M. Bonnet refuse l’enregistrement. Ce qui suit est donc la retranscription des notes prises lors de l’entretien et complétées juste après celui-ci.
- « J’ai toujours été assez instable ». a travaillé avec des contrats, jamais de poste fixe, en plus sa maladie, enfin la dépression, a augmenté son instabilité.
A un CAP de [peintre]. n’a jamais travaillé dans ce secteur.
A fait un stage à l’AFPA qui a débouché sur une possibilité d’entrée en formation pour se perfectionner. « Mais j’étais dans la toxicomanie, surtout avec des médicaments. On avait tout préparé pour mon départ en stage, hébergement, etc. mais j’étais en manque au moment de partir ». N’a pas pu faire sa formation.
A travaillé 2 ans en station comme polyvalent dans l’hôtellerie et complété ces activités saisonnières par de l’intérim en vallée. Ne tenait pas longtemps le coup. Des hauts et des bas. Des hospitalisations. Maintenant va mieux. A un traitement. Voit son médecin toutes les semaines.
Dernier emploi dans un atelier protégé. Ne se plaisait pas dans cette structure, n’a pas voulu y rester. Voulait sortir du milieu du handicap. Ne supportait pas les relations avec les encadrants : impression d’un manque de respect (Je comprends plus tard qu’il s’agissait non pas d’un contrat mais d’un stage de quelques semaines).
Avant dernier emploi CES en 96. N’a rien trouvé d’autre depuis.
Ne cherche pas trop. En a discuté avec les infirmiers et psychologues à l’hôpital et sait qu’il a encore un travail à faire avant de pouvoir travailler de nouveau. « Ils m’ont dit : “Faut pas avoir honte de ne pas travailler tout de suite”, et ils ont raison. » Explique la nécessite de se soigner pour « repartir du bon pied pour toujours ».
Son problème : arriver à rester longtemps dans un emploi. Fait pourtant de son mieux, mais finit toujours par craquer parce qu’il accumule tous les jours les angoisses avant d’y aller. A peur de ne pas y arriver.
Je lui demande de m’expliquer la remarque des infirmiers : « Avait-il honte de ne pas travailler tout de suite ? »
« Un peu, oui. Parce que je suis instable et que je n’arrive pas à tenir... Je me sentais coupable, de la culpabilité ».
A travaillé à droite, à gauche.
Est d’accord avec l’avis des infirmiers : prendre un an, se donner ce temps pour se consacrer aux soins, aux activités : car le cycle essais/rechutes ne peut pas durer.
Va actuellement à l’hôpital de jour toute la semaine avec un programme d’activités : relaxation, expression, entretien avec le médecin, psychothérapie.
En fait, cela fait un an que ça se passe comme ça et ça s’est assez bien passé avec des hauts et des bas. C’est même, quand il y réfléchit, une année assez stable. Se lever pour aller à l’hôpital, c’est bien mieux que de se lever sans savoir ce qu’il va faire de sa journée. N’aime pas ne rien avoir à faire et ne pas savoir ce qu’il va faire. même quand le travail était difficile, il savait au moins pourquoi il se levait.
- « Je n’aimerais pas me lever et pas savoir quoi faire ».
N’a-t-il pas d’activités quand il est à la maison ?
Si, peinture, modelage. Va partir une semaine en retraite (pratiquant catholique). Lecture de la bible. En fait, très content d’aller à l’hôpital. Ne sait pas pourquoi mais il s’y plait. Il sympathise avec beaucoup de monde. Le soir tout le monde rentre chez soi : les infirmiers de l’hôpital de jour sont beaucoup plus ouverts que ceux des pavillons fermés. Et puis il a un traitement adapté.
Comment voit-il son avenir ?
