Les maîtres sont mobilisés et motivés; leurs initiatives et créativité sont favorisées et encouragées, mais encadrées et mises en commun. Les enfants sont responsabilisés : ils y sont traités en citoyens devant prendre leur part de responsabilités; ils prennent leur rôle au sérieux, en particulier par le "Gouvernement scolaire" élu par eux et parmi leurs membres et deviennent de véritables interlocuteurs constructifs et pas seulement revendicatifs. Ils veillent par exemple au non absentéisme des professeurs, ce qui est un véritable problème ailleurs. Ils assument ainsi, sous une forme démocratique, la prise en charge de certaines activités et fonctions comme, par exemple, la discipline, la propreté du local, l'organisation des aires de travail, les activités culturelles et religieuses, etc.
Un savoir communautaire valorisé : les enquêtes menées par les élèves dans leur communauté permettent de faire le point de ses valeurs et savoirs, les parents et les vieux en sont valorisés ainsi que la culture locale; les faiblesses sont identifiées avec prise de conscience collective. Les parents sont très impliqués et formés par les maîtres sur la façon d’aider leurs enfants.
Un système adapté à tous les tempéraments : chaque enfant suit les matières à son rythme, il peut aller très vite dans l'une et prendre plus de temps pour progresser dans une autre, il n'en sera pas globalement dévalorisé pour autant.
L'espoir d'une société nouvelle : une grande importance est donnée aujourd'hui en Colombie à la formation du citoyen ; celle-ci se fait, comme il se doit, dès l'Ecole, où il apprend le fonctionnement démocratique à l'échelle du petit groupe.
OICD.“L’Ecole Nouvelle“ colombienne, Fiche n°1