’écrit diffèrent profondément des “savoirs” des univers sans écriture, ceux-ci peuvent toutefois varier dans l’organisation (mise en ordre et mise en forme) de leurs contenus dont les termes et les schèmes sont susceptibles d’être inégalement divisés, démarqués, classés, systématisés, indexés, définis, et plus généralement codifiés... Il faut admettre que tous les savoirs écrits ne présentent pas nécessairement les mêmes degrés de formalisation scripturale et graphique. Entre la grammaire, définie en ses principes, dont les contenus et la pratique sont à la fois réglés et systématiquement découpés, indexés, divisés et hiérarchisés, et la philosophie par exemple, dont les contenus et la pratique s’organisent davantage sous la forme d’un ensemble de longs commentaires, de références croisées, de discours thétiques plus ou moins explicites et architecturés, d’oeuvres originales dont les acquis ne sont pas entre eux mis en système, etc., il existe des variations dans l’organisation indiscernablement matérielle et intellectuelle des corpus, et donc dans les manières d’appréhender et de pratiquer un savoir écrit (de lire, d’écrire, de penser, de connaître, de manipuler les énoncés discursifs)...

Notes
172.

PAUL Jacques, Histoire intellectuelle de l’occident médiéval, Paris, Armand Colin, 1973, pp.294-295.

173.

ROCHE Daniel, « L’intellectuel au travail », Opus-cité, p.476.

174.

« Devant la complexité des pensées qu’ils affrontaient, les auteurs scolastiques du XIIIème siècle se mirent à rédiger sur des cahiers et des feuilles de parchemin. Ils pouvaient ainsi revoir et modifier leurs textes en cours de composition, et préparer des ouvrages riches en références et renvois. Ceci supposait au départ que le lecteur, tout comme l’auteur, pouvait aller d’un feuillet à l’autre pour rattacher les arguments à leurs antécédents logiques, et comparer les commentaires faits sur des passages liés, mais disparates, de l’Écriture. Ce nouveau support qu’était le manuscrit autographe permit à l’écriture glossularis pratiquées sur les tablettes de se transformer en une écriture protocursive. (...) l’apparition de la cursiva gothique accéléra et facilita l’acte d’écrire. Le travail de l’auteur prit alors une nouvelle dimension, plus individuelle et personnelle. Seul avec lui-même, l’auteur pouvait manipuler les textes rédigés sur des cahiers et des feuilles indépendantes. Il avait une vision d’ensemble de son manuscrit, et pouvait y faire des rapprochements internes ou supprimer les répétitions courantes dans la littérature dictée du XIIème siècle », in SAENGER Paul, « Manières de lire médiévales », Opus-cité, p. 151.

175.

SAENGER Paul, « Manières de lire médiévales », Opus-cité, p. 148.

176.

SVENBRO Jesper, Phrasikleia..., Opus-cité, p.186.

177.

ROCHE Daniel, « L’intellectuel au travail », Opus-cité, pp.475-476.

178.

« Ceux qui s’intéressent à la “modernisation” ou à la “rationalisation” seraient sans doute bien inspirés de réfléchir davantage à ce nouveau type de travail intellectuel qu’encouragea l’examen minutieux et silencieux de cartes, de tableaux, de graphiques, de diagrammes, de dictionnaires et de grammaires. Ils devraient également prêter davantage attention au travail systématique accompli par ceux qui compilèrent et produisirent ces ouvrages de référence », EISENSTEIN Élisabeth L., « Le livre et la culture savante », in CHARTIER Roger, MARTIN Henri-Jean (sous la direction), Histoire de l’édition française..., Opus-cité, p. 681.

179.

Ibidem.

180.

EISENSTEIN Élisabeth L., « Le livre et la culture savante », Opus-cité, p. 685.

181.

EISENSTEIN Élisabeth L., « Le livre et la culture savante », Opus-cité, p. 687.

182.

GOODY Jack - Entre l’oralité et l’écriture, Paris, PUF, 1994, p.217.

183.

On pense notamment à tout ce qui peut différencier les pratiques spécifiquement graphiques des pratiques scripturales plus généralement...