Il souhaite reprendre un travail à mi-temps, dans la nature, les espaces verts. C’est ce qu’il aime. A oublié de me dire qu’il a réussi une formation de bûcheron il y a 7 ou 8 ans. A fait 2 ou 3 jours d’art floral à l’atelier protégé. Mais le responsable ne connaissait pas son boulot et n’était pas fait pour travailler avec des handicapés. N’avait pas assez de tact. N’était pas assez sympa, correct. Ce n’était pas un problème par rapport à lui, mais voyait comment « il se comportait avec les autres... les autres ouvriers ». Un jour qu’il était fatigué, énervé parce qu’il ne dormait pas à cause de l’angoisse, cette personne lui a dit que son travail était raté : « ça, ce n’est pas bon, c’est à refaire ».
A senti ces propos comme une attaque violente. On ne lui avait jamais fait de reproches auparavant. « C’était vraiment... » De toute façon ne sait pas s’il peut tenir en atelier. A besoin d’être à l’extérieur.
A l’hôpital, a-t-il des activités extérieures ?
Oui, est souvent dehors. Se promène dans le parc. Regarde les arbres, les touche, voit ce qui va et ce qui ne va pas. Discute avec les ouvriers d’entretien. Aimerait les aider. Mais son médecin lui a déconseillé l’ergothérapie, lui a dit que ça posait trop de problèmes, que ça allait disparaître. En fait, a besoin de l’hôpital.
Pense pouvoir s’en passer un jour ?
Oui, petit à petit. Ce qu’il voit pour son avenir : avoir un contrat à mi-temps, continuer à aller voir l’équipe de l’hôpital de jour pour manger, être suivi. A besoin de cette sécurité.
Quel est son revenu ?
AAH : 2600 F. N’a pas d’AUD639 parce qu’il a démissionné de son CES. Avait acheté pas mal de choses pendant son CES, vêtements, etc. A donc ce qu’il faut pour vivre. Son amie lui donne parfois un peu d’argent. Elle travaille en atelier protégé à temps plein.
Ne se verrait pas sans travail. A eu du mal à travailler, à tenir à long terme, mais a toujours eu cet esprit de travailleur.
Se voit mal rester sans travailler. « J’ai de l’espoir quand même. L’espoir de trouver quelque chose qui ira. J’ai de la volonté, je persévère pour me soigner et je crois que je serai récompensé pour ces soins. » Connaît des personnes qui ne souhaitent pas d’autre chose que vivre avec l’AAH. « Ils se sont arrêtés là. Ils ne se donnent plus d’avenir, plus de but. »
Sans travail, il n’y a plus d’avenir, plus de but ?
Si, il peut y avoir un but sans travail, créer une association avec des copains par exemple, mais c’est compliqué, il y a toujours des problèmes. Mais va participer à une association [de loisirs].
« Je ne peux pas imaginer ne pas travailler. Ça me ferait peur. Ce serait grave, non ? »
Je lui parle d’une personne rencontrée pour la recherche et qui a fait le choix d’arrêter son activité. Pourrait-il envisager un choix équivalent ?
« C’est vrai, je pourrais décider, faire le choix, mas ce serait difficile financièrement, mais surtout physiquement, matériellement. Je veux avoir un but, des congés. J’aimerais travailler par rapport à ma famille. Je veux pouvoir leur dire un jour “Je travaille, j’ai un but, je suis heureux”. Et puis, c’est normal de travailler, c’est tout ».
Est-ce en lien avec son éducation ?
Oui, petit, coupait du bois en rentrant de l’école, il était à la campagne.
« Et puis, on m’a tellement, pas tiré dans les pattes, mais... J’ai tellement eu honte, j’ai tellement été complexé de ne pas travailler, suite à mon accident de [moto]. Quand je suis sorti de l’hôpital, je pesais 92 kg, j’étais fatigué tout de suite, en sueur au bout de 20 mètres. On s’est tellement moqué de moi, on m’a tellement gueulé dessus. C’était une honte, vraiment. J’ai ressenti comme l’impossibilité de travailler, ça m’a marqué. En même temps, ça m’a secoué, ça m’a permis de ressortir de l’inactivité, de remonter l’échelle, même s’il y avait des barreaux qui manquaient. » A été secoué par sa famille et aussi les patrons qui lui reprochaient de ne pas aller assez vite. « ça a été quand même difficile, ça m’a marqué. »
Ces personnes n’ont pas pris en compte son état de santé ?
