2.3.2 Les facteurs explicatifs des configurations urbaines

2.3.2.1 Effets d’une variation des coûts de transport

La baisse des coûts de transport induite par une meilleure accessibilité du centre a des répercussions sur la quantité de logement consommé. Si le coût marginal de transport passe de T’ 1 (x) à T’ 2 (x) avec T’ 1 (x)>T’ 2 (x) pour tout x et, si nous avons deux courbes de rente foncière Ψ1(v1,x) (avant modification du réseau de transport) et Ψ2(v2,x) (après modification) qui se croisent en message URL xbarre.gifalors en ce point, les rentes offertes étant identiques, mais le revenu net des coûts de transport étant plus élevé dans le second cas, les superficies de logement d’enchère sont telles que message URL form26-1.gif.
Alors, on a message URL form26-2.gif et donc message URL form26-3.gif, c’est-à-dire que la pente de la courbe de rente foncière diminue avec la baisse des coûts de transport. Cette diminution de la pente intervient en tout point de la ville. Le logement étant un bien normal, la surface optimale consommée augmente avec cette décroissance des prix. Comme le nombre de résidents est fixe, la superficie totale de la ville augmente et sa frontière s’éloigne.

La baisse du prix de l’accessibilité au centre génère un effet-prix et un effet-revenu. Les résidents peuvent se localiser plus loin du centre avec des coûts de transport plus faibles. Simultanément, elle autorise également une augmentation du revenu qui induit une croissance de surface de logement consommé.