8 - Les réjouissances (fig. 47 et 48)

Des fêtes organisées par l'usine rythment et illuminent l'année. La fête nationale est l'occasion de réjouissances offertes à la population. Le journal l'Avenir Républicain porte à la connaissance des verriers le programme des 13 et 14 juillet 1912 :

Au cours de la fête du 14 juillet 1913, les verriers peuvent assister à la distribution des prix puis des livrets de caisse d'épargne aux enfants des écoles. Les lauréats au certificat d'études primaires sont félicités ainsi que les enfants ayant réalisé des travaux de qualité : Henri André, Leclaire Charles, Néant Céline, Guillaume Marie. Le comité d'organisation a pensé que "les meilleurs élèves à l'école devraient plus tard devenir les meilleurs républicains et qu'il était juste de les faire participer d'une façon toute particulière à la fête nationale" 542 .

Des réjouissances sont également organisées, au mois de septembre, lors de la fête locale. Bal, carrousel, course de coq et attractions diverses distraient petits et grands mais rendent pénible la reprise du travail pour certains.

La direction de l'usine fait venir des spectacles, des attractions dans la salle des fêtes intégrée au bâti industriel car pour les patrons, il n'est pas de meilleur repos aux travaux corporels que les attractions offertes à l'esprit. Les ouvriers vont assister à un spectacle pour se délasser et, par conséquent, présenter une plus grande disponibilité corporelle le lendemain au travail. La direction qui préside la séance n'hésite pas à mettre à la disposition de la troupe qu'elle a sélectionnée sa grande salle des fêtes, son piano et, si nécessaire, ses musiciens. En 1906, la troupe Rémond se produit à l'usine devant des spectateurs enchantés 543 . En 1913, c'est le théâtre Zanfretta qui offre un spectacle à la population verrière. En mai 1914, le célèbre Léonce Donato donne, dans la grande salle, une représentation de spiritisme dont le programme est "varié et sensationnel" 544 .

Fait exceptionnel, au mois de juin 1914, les ouvriers de la verrerie sont cinématographiés à la sortie de l'usine et on leur passe le film un soir à 8 heures dans la salle des fêtes 545 . C'est à partir de 1910 qu'ils peuvent régulièrement assister à des séances cinématographiques 546 . En 1920, l'usine aménage une salle de cinéma et y installe à demeure un cinématographe.

Des troupes locales se produisent également dans la salle des fêtes. Le groupe théâtral de l'Union Saint-Nicolas de Charmes, le dimanche 19 avril 1925, donne une bouffonnerie en trois actes : "mon p'tit tonton" et un vaudeville militaire en un acte : "les deux réservistes".

L'installation des forains est soumise au directeur de la verrerie, propriétaire du sol, et partant de là, des loisirs des ouvriers.

Les loisirs passent également par l'adhésion et la participation aux diverses sociétés créées par l'usine : sociétés musicales ; de pêche à la ligne ; de gymnastique ; d'escrime.

