Prenant en compte les hommes et leurs relations ainsi que le climat d'interdépendance dans lequel vivent les deux usines, il est nécessaire d'étudier simultanément l'évolution des directions et sous-directions de Portieux et de Vallérysthal.
A Portieux, X. Mougin a conquis la confiance du conseil d'administration et il fait connaître à l'usine le début de sa période heureuse. C'est en octobre 1905 80 que le directeur, qui conduit l'usine depuis 1871 au sein de la société, prend sa retraite ou du moins présente sa démission. Affaibli par la maladie, incapable de remplir ses fonctions, il se retire le 1er novembre 1905. Bien que surpris, le conseil d'administration ne peut qu'accepter cette décision. Il est nommé administrateur le 12 septembre 1907, élégante manière de reconnaître les services rendus et de lui procurer un revenu en l'absence de retraite 81 . Fréquemment malade et absent des réunions X. Mougin fait parvenir, en août 1909, une lettre de démission au président 82 . Alors que l'usine se trouve dans la spirale du succès commercial, il décède le 22 octobre 1912. Ses obsèques se déroulent à la Verrerie de Portieux le jeudi 24 à 10 heures du matin. Toutes les sociétés sont présentes. Société de préparation militaire, chorale, trompes de chasse, harmonie, pêcheurs à la ligne, marchent en tête du cortège tandis que les pompiers de la Verrerie suivent en ligne à hauteur du cercueil. Parmi les personnalités présentes, on relève les noms de Mathis et Schmidt députés ; Lederlin, président du conseil général des Vosges et Eury, vice-président ; Mage, Sous-préfet ; Mazerand, président du conseil d'administration ; Velin, administrateur de la ligne de chemin de fer Rambervillers-Charmes ; Paul et Albert Thouvenin de la verrerie de Vierzon-Forges (Cher) ; Bourbonneux de la verrerie de Vannes-le-Châtel. 83 . De nombreux discours émaillent la cérémonie. Chaque intervenant retrace la carrière du directeur dans le domaine politique et industriel. Prennent tour à tour la parole : Mathis ; Lederlin ; Eury ; Mazerand ; Berveiller, membre de la Chambre de Commerce des Vosges et bien naturellement le directeur en exercice A. Richard.
Jules Richard, sous-directeur, démissionne donc en 1904 pour raisons de santé, ne pouvant plus remplir ses fonctions de façon effective. Il quitte la société le 1er juillet, après y avoir passé 45 années et décède le 4 août 1906. "Une foule nombreuse, composée de deux mille personnes, a tenu à accompagner jusqu'à sa dernière demeure le brave homme, le bon citoyen que fut Jules Richard" 84 . Parmi les personnalités présentes se trouvent le député Mathis, "ami intime de Monsieur Adrien Richard" ; le conseiller général Eury ; le gendre de X. Mougin, Gérardin ; Raspiller, fils du président du conseil d'administration ; le directeur des usines de Cirey, Mazerand ; les beaux-frères de Monsieur Adrien Richard, Messieurs Hanus de Charmes ; le directeur de la banque Renaud et Compagnie de Nancy, Monsieur Renaud... C'est A. Gérardin qui prononce le discours d'adieu à la place de son beau-père X. Mougin "empêché par l'état de sa santé de dire un dernier adieu à son ami, à son fidèle collaborateur de plus de trente années (...)".
En vue du remplacement des deux hommes, la société a su recruter des dirigeants compétents. Adrien Richard, directeur-adjoint depuis le 1er juillet 1904, date de retraite de son père, devient directeur au moment du départ de X. Mougin le 1er novembre 1905. André Lacombe passe sous-directeur aux côtés de A. Richard.