Non, sa famille voyait mal la psychiatrie. Lui, de toute façon, ressentait bien qu’il peinait. Fait partie d’une [association caritative]. Aime aider les autres [X]. Pense qu’il à un rôle à jouer auprès des autres patients de l’hôpital.
Imagine un mi-temps. Ne se verrait pas travailler à temps plein. Son amie a du courage de travailler à temps plein. Lui ça irait un certain temps et puis ça craquerait de nouveau.
Sait qu’il a des séquelles de choses qui ne vont pas. Mais pense être sur la bonne route. « Si vous venez me voir dans quelque temps, vous verrez que j’ai un boulot et que ça va ».
Revient sur le choix de la dame dont je lui ai parlé et qui a choisi d’arrêter de travailler : elle sait qu’elle va subvenir à ses besoins. Elle sait qu’elle va y arriver. Se verrait mal compter sur son amie, ce n’est pas parce que c’est la femme du couple. Ou alors il faudrait faire partie d’une association, remplir le temps vide. « Je ne sais pas ce que c’est l’ennui. Je lis, j’écris. A envie d’écrire sur son expérience caritative. « C’est rarement que je me dis que je m’emmerde ».
Satisfait de sa situation actuelle parce qu’il est très pris. Ce qu’il vit sur le plan associatif est très fort. « ça me prend beaucoup ». Va voir des gens, en parle. Aime se promener dans les chemins avec un texte à lire, surtout l’été.
L’hiver c’est plus difficile ?
Oui, on a froid et on pense à ça, c’est les parasites du vieil homme qui reviennent. [X]. Parle de ces activités au médecin, mais a peu de réponses. Les infirmiers sont plus ouverts. Lui disent que c’est bien, qu’après il ira voir sa famille, qu’il ne faut pas qu’il se pose trop de questions.
A retrouvé sa famille depuis dix ans.
Il raconte son histoire. Un père qui travaille en Asie et qui ruine sa mère. Se souvient de la dernière fois qu’il a vu sa mère. C’était affreux. Elle était en psychiatrie. A été placé par la DDASS chez une nourrice avec un de ses frères. Ses parents ont eu d’autres enfants à l’étranger. Ils ont été placés, mais tous dans le même village. A appris par son père, juste avant sa mort, qu’il avait des frères et soeurs mais ne les connaissait pas. Pas de souvenirs des premières années ensemble.
A 15 ans suite à un déménagement de la nourrice, est placé en centre et séparé de son frère.. N’a même pas pu lui dire au revoir. N’était pas là quand ils sont venus le chercher et ne savait pas quand il allait le revoir. C’était affreux. S’est trouvé dans un foyer pour délinquant. Ne connaissait pas leur langage. N’avait rien à faire là. Avait du goût pour le sport. A été poussé à en faire pour sortir de la délinquance. Après l’obtention de son CAP, est parti à la recherche de son frère. L’a retrouvé avec des problèmes de drogue lui aussi. Ce sont beaucoup aidés. Vivent maintenant dans la même ville.
Il raconte son accident de [moto], son hospitalisation. La nourrice informe les frères et soeurs de sa situation. Il reçoit un jour une photo avec tous les noms et une lettre : « On a envie de te connaître ». Part les retrouver. Décrit les retrouvailles à la gare. Plein de monde. Ne connaît personne. Aperçoit quelqu’un qui ressemble à son frère, cette personne semble le reconnaître aussi. Ils ont un air de famille. Reste 6 mois chez eux puis choisit de revenir chez lui.
Je l’interroge sur l’importance de sa famille par rapport à sa volonté de travailler ?