L'harmonie des Verreries de Portieux est une des plus anciennes des Vosges puisqu'elle fut fondée fin 1872 par le sous-directeur Jules Richard. Elle comptait à cette époque 28 exécutants sur 210 ouvriers que comportait alors l'usine. Le conseil d'administration donne son accord au directeur X. Mougin afin que celui-ci réorganise la musique en 1881. L'usine achète de nombreux instruments chez Jacquot à Nancy 547 . Le chef de musique Paul Marchand, graveur à la verrerie, touche un traitement semestriel de 150 francs pour ses fonctions particulières 548 . L'ancienne chapelle rénovée accueille, en 1901, les trois sociétés musicales : l'harmonie (fanfare) mais aussi la Diane (trompes) créée en 1897 et la fraternelle (chorale). Quelques documents iconographiques nous permettent de dénombrer pour la fin des années 1890 quelque 38 musiciens à l'harmonie et 14 à la Diane. Les trois sociétés donnent des concerts à la Verrerie et à l'extérieur, offrant aux adhérents la possibilité de s'évader vers d'autres horizons. Le Républicain des Vosges narre le concert donné le samedi 6 janvier 1900 dans la nouvelle salle des fêtes "artistement décorée". Participent à ce concert organisé par la chorale sous la direction de E. Breton, l'harmonie et la Diane respectivement dirigées par Marchand et Aubry. Madame E. Néant chante en duo avec Monsieur E. Aubry ; E. Breton fils donne deux morceaux de violon ; chaque société présente un morceau ; les élèves de la chorale exécutent un choeur à deux voix avec violons... Le dimanche 10 avril 1904, les sociétés musicales offrent au public un concert vocal et instrumental. A trois heures du soir, elles se rendent à la salle des fêtes "au son d'un pas redoublé joué par les trompes de chasse". L'harmonie exécute trois morceaux ; les trompes deux ainsi que la chorale. Rejointes par la compagnie des sapeurs-pompiers, les sociétés se rendent, après le concert, au café Houël. Il est de tradition pour les diverses sociétés de se réunir dans les différents cafés de la localité ; outre Houël : Vuillaume, Cordier, Poussy, Fischer 549 . Elles se réunissent également pour le banquet de fin d'année. Lors des fêtes locales, elles se rendent dans les communes vosgiennes, meurthe-et-mosellanes ou alsaciennes. Pour la première fois en juin 1923, une société de Portieux la Diane rend visite à ses homologues de Vallérysthal, "inaugurant l'ère des rapports fraternels". En août de la même année, ce sont la Diane de Portieux et les harmonies des deux usines qui se retrouvent à Saverne pour un concert. L'Avenir Républicain du dimanche 26 août rapporte l'événement en ces termes : une manifestation de cordiale fraternité réunissait dimanche à Saverne la musique de Portieux et de Vallérysthal. Après un vin d'honneur offert au restaurant du Saumon, les deux harmonies fortes de plus de 100 exécutants firent retentir les murs de la ville qui avaient été éclaboussés par les pas de parade des hardes du fameux colonel Von Reuter et du lieutenant Von Fortstner du son de leurs plus beaux pas redoublés. La montée du Haut-Barr permit aux jeunes gens de faire connaissance, et après une visite sommaire des ruines du château un petit concert s'organisa. Une émotion poignante étreignit tous les coeurs lorsque les musiques réunies exécutèrent la << Marseillaise >>, scellant ainsi à jamais l'unité des deux usines, dont le mur de séparation a été aboli par la victoire. Le repas de midi au restaurant du Tivoli réunit 220 convives (...). Le directeur des Verreries de Portieux Adrien Richard, conseiller général du département des Vosges, avait tenu à venir s'asseoir au milieu des ouvriers et collaborateurs, entouré du sous-directeur et des ingénieurs de Vallérysthal, leur prouvant ainsi une fois de plus sa sollicitude et son amitié. A la fin du repas, Monsieur Adrien Richard se leva pour porter un toast à la brillante jeunesse réunie en une charmante fête de famille (...) et aux familles des excellents travailleurs de Vallérysthal et Portieux. Il fit revivre en quelques mots d'une profonde émotion l'histoire des deux usines depuis l'annexion (...) puis il remercia en termes chaleureux Monsieur Edmond Angle, le si dévoué chef et créateur de l'harmonie de Vallérysthal, Pierre Haltère, le sympathique chef de musique de Portieux et tous leurs fidèles collaborateurs. (...) 550 . Après avoir exécuté des morceaux au jardin des Roses, les sociétés donnèrent un petit concert sur la place du château, où les trompes de chasse de Portieux et les deux harmonies rivalisèrent d'entrain (...)". Si Vallérysthal avait accueilli Portieux le matin, Portieux fit les honneurs du départ à Vallérysthal le soir, et c'est aux accents de la << Marseillaise >> que le train s'ébranla. Somme toute, la première fraternisation officielle des deux verreries fut une manifestation touchante d'amitié entre jeunes gens et de cordiale sympathie entre chefs et ouvriers. La musique favorise les liens entre ouvriers d'une même usine et entre les deux verreries, elle crée un climat positif propice au travail. Quelques années seulement après le retour du pays de Vallérysthal à la France, cette rencontre est marquée d'une haute valeur symbolique. Si des liens amicaux et familiaux continuent d'exister entre les deux usines, sur le plan des relations commerciales, l'affrontement est toujours assez rude. Le carton sur lequel l'harmonie imprime ses programmes présente une symbolique intéressante : trois muses, tenant une lyre et une banderole sur laquelle on lit << je réjouis les coeurs >>, survolent placée au premier plan à gauche une famille de verriers. La mère, représentée en bonne ménagère, le père et le grand fils verriers les outils en main, canne, pince, ont le visage serein. Image du bonheur renforcé, le jeune fils assis aux pieds de la famille, un livre ouvert sur les genoux et d'autres devant lui représente l'avenir assuré de la verrerie dont les cheminées apparaissent derrière le groupe d'ouvriers. Au-delà de son sens premier, le terme harmonie qui orne l'entête du carton prend une valeur symbolique : l'harmonie règne dans la famille du verrier ; l'harmonie règne entre la famille et l'usine. L'auteur de cette gravure est Célestin Gérard, dessinateur à l'usine 551 .

Le 24 mars 1898 Adrien Richard, alors ingénieur, dépose les statuts de la société des pêcheurs à la ligne des Verreries de Portieux. Cette société, dont il est le président et Lacombe, chef de fabrication, vice-président, a son siège au café Cordier. Elle a pour but :

Le comité est constitué de 10 membres parmi lesquels on trouve 6 employés, 2 peintres décorateurs, un verrier et un tailleur sur verre 552 .

