1.1.6. La citoyenneté et la mondialisation

La mondialisation nie les différences culturelles

Telle que nous l'avons vue, la citoyenneté recherche l'intérêt collectif tout en respectant les différences individuelles ou sociales. La mondialisation, appelée aussi globalisation, annonce quant à elle, la fin des différences culturelles et des nations. Le passage suivant l’indique: “  ‘Loin est le temps des différences régionales ou nationales (...) Les différences dues à la culture, aux normes, aux structures sont des vestiges du passé (...) La convergence, tendance de toute à devenir comme les autres, pousse le marché vers une communauté globale (...) De plus en plus, partout, les désirs et les comportements tendent à évoluer de la même façon, qu'on parle de Coca-Cola, de microprocesseurs, de jeans, de films, de pizzas... ’ 238

Les tenants de la globalisation lui reconnaissent des bienfaits dont elle est porteuse: “  ‘Les influences homogénéisantes de la globalisation (...) qui sont le plus souvent condamnées par les néo-nationalistes et les romantiques de la culture, sont en fait positives; la globalisation promet l'intégration et supprime non seulement les barrières culturelles, mais aussi beaucoup de dimensions négatives de la culture. La globalisation est un pas vital vers un monde meilleur, et pour les gens qui l'habitent, vers une vie meilleure. ”’ ‘ 239 ’ ‘’

Abou Sélim explique à cet effet que : ‘“ le principe de la culture globale, est donc de combattre la diversité des cultures, qui freine la standardisation des produits et des comportements exigés par le processus de globalisation. C'est ainsi que, a-t-il continué, par définition, les frontières nationales constituent un obstacle majeur au marché sans frontières que préconisent les tenants de la globalisation sous sa forme actuelle.’  ” 240

Notes
238.

LEVIT (T). (1983), cité par Sélim Abou Colloque Citadins et ruraux en Afrique à l'aube du troisième millénaire", UCAC-Yaoundé, Cameroun, oct.1998.

239.

ROTHKOPE (D). (1997) cité par Abou Sélim, op cit.

240.

Sélim Abou op. cit.