3. L’autocorrélation spatiale : tests et intégration

Cette notion d’autocorrélation spatiale étant précisée, il convient désormais de s’assurer de son existence et de son intensité au sein des phénomènes retenus. Des tests de mesure comme celui des couleurs ou de Moran et Geary permettent d’affiner le diagnostic réalisé sur la seule base de cartes et d’en préciser la nature. Y a-t-il autocorrélation ? Si oui, est-elle positive ou négative ?

Les modèles de l’économétrie spatiale destinés à l’intégrer seront ensuite présentés ainsi que les outils d’évaluation de la qualité des ajustements réalisés. Ces modèles sont du type autorégressif ou avec autocorrélation des erreurs. Certains d’entre eux combinent même autorégression et autocorrélation. Mais auparavant, il conviendra de replacer la dépendance spatiale au regard de la notion d’interaction.