II.B. Des journées polyrythmiques, partagées entre l’exercice d’une activité salariée et l’étude

Plusieurs lignes de partages qui ne s’excluent pas les unes les autres et parfois même se combinent peuvent ainsi être établies entre les étudiants de cette même discipline. Entre ceux tout d’abord qui partagent leurs journées, polyrythmiques, entre d’un côté l’exercice d’une activité rémunérée (dans le cas où elle est d’un volume horaire important) qui, pour l’essentiel, en constitue le cadre directeur, les activités universitaires de l’autre côté, parfois même les sociabilités amicales...

‘« Ma journée type (en souriant) c’est d’aller au boulot le matin étant donné que c’est trois jours par semaine donc c’est le plus important [...] je me lève le matin à 7 heures et demi, 7 heures quelque chose comme ça, à 7 heures moins le quart, je vais au boulot, j’arrive là bas à 8 heures. Cette année je travaille à Bron, c’est à 100 mètre de la fac, c’est pratique. J’y reste jusqu’à midi et demi. Après en général... je commence à une heure après, soit à une heure, soit à trois heures, donc si c’est une heure ben j’y vais directement. J’ai mangé déjà au boulot donc ça c’est fait, faut que j’attende un petit peu, je fais une petite pause en attendant. Si je commence à trois heures, je vais à Auchan, faire des courses, je vais regarder des trucs [...] histoire que je m’occupe, ou alors je vais à la BU (...) en général j’ai pas trop le temps de bosser dans ces heures là (de travail), au boulot, j’ai pas le temps de bosser [...] toujours dérangé plus ou moins. Donc ensuite il y a les cours, j’y reste le temps qu’il faut y rester (rires), après je rentre, je sais pas, sur les 6 heures, 6 heures et demi, 7 heures, ça varie... je rentre ici, parfois je relis mes cours mais c’est plutôt rare (...) » {Garçon, 21 ans, célibataire, activité salariée à mi-temps, logement indépendant avec sa soeur dont les parents sont propriétaires}’