I.A. Programme de la licence de sociologie 398

Validation par modules indépendants qui, chacun, comprennent plusieurs enseignements affectés d'un coefficient 1.

400 heures d'enseignement dont 100 heures de TD et 300 heures de CM.

La licence de sociologie est composée de modules qui peuvent être validés séparément.

1. Certificat C1 (200 heures)

Divisé en deux modules :

  • Module A :
    • Méthodes quantitatives III : enseignement de statistiques (50 heures). Validation : examen terminal
    • Informatique : initiation au DOS et à la programmation ou algorithmie approfondie et maniement d'un logiciel d'analyse factorielle (50 heures). Validation : contrôle continu.
  • Module B :
    • Economie : (50 heures). Validation : examen terminal
    • Sociologie spécialisée : cours consacré à la présentation des principaux champs de la sociologie et des problématiques correspondantes (50 heures). Validation : examen terminal

2. Certificat C2 (200 heures)

Divisé en deux modules :

  • Module C :
    • Théorie sociologique : cours assuré par une équipe d'enseignants qui abordent divers thèmes de sociologie fondamentale (50 heures). Validation : examen terminal.
    • Lecture et commentaire de textes : TD consacrés à la connaissance d'un certain nombre d'auteurs et d'approches sociologiques, à travers l'analyse approfondie de textes proposés pendant l'année (50 heures). Validation : contrôle continu.
  • Module D :
    • Méthodes de recherches en sociologie : présentation des principales méthodes et analyses de problèmes méthodologiques (50 heures). Examen terminal.
    • Aspects fondamentaux des sociétés industrielles : séminaire d'initiation à la recherche (50 heures). Validation : contrôle continu et rédaction d'un mémoire.

Au même titre que pour la troisième année de médecine, seuls les travaux dirigés sont censés faire l’objet, dans ce contexte d’études, d’un contrôle des présences, même si l’on sait que celui-ci est loin d’être toujours effectif dans les faits. Les volumes horaires de ces enseignements obligatoires, donc censés incompressibles, y sont certes moins importants qu’en troisième année de médecine : cent heures contre cent cinquante en médecine.

Toutefois les étudiants sociologues sont dans les faits davantage astreints au suivi des cours magistraux non obligatoires ne serait-ce que parce qu’ils ne bénéficient pas, comme leurs homologues médecins, d’un système de polycopiés de cours qui rendraient la présence en cours moins indispensable.

La nécessité d’avoir à prendre en notes les enseignements pour en fixer les contenus et en disposer à son gré n’est certes pas une contrainte suffisante pour forcer l’assiduité. Au moins ne la décourage-t-elle pas en la rendant sinon inutile en tout cas superflue (au moins relativement) et encourage les étudiants, dans une certaine mesure il est vrai, à respecter un minimum d’assiduité quand bien même il reste toujours possible de rattraper un cours manqué sur les notes manuscrites d’un camarade.

En dehors de ces heures d’enseignement, les étudiants sociologues n’ont d’autre impératif universitaire que celui d’un travail personnel relativement peu abondant eu égard non seulement au temps dont ces étudiants disposent par ailleurs en dehors des heures d’enseignement mais également du volume de travail effectivement exigé, dont la réalisation et l’organisation est laissée, pour l’essentiel, en l’absence d’injonctions universitaires régulières et d’un contrôle continu relativement soutenu, à leur propre initiative, nous l’avons vu également.

Toutefois si cette différence, avec la médecine, d’environ six heures de cours par semaine n’est pas négligeable du point de vue des rythmes universitaires et de la charge de travail à supporter, elle ne suffit pas en soi-même et par soi seule à creuser l’écart entre les emplois du temps de nos deux populations. C’est plus fondamentalement au niveau, d’une part, de l’importance des obligations extra-académiques, souvent non comptabilisées par les études, auxquelles les étudiants médecins doivent faire face à travers le suivi de leurs stages hospitaliers, au niveau d’autre part de la régularité et de la cohérence des horaires institutionnelles, enfin, et c’est lié, au niveau du déséquilibre entre le temps disponible pour le travail personnel et le volume de travail à réaliser, que l’écart clairement se creuse entre l’emploi du temps des étudiants sociologues et celui des étudiants médecins.

Notes
398.

Guide de l’étudiant 1994-1995, Faculté d’Anthropologie et de sociologie, Université Lumière Lyon 2.