Jacques Bour et François Lamy acquièrent comme biens nationaux, le 3 messidor an 4 22 .
Les dits biens provenant du ci-devant domaine et appartenant à la République en exécution de la loi du 2 novembre 1789."
Tous ces biens ont été évalués par Jean Beaurain, architecte à Epinal, expert nommé par les acquéreurs et Joseph Fallatieu, maître de forges à Bains, expert nommé "pour libération du département". Cette évaluation représente la somme de 64 660 livres.
Auparavant François Lamy a acheté, le 6 juin 1791, le domaine de Belval provenant des Bénédictins de Saint Léopold de Nancy 23 ; ce domaine consiste en terres labourables, prés, curtilles, jardins, vergers et bâtiments, une église, une maison de religieux, deux petits bâtiments, un potager.
Lamy réclame, en 1809, un chemin comme étant possession de Belval, ce qu'on lui accorde car "c'est par ce terrain qu'on a toujours communiqué avec des voitures de Belval à la verrerie, qu'il n'est aucun autre chemin de communication de ces deux endroits, non plus que pour récolter les foins de la partie de la prairie de Belval qui se trouve entre et au-delà de ce terrain et le ruisseau du côté de la verrerie (...). Tout concourt à prouver qu'il lui appartient" 24 .
Acte du 3 messidor an 4. A.P.
Le prieuré de Belval : l'historique du prieuré est fourni par A. Fournier pp 34 - 35 de son ouvrage.
Chemin de communication entre Belval et la Verrerie de Portieux. A.P.