1.3 La période d’observation

Le choix de la période d’observation est motivé par la volonté de suivre la dispersion des populations et des activités sur des intervalles de temps suffisamment longs. La temporalité des villes n’est en effet pas de l’ordre du jour ou du mois. Elle se situe plutôt au niveau des années.

La disponibilité des statistiques vient contraindre cette démarche. Les recensements de la population ont une périodicité quasi décennale. L’ampleur de la tâche et le coût de l’opération n’y sont certainement pas étrangers.

Nous avons opté, dans un premier temps, pour les recensements de la population de 1975, 1982 et 1990. Les recensements antérieurs, en particulier de 1962 et 1968, auraient pu être également mobilisés. Cependant, compte tenu de l’évolution du découpage communal sur une telle période, et des différences de méthodologies et de variables renseignées entre ces recensements, la démarche comparative aurait été soumise à des biais non négligeables.

Le souci de suivre l’évolution récente des configurations urbaines et d’offrir des résultats un peu plus pertinents nous a conduit à retenir également l’année 1999 comme borne supérieure de l’intervalle d’observation.