« Pendant les six mois, ils m’ont proposé un travail de maçon avec un beau-frère , j’avais peur de na pas y arriver, et j’ai été tellement coupable, complexé. C’était la première fois que je les voyais et ça a été un échec... J’étais tellement bas et je voulais leur faire voir que j’existe. C’était un grand complexe d’infériorité. Je les voyais tous avec un travail stable, une maison, de l’argent. C’était grandiose pour moi. Mais en même temps c’est eux qui m’ont sortis de là, ils m’ont montré l’échelle qu’il faut monter. Au début, souvent le soir je voulais de la tranquillité. A 7 heures j’allais me coucher et leur disais “Laissez-moi, je me retire”. Maintenant ça va mieux. Ils savent que j’existe. » Grande satisfaction parce qu’ils vont venir le voir [X]. Grande inquiétude par rapport à sa famille parce qu’ils sont très matérialistes. « Quand on demande “Qu’est-ce que tu fais, toi ?”, si tu dis “Rien”, ils ne comprennent pas. »
Ils ne connaissent pas le chômage ?
Si, il a un frère qui a fait un stage, une formation. Lui doit mieux comprendre.
A l’Impression que ça va aller de mieux en mieux.
« J’y arriverai. J’ai l’espoir. Avec de l’aide, bien sûr. Ils me disent déjà que j’ai bien changé. “T’es plus le même”. Ce n’est pas que je veuille prouver que je suis capable, mais je veux leur faire voir que je m’en suis sorti de la psychiatrie. Beaucoup peuvent s’en sortir. Il faut y croire. Parce qu’il y a des choses tabous. »
Alors que la vie ce n’est pas que le travail, c’est aussi comprendre son voisin, l’aider.
Mais les temps ont changé avec le chômage. Il y a des organisations plus ouvertes, la psychiatrie est plus ouverte aussi. Le travail est devenu plus élastique. « Je ne compte plus sur du travail fixe, mais des contrats successifs. Il n’y aura plus de travail stable bien rémunéré, il faut s’adapter à son temps. » Peut-être aura-t-il du mal à trouver quelque chose de stable, mais il pourra alterner des contrats et des formations.
Pense que pour trouver une bonne place, ça marche par le piston (c’est comme ça qu’il a eu son CES en 96). Ou ceux qui ont de la famille, c’est plus facile ou alors il faut vraiment marcher doit, faire un bon CV, une bonne lettre de motivation, se montrer, faire voir qu’on veut travailler.
N’aime pas le système hiérarchique. N’a pas besoin qu’on lui dise si son travail est bien fait. « On se connaît dans son travail. On sait si les supérieurs vont rouspéter. On a conscience de ce qu’on fait ». N’a pas aimé lors du CES de 96 toutes les remarques faites par les uns et les autres sur le travail.
Me raconte la dernière phrase dite par sa référente EPSR : « On verra pour le travail quand ça ira mieux, après les soins ». « Quand on verra qu’une porte peut s’ouvrir, j’irai. »
Pense-t-il qu’une rémunération peut venir d’autre chose que le travail ?
Oui, les pensions peuvent aider, mais veut passer à un autre stade, à un autre niveau.
Vous ne vous verriez pas vivre avec une allocation ?
Non. Beaucoup d’handicapés souhaitent ça. Connaît quelqu’un qui vit avec un mi-temps, qui a plein de temps libre. Finalement ça fait comme une pension. Mais ne comprend pas qu’on s’enferme dans « Il me faut une pension, je n’arrive pas à travailler ». La pension doit être prise dans une évolution, une fois qu’on est guéri, il faut faire un pas en avant, connaître autre chose.
Il ne faut pas que ce soit « résolu » par une pension. Il faut s’ouvrir. Autrement ça lui fait peur.
Connaît des gens avec une curatelle, ils vont chercher leur argent. Donnent leur facture et ça s’arrête là. S’il y a un problème, c’est la curatelle qui s’en occupe. « Ils se sont arrêtés là ». Pourtant on lui a dit de ne pas aller trop vite, mais ne veut pas s’en tenir à ça.
