2.2 Une mobilité et des flux de marchandises non neutres

Les conséquences de cette croissance de la mobilité et des flux de marchandises en ville ne sont pas négligeables. En reprenant la typologie des effets externes en fonction des conséquences des comportements des agents économiques, élaborée par Bonnafous (1992), toutes les sphères sont concernées par les transports :

Les transports en milieu urbain modifient la sphère marchande par le biais des effets externes marshalliens. A titre illustratif, la fonction de production des entreprises de transport se trouve grevée par la congestion qu’elles occasionnent en partie et qu’elles supportent lors de leurs livraisons. Pour la sphère des biens collectifs, l’accroissement du trafic génère une dégradation accrue de la chaussée et induit des dépenses d’entretien supportées par la collectivité. Le bruit, le temps perdu, l’insécurité routière sont autant d’effets externes qui affectent la sphère des satisfactions individuelles. Enfin, la biosphère est concernée par la pollution urbaine sous la forme d’émissions de gaz nocifs.

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Graphique 1.2 : Effets externes et sphères de référence

Certains services financés en partie par les collectivités locales supportent les conséquences de cette évolution de la mobilité. Ainsi en est-il particulièrement des entreprises de transport collectif.