A Vallérysthal, les grands changements s'opèrent à la suite de l'expulsion de l'Alsace-Lorraine des Thouvenin en 1887. A. Thouvenin père 85 ne peut plus conserver la direction générale, poste d'ailleurs supprimé en octobre 1887. Paul directeur et Albert ingénieur se trouvent libres de tout engagement. Ils achètent la verrerie de Vierzon (Cher) dont ils obtiennent la jouissance le 1er décembre 1887. Ils embauchent, en janvier 1888, plusieurs ouvriers et employés de Vallérysthal, entre autres Charles Duchâteau, jusqu'alors chargé des différents services ; Auguste Mougeot, chef de halle ; Auguste Loersch, aide‑comptable. R. Verdelet, ingénieur de l'Ecole centrale, entré à la verrerie en 1887, prend alors en mains les destinées de l'usine. V. Bertrand devient sous-directeur et C. Bricka ingénieur. En décembre 1888, Bertrand expulsé d'Alsace-Lorraine pour avoir refusé de prendre la nationalité allemande est démis de ses fonctions. Bricka 86 accède à la sous-direction puis à la direction lorsque Verdelet donne sa démission pour raison de santé à la fin de l'année 1891. Le conseil le charge du secrétariat général et c'est lui qui tient le livre des procès-verbaux des réunions. Il doit également assurer le lien entre les deux usines par des visites et des séjours tant à Vallérysthal qu'à Portieux, de façon à faire adopter des modèles ou des méthodes qui donnent satisfaction dans l'une des usines. En cas de maladie d'un directeur, le conseil prévoit de le placer en intérim 87 . R. Böhmer, représentant de la société depuis 20 ans est appelé à la direction commerciale. A la mort de ce dernier, en 1904, Bricka dirige sans partage l'usine de Vallérysthal et ses rapports avec le directeur de Portieux deviennent conflictuels. Les deux usines se comportent parfois comme des concurrentes jusqu'au moment où François Schwaller succède à Bricka en 1913 88 . F. Schwaller, né en 1875, est passé par l'Oberréalschüle et la Technischehochschüle de Karlsrühe. Il est capable de correspondre en français, anglais et italien. Son père qui a travaillé à Vallérysthal a quitté l'usine en 1907 pour vivre à Plaine-de-Walsch. Le nouveau directeur s'est marié en 1907 avec Béatrice Tisler née en Egypte mais élevée à Paris. Par sa culture industrielle et sa maîtrise des langues, le conseil voit en lui un candidat idéal. Avant de prendre en mains l'usine de Vallérysthal il dirige la verrerie de Fenn où il demeure. C'est lui qui relève cette usine "complètement tombée" lorsqu'en 1903, Hirsch et Hammel en font l'acquisition. Le traité d'engagement qui court sur une période de cinq années, d'octobre 1913 à octobre 1918, lui interdit d'accepter d'autres fonctions privées ou publiques et de s'occuper d'autres affaires. La politique lui est également interdite 89 . F. Schwaller, futur constructeur de fours de verreries, a pour mission d'améliorer la qualité du verre. Grâce au nouveau directeur, les rapports avec Portieux s'améliorent et A. Richard pense que "sous l'active direction de Schwaller on arrivera à corriger les nombreux défauts qui sévissent dans la manière de travailler des verriers de Vallérysthal" 90 . Cette usine traverse une période difficile et Schwaller demande à A. Richard de lui passer des commandes. Le directeur de Portieux hésite se souvenant de la mauvaise expérience faite avec Bricka. Portieux a d'ailleurs reçu d'amers reproches de la part de la clientèle. Le directeur de la verrerie a dû se rendre personnellement à Vallérysthal pour montrer la négligence dans la préparation des commandes. La direction ayant changé, des rapports fondés d'avantage sur la confiance s'instaurent. A. Richard consent à voir ses clients pour leur demander s'ils acceptent de recevoir sous la marque de Portieux de la gobeleterie fabriquée à Vallérysthal en prenant l'engagement de la qualité. Bricka semble avoir laissé une situation difficile à redresser ; en effet Schwaller procède à un bilan très négatif du fonctionnement de Vallérysthal. Il y a, selon lui, trop d'ouvriers âgés dont on ajourne la retraite pour ne pas surcharger la caisse de retraites, les ressources de cette dernière étant insuffisantes. Afin de donner de l'avancement aux jeunes, il propose d'en retraiter quelques-uns. Appelé sous les drapeaux en 1914, il quitte l'usine et c'est E. Cropsal, originaire de Haut-Clocher 91 qui lui succède pendant la Grande Guerre.