Un document iconographique représente, aux environs de l'année 1900, 33 pêcheurs groupés autour du patron X. Mougin. Le directeur met "gracieusement" à disposition les étangs de la Verrerie où sont pêchées carpes et tanches, afin de les immerger dans le lot du canal de l'Est affermé par la société de pêche. C'est donc l'usine qui donne les ressources nécessaires à l'accomplissement du loisir de pêcheur. Ainsi, en novembre 1905, 230 tanches vertes de Russie sont mises à l'eau et en juin 1906, 10.000 alevins 553 . Quelque temps après sa création, la société de pêche organise des concours avec invitation aux sociétés de Charmes et de Vincey 554 . L'avenir Républicain, dans son numéro du 18 août 1912, raconte : "dimanche dernier 11 août, les pêcheurs de la Verrerie étaient en liesse car c'était jour de concours. Dès la veille au soir, une foule énorme se pressait dans la salle du réfectoire de l'usine où les prix étaient exposés avec infiniment de goût. La Verrerie a l'habitude de bien faire les choses aussi remarque-t-on des objets de haute valeur : chaises de salon, chaises de salle à manger, des services de table, des glaces, des jumelles, des pendules, etc, etc." Ces objets utilitaires, exposés à l'usine où l'on vient non plus pour le travail mais par esprit de curiosité, prouvent la générosité qui caractérise la verrerie envers ses ouvriers. C'est également une démonstration de philanthropie pour les participants des cités ouvrières voisines.

Le directeur, A. Richard, dépose le 1er février 1910 en tant que président les statuts de la société d'instruction militaire préparatoire qui prend le nom de "la patrie" 555 . Cette société, écrit le directeur dans sa lettre d'accompagnement au préfet, a pour but "de fortifier la jeunesse par les exercices physiques et de les préparer au service militaire". Cette société d'instruction militaire a son siège social à l'usine. Sa vocation est :

Cette éducation "patriotique et morale" de la jeunesse est poursuivie par les bataillons scolaires, qui font des exercices avec des fusils de bois dans les cours d'école. Il existe un << manuel de tir à l'usage des écoles primaires >>. C'est en 1895 qu'est fondée la société de tir à Portieux (village) qui prend le nom de << l'avant-garde >>. Le président d'honneur est X. Mougin, député et directeur de la verrerie. Cette société a pour but "de développer le goût du tir, d'encourager et de vulgariser les exercices de tir, de manière à former plus tard des tireurs habiles, animés de sentiments patriotiques et capables de rendre des services au pays". Leçons théoriques et pratiques, exercices fréquents et variés forment la base de cet enseignement. Outre le maire, président ; un conseiller municipal, vice-président ; un directeur de tir ; un sous-directeur de tir, ancien militaire, nous trouvons l'instituteur Usunier, secrétaire et trésorier, qui voit dans cette société un prolongement des apprentissages dispensés à l'école 556 . En 1892, le maire de Rambervillers dépose les statuts de la société de gymnastique du nom symbolique de << la sentinelle des Vosges >>. La société a pour but : "par l'étude et la pratique régulière d'exercices variés et agréables, d'entretenir et d'augmenter les forces physiques, de maintenir la santé, et tout en offrant aux sociétaires des distractions saines et fréquentes, de donner à l'armée, lorsqu'ils y sont appelés, des hommes forts, entraînés, habitués à la discipline, aptes en un mot au dévouement patriotique". La société << la patrie >> de la verrerie de Portieux s'inscrit donc dans un contexte revanchard ; << la patrie >>, << l'avant-garde >>, << la sentinelle >> veillent sur la ligne bleue des Vosges. Le directeur de la verrerie a "la haute surveillance" sur cette société et il en nomme le chef : Raymond Xugney, sous-officier de réserve à la Verrerie de Portieux. Le sous-chef et les gradés sont nommés après examen et sur la proposition du chef. Charles Euséby assure les fonctions de sous-chef 557 . Les exercices ont lieu trois fois par semaine et le dimanche pour le tir et les marches. Une discipline militaire régit la société ; un système d'amendes est prévu pour toute absence sans permission ; pour toute arrivée après l'appel ; c'est à dire après le commandement garde-à-vous ; pour cause d'inattention, mauvaise volonté, provocation d'incidents ou de querelles. Des exclusions temporaires ou définitives pour "infraction grave au règlement, aux lois de l'honneur, de la bienséance" peuvent être prononcées. Tout membre quittant la société pour quelque motif que ce soit doit verser dans la caisse la somme de cinq francs. Vingt et un membres cotisent pour 0,50 franc par mois pour les mois d'octobre, novembre, décembre 1909 et 0,25 franc pour les mois de janvier, février, mars 1913 558 . Au titre des dépenses, on relève un mille de cartouches et des cartons.

A. Richard, adepte de l'escrime, crée une société << la sixte >> pour la pratique de ce sport à la Verrerie. Les dépenses de matériel apparaissent pour la première fois à l'inventaire de 1905. L'usine achète à la manufacture française d'armes de Saint-Etienne : 10 paires de fleurets ; 12 lames de rechange ; 9 gants d'escrime ; 4 plastrons ; 9 masques. En 1932, le sénateur A. Richard crée un challenge qui porte son nom. En avril de cette même année, il offre "un magnifique bronze" qui est tiré pour la première fois à Charmes 559 . La présidence du cercle d'escrime de