« Je ne veux pas travailler comme un forcenat. Je veux avoir du temps libre pour voir facilement le psy. » Tous les jours huit heures, c’est trop difficile, physiquement. Au début, quand il travaillait, avait besoin d’une heure allongé pour se remettre. Ça lui paraissait immense ce qu’il avait fait.
Est-il comme certains chômeurs qui se sentent inutiles ?
Ne le sent pas trop parce qu’il va beaucoup vers les autres mais comprend que cette pensée puisse venir. Etre sans emploi : situation qui ne doit pas durer trop longtemps. Là s’est fait une raison. Il faut qu’il se soigne. Mais ça ne pourra pas durer. A rencontrer des gens dont la pension a diminué, qui ont des choses à payer et qui ne pensent qu’à retrouver une pension. « Moi, qu’est que je serais content d’avoir un salaire ».
« Je crois que les handicapés, si on... s’il veut évoluer, il faut qu’il prenne les choix d’évoluer. » Il ne faut pas rester dans le choix de la précarité, de l’attente.
Pense-t-il qu’il y a une plus grande envie de travailler chez les personnes handicapées ?
Oui, connaît une dame asthmatique, très forte, qui travaille pour le secours catholique. Elle peinait beaucoup pour arriver à l’hôpital. Il l’aidait à porter son sac. Mais il fallait qu’elle fasse ses oursons pour le secours catholique. Il respecte ces personnes, admire leur volonté, le courage qu’elles ont. « Cette dame, elle aurait pu rester à la maison, mais elle avait de la volonté. »
C’est pour ça qu’il croit qu’on peut tout. Il suffit d’y croire. Foi pas obligatoirement en Jésus ou en Dieu, mais foi en soi, en sa capacité d’y arriver.
Admire son amie handicapée qui fait des choses qu’on pourrait croire impossibles pour elle.
Les gens de l’EPSR sont bien parce qu’ils sont dans l’action, dans l’agir. « Heureusement qu’ils étaient là. » Se rappelle un moment où ils allaient le chercher pour l’emmener au travail, les jours où il ne venait pas.
Très marqué par sa famille parce qu’eux sont actifs. Et puis le travail, « ça dégourdit la personne, ça l’épanouit ». Mais il faut être bien dans sa peau. Ça nécessite de se soigner. Ça fait 15 ans qu’il se soigne.
Quelle conception du travail a-t-il acquis chez sa nourrice ?
C’était une femme seule avec une fille. Elle disait toujours quand ils ne voulaient pas aider : « Vous verrez, quand il faudra travailler, ça ne sera pas pareil. »
Raconte quand il a quitté le foyer où il a terminé son adolescence, il avait de quoi se payer 20 nuits en centre d’accueil, pas un mois car il n’avait pas assez. N’a donc pas eu d’autre choix que travailler. A fait de l’intérim et puis a rencontré une amie, est allé travailler en station. L’été faisait du sport, jusqu’à l’accident.
M’explique qu’il ne souhaite pas avoir d’enfant. Son amie est handicapée. Lui pas assez fort, ça n’irait pas pour l’enfant. Ça demanderait trop d’efforts.
Parle de ses parents qui les ont marqués pour toujours et « peut-être que ça mettra des générations à disparaître... » Ses frères et soeurs ont des enfants, ils les ont bien éduqués mais cela n’empêche pas les enfants d’entendre parler leurs parents et d’être marqués par ce qu’ils disent.
Un patient lui a permis de comprendre que son père les avait détruit, mais que lui-même avait été détruit par la guerre. C’est donc l’État, la société qui est coupable au départ. Tout s’enchaîne.
L’entretien se termine sur quelques remarques de M. Bonnet sur mon travail de recherche : Trouve intéressant que je rencontre des gens très différents. A trouvé sympa de discuter.
Allocation Unique Dégressive.