Un homme qui arrive comme chef de la halle tient par la suite une place centrale dans l'entreprise ; c'est Paul Schweitzer 92 né dans la vallée de Munster, âgé de 27 ans, sorti de l'école de Darmstadt avec un diplôme d'ingénieur constructeur. Il s'exprime parfaitement en allemand, ce qui représente un atout fondamental pour accéder à l'encadrement de Vallérysthal. En 1910, il représente une maison de constructions de Nuremberg tout en faisant un cours technique dans cette ville.
P. Schweitzer se trouve libre de tout engagement en février 1911 alors que le poste de chef de la halle ne doit se libérer qu'en juin ; c'est pourquoi il est envoyé durant 4 mois en apprentissage à l'usine de Portieux. En 1914, Schweitzer a des offres tentantes émanant de l'usine à gaz de Strasbourg et ne veut rester à Vallérysthal qu'à la condition d'obtenir le titre de sous-directeur. Le conseil souhaitant conserver un employé de sa qualité accède à sa demande en le nommant sous-directeur le 1er juillet 1914 93 .
Pour l'usine vosgienne, le grand tournant s'effectue donc en 1905 car elle entre alors dans l'ère Adrien Richard, patron qui va marquer de son empreinte la vie de la verrerie durant plus de trente années.
Après la guerre, il retrouve en face de lui à Vallérysthal celui qui a été son sous-directeur à Portieux : André Lacombe.
En janvier 1914, A. Lacombe a l'intention de se retirer. On le maintient ingénieur à la disposition du directeur. A la déclaration de la guerre, A. Richard appelé sous les drapeaux comme capitaine d'artillerie territorial prie A. Lacombe de le remplacer et lui abandonne son salaire fixe. Après la guerre, le directeur de Portieux par intérim devient directeur de Vallérysthal, succédant à Schwaller. Le conseil d'administration qui souhaite renforcer la coordination entre les deux usines le nomme directeur général des deux verreries à partir du 1er avril 1936. Il quitte ses fonctions à Vallérysthal le 16 octobre 1938 pour devenir administrateur en fonction de l'article 15 des statuts 94 .
A. Richard fait réserver, en janvier 1914, la place d'ingénieur attaché à la fabrication à son neveu Edmond Hanus, élève de l'Ecole centrale. Le conseil se montre favorable sous réserve que ce dernier obtienne son diplôme et un rang de classement honorable. Chef de fabrication à Vallérysthal, E. Hanus succède à Cropsal comme sous-directeur en 1928. C'est sur la pression de ses frères qui affirment pouvoir lui faire une meilleure situation à la Brasserie de Charmes que le conseil nomme E. Hanus directeur-adjoint avec une augmentation sensible de ses appointements : 80.000 francs et 1 % sur les bénéfices. Il est logé, éclairé et dispose d'une voiture pour le service. Tout son temps et tous ses soins doivent être consacrés aux verreries. Interdiction absolue lui est faite d'accéder à un mandat politique, à des fonctions administratives ou judiciaires, à un poste d'administrateur dans d'autres sociétés sans l'accord préalable du conseil. E. Hanus qui deviendra par la suite maire de Vallérysthal-Trois-Fontaines demande aussitôt à continuer d'occuper les fonctions de :
Le décès subit d'E. Hanus le 27 décembre 1939 fait accéder à la direction Paul Schweitzer.
En 1924, A. Lacombe qui recherche un ingénieur pour succéder à Gilliot, s'adresse au directeur de l'Ecole centrale. Ce dernier lui indique un ancien élève : Auguste Moulin né à Lezoux, Puy de Dôme, le 29 décembre 1899. Sorti 56e de centrale, A. Moulin est spécialisé dans la construction. Employé par Saint-Gobain, il veut quitter cette société qui souhaite l'envoyer à l'étranger. A. Moulin devient chef de fabrication en 1928 à la place d'E. Hanus avec 8.000 francs d'appointements et 2 % sur les bénéfices. Raoul Jolant, sous-directeur à Portieux depuis le 1er juillet 1914, se retire le 30 juin 1932 et c'est à cette date que A. Moulin devient sous-directeur à la verrerie vosgienne 95 .
Désireux de faciliter la réorganisation des usines, A. Richard décide de quitter la société en raison de son âge et de sa santé. Agé de 70 ans, il a passé quelque 46 années au sein de l'usine. A. Richard demande au conseil "de vouloir bien reporter sur [son] gendre Auguste Moulin, la bienveillance que la société a témoignée à [son] père au cours de ses 47 années de bons et loyaux services et à [lui-même]". Il ajoute "[qu'il] croit [se] porter garant de son travail et de ses efforts. C'est parce qu'[il a] été témoin de son intelligence et de son activité [qu'il n'a] pas hésité à lui donner [sa] fille aînée, convaincu que, par cette décision, certes désintéressée, [il s'attachait] davantage à [sa] Société". Le conseil qui "tient à rendre hommage à la longue et féconde carrière" de celui qui a été directeur de Portieux pendant plus de 30 ans prend à son égard une décision tout à fait exceptionnelle. Il le nomme "directeur honoraire des verreries de Portieux et se réserve de faire appel le cas échéant à son expérience et de lui demander son avis écrit sur toutes les questions qu'il jugerait utile de lui transmettre". Tant qu'il reste ainsi attaché à la société, une allocation annuelle de 36.000 francs, payable par trimestre, lui est versée 96 .
Auguste Moulin accède à la fonction de directeur-adjoint de Portieux par le fait de la démission de son beau-père. Durant la mobilisation du directeur adjoint en 1940, P. Schweitzer est chargé de la direction des deux usines. Très vite le conseil parle de "l'énergique impulsion" de P. Schweitzer qui réussit à réduire le déficit. C'est sous sa direction que l'on réalise des économies substantielles à Portieux en supprimant certains services. Vallérysthal, par exemple, approvisionne Portieux, dont on ferme la briqueterie et la poterie, en produits réfractaires. A son retour en novembre 1940, A. Moulin reprend ses fonctions mais sous la direction de P. Schweitzer qui devient directeur général. Ce dernier est seul responsable vis-à-vis du conseil d'administration de la bonne marche des fabrications et des prix de revient des deux usines, de la recherche des commandes, de leur répartition entre les usines de façon à équilibrer le travail entre elles, de la fixation des prix de vente, des achats des approvisionnements pour les deux verreries. Après une année de fonctionnement en tant que directeur général, son action est davantage reconnue par le conseil qui lui alloue une participation aux bénéfices de Portieux équivalente à celle du directeur adjoint A. Moulin 97 . Claude Hanus, ingénieur diplômé de l'école supérieure d'électrochimie de Nancy, est nommé ingénieur à la Verrerie de Portieux, en 1945, avec un salaire de 8.000 francs mensuels. Il prend par la suite la direction de la verrerie 98 .
L'usine de Portieux, bien que régie par une société anonyme, connaît donc une direction dans laquelle se succèdent les membres d'une même famille élargie. Jules Richard qui a appris son métier de verrier sur le tas passe de Vallérysthal à Portieux où il devient sous-directeur ; son fils Adrien qui a fait des études d'ingénieur accède à la fonction de directeur ; celui-ci "donne" sa fille aînée à l'ingénieur Auguste Moulin ; ce dernier prend la place de directeur lorsque son beau-père se retire.
Nous voyons également, bien présente, grâce à l'action de A. Richard la famille de sa femme : Edmond Hanus qui devient directeur de Vallérysthal ; plus tard Claude Hanus, fils du précédent, dirige Portieux. On peut parler, comme pour les verriers, d'endogamie professionnelle mais ici à la tête de l'usine. Remarquons que cette hérédité prend corps sur la base de compétences puisque les dirigeants sont tous ingénieurs de formation.
Conseil d'administration du 04.10.1905, 37 J 23 ; A.D.M.
X. Mougin devient vice-président du conseil d'administration aux côtés du président C. Roeckling.
Le conseil d'administration prend connaissance de la démission de X. Mougin le 06.08.1909. André Gérardin, son gendre, lui succède alors comme administrateur, 37 J 24 ; A.D.M.
Journal l'Avenir Républicain du 27.10.1912, J.P.L. 1001 ; A.D.V.
Journal l'Avenir Républicain du 12.08.1906, J.P.L. 1001 ; A.D.V.
Adrien Thouvenin décède en mai 1894 à Charmes et le journal l'Avenir Républicain du 6 écrit : "dernièrement avait lieu les obsèques de Monsieur Thouvenin, ancien maire de Charmes, ancien directeur général des verreries de Vallérysthal et de Portieux (...). Les ouvriers des verreries de Vierzon, le cercle de Charmes, dont il était président, avaient offert de magnifiques couronnes (...).
Bricka reçoit la Croix de l'Aigle Rouge qui est la plus haute distinction remise au titre de l'industrie.
Conseil d'administration du 14.11.1911, 37 J 22 ; A.D.M.
R. Verdelet décède le 08.08.1903.
Bricka n'a pas droit à une retraite mais on lui alloue à titre exceptionnel 10.000 marks, payables par trimestre à terme échu.
A deux reprises, en 1910 et 1913, A. Richard s'adresse à Albert Thouvenin, ingénieur, qui a quitté Vallérysthal en 1887 pour Vierzon. Il lui propose de succèder à Bricka mais le conseil d'administration en décide autrement en choisissant F. Schwaller. Albert Thouvenin a quitté la verrerie de Vierzon et il séjourne en août 1913 chez un oncle de sa femme à La Riffandière par Ingré (Loiret), se consacrant à la chasse aux perdreaux ; lettre de Paul Thouvenin du 31 août ; A.P.
Conseil d'administration du 18.01.1913, 37 J 25 ; A.D.M.
Lettre de A. Richard du 21.11.1913, 53 J 714 ; A.D.V.
A 5 kilomètres au Nord-Est de Sarrebourg.
Paul Schweitzer, frère du docteur Albert Schweitzer, est né dans le petit village de Gunsbach. Pour sa formation : 37 J 24 ; A.D.M.
Conseil d'administration, 37 J 25 ; A.D.M.
André Lacombe donne sa démission en 1955 ; lui succède comme administrateur Claude Bourbonneux qui dirige avec son frère la verrerie de Vannes-le-Châtel.
Maurice Coindreau devient sous-directeur, directeur de la fabrication et Charles Thomas succède à M. Coindreau comme chef de fabrication.
Démission de A. Richard : séance du 9 avril 1936, rue Martel à Paris.
L'indemnité pour les conseils donnés passe de 36.000 francs à 18.000 puis est supprimée. A la demande de l'administrateur André Hanus, cette indemnité est rétablie en septembre 1941. Elle est définitivement supprimée peu de temps après.
C'est Claude Hanus qui succède à Auguste Moulin.
Claude Hanus est le fils de E. Hanus qui fut directeur à Vallérysthal.
A la même époque, Bernard Dupont fils du président du conseil d'administration est nommé ingénieur adjoint au directeur général avec résidence à Vallérysthal.