II.B. L’agenda... : des usages scolaires autant qu’extra-scolaires

Les recours à l’agenda ou au calendrier outrepassent généralement le domaine du scolaire et ne s’y limitent pas. Les mots pour mémoire et les listes de choses élaborés par les étudiants qui, tout comme les grilles calendaires, permettent de prévoir, de pointer, de mettre en ordre ou d’organiser la pratique, et qui d’ailleurs les relayent ou les suppléent dans cette action, servent également autant sinon plus, bien que ponctuellement, à la définition des affaires personnelles que scolaires.

Certains en font un usage essentiellement extra-scolaire. D’autres y mêlent activités scolaires et extra-scolaires, ce qui est le plus fréquent (« ça va des cours qui sautent aux rendez-vous que je peux avoir personnellement » ; « je note les trucs impératifs que je n’ai pas le droit de manquer à la fac, tous les rendez-vous, les trucs impératifs où je dois être à l’heure, les coups de téléphone que je dois donner, je marque les soirées, les sorties, les dates d’examens, je ne sais pas, les horaires de train »).

Mais en tout état de cause, l’organisation des activités scolaires et plus précisément encore du travail personnel occupe rarement seule, et à tout le moins régulièrement, le centre de ces dispositifs. Cela d’autant plus que les étudiants qui, en sus de posséder un agenda et/ou un calendrier, établissent parfois des programmes pour le travail le font la plupart du temps sur feuilles libres, c’est-à-dire à partir d’un support écrit indépendant spécifiquement réservé à cet emploi. Et lorsque tel n’est pas le cas, le planning alors construit sur le support de l’agenda ou du calendrier n’en reste pas moins une notation à caractère momentané.