2.2.1 Résultats sur l’ensemble des emplois

Tableau 4.8 : Résultats des estimations de la fonction exponentielle négative pour l’ensemble des emplois sur les 20 premières aires urbaines françaises 1975–1990
NOM AIRE URBAINE D075 γ75 D082 γ82 D090 γ90
PARIS 2,87 -0,0983 0,61 3,04 -0,1015 0,62 3,30 -0,1046 0,64
LYON 1,36 -0,1165 0,43 1,39 -0,1121 0,40 1,59 -0,1146 0,40
MARSEILLE-AIX-EN-PROVENCE 0,05 -0,0755 0,18 0,34 -0,0798 0,21 0,65 -0,0835 0,23
LILLE 2,29 -0,1781 0,41 2,64 -0,2004 0,47 2,81 -0,2127 0,52
BORDEAUX 0,75 -0,1120 0,43 1,11 -0,1264 0,52 1,42 -0,1330 0,58
TOULOUSE -0,82 -0,0623 0,31 -0,34 -0,0775 0,40 0,07 -0,0898 0,43
NANTES 1,29 -0,1457 0,48 1,60 -0,1541 0,54 1,88 -0,1668 0,56
NICE 0,57 -0,1552 0,58 0,80 -0,1721 0,59 1,12 -0,1973 0,63
STRASBOURG 0,73 -0,1093 0,36 0,94 -0,1202 0,37 1,25 -0,1376 0,40
GRENOBLE 0,36 -0,1325 0,29 0,56 -0,1432 0,30 0,70 -0,1452 0,29
ROUEN 0,75 -0,1466 0,39 0,94 -0,1631 0,46 1,10 -0,1711 0,50
TOULON 1,01 -0,1288 0,20 1,02 -0,1174 0,17 1,14 -0,1149 0,17
RENNES -0,36 -0,0669 0,28 0,16 -0,0903 0,42 0,44 -0,1050 0,43
NANCY 0,29 -0,1611 0,37 0,53 -0,1689 0,41 0,83 -0,1926 0,48
MONTPELLIER -0,09 -0,1542 0,35 0,35 -0,1701 0,39 0,89 -0,1931 0,41
VALENCIENNES 0,11 -0,0561 0,03 0,27 -0,0702 0,07 0,14 -0,0722 0,08
TOURS 0,15 -0,1208 0,33 0,42 -0,1298 0,38 0,69 -0,1445 0,44
CLERMONT-FERRAND 0,36 -0,1364 0,43 0,65 -0,1507 0,47 0,88 -0,1626 0,52
SAINT-ETIENNE 1,11 -0,1828 0,36 1,22 -0,2003 0,39 1,55 -0,2314 0,44

Sur la base de ces estimations réalisées sur la totalité des emplois, il apparaît que :

  • Les densités centrales estimées comparativement à celles obtenues pour la population sont à des niveaux significativement moindres.

  • Les gradients en valeur absolue sont plus élevés que ceux issus des estimations sur la population. Dans leur ensemble, les emplois seraient donc moins dispersés que ne le serait la population.

Ces mêmes gradients ont tendance à augmenter sur la période 1975-1990, contrairement à ce que l’on observe pour la population. La polarisation des emplois aurait tendance à se renforcer.

La qualité d’ajustement des estimations produites avec la fonction exponentielle négative dans le cas des emplois dans leur ensemble est moindre que celle obtenue sur la population. Ce différentiel entre les deux sur la base des 20 premières aires urbaines est de l’ordre de 4 points. Même si cette qualité de l’ajustement s’améliore entre 1975 et 1990, comme pour les estimations sur la population, cet écart reste constant.