Du côté des voisins

Dans le temps, tout adulte se sentait responsable de l'éducation de tout jeune, qu'ils se connaissent ou pas. Entre voisins, l'éducation des enfants du voisinage interpellait chacun comme un devoir, une obligation, une nécessité. Aujourd'hui, même avant les guerres des années 1990, l'individualisme a gagné même les coins les plus éloignés des campagnes. L'éducation d'un enfant regarde exclusivement son père et/ou sa mère. Même les grands parents, les oncles, les tantes etc..(la famille élargie), ne s'en préoccupent plus. Toutes les personnes avec qui nous avons pris contact, en rapport avec l'éducation au Rwanda, ont regretté cette situation. Beaucoup de raisons en sont avancées :

A travers les réponses de toutes ces personnes interrogées, on sent le désir du retour à la manière traditionnelle de considérer et d'éduquer les enfants. Cette volonté est saisie à travers ces extraits :

Cet ensemble de qualités crée un climat affectif propice à une bonne éducation des enfants, qui permettra de lutter contre les personnes méchantes ou égoïstes, qui peuvent manipuler les enfants pour des intérêts personnels ou idéologiques (retirer les enfants de l'école pour les utiliser à des fins commerciaux, pousser les jeunes dans la barbarie pour des raisons de règlement de comptes sociaux ou politiques, etc.).