3 : Les conséquences d’une mobilité quotidienne dominée par la voiture particulière

Les impacts d’une telle mobilité en milieu urbain sont de deux ordres. Tout d’abord, la mobilité quotidienne, dominée par l’usage de la voiture particulière, contribue à l’existence de nuisances affectant l’environnement des populations citadines. Pour donner un ordre d’idée, d’après une synthèse d’études réalisée par la Royal Commission on Environmental Pollution (1994), les coûts environnementaux annuels de la circulation routière (pollution atmosphérique, bruit, insécurité routière) s’élèvent entre 2 et 3 % du PIB. L’importance de ce chiffre justifie que les conséquences environnementales de la circulation, et notamment de la circulation urbaine, soient prises en considération lors de toute étude portant sur l’analyse des déplacements en milieu urbain. En outre, la mobilité urbaine, soumise au règne de l’automobile, soulève un problème de gestion des flux de transports au sein des espaces urbains. Pour fixer les idées, le coût des encombrements de la circulation est, peu ou prou, du même ordre de grandeur que les coûts environnementaux (CEMT, 1996). Dès lors, il convient d’étudier l’une et l’autre de ces conséquences qui justifient le besoin de réguler la mobilité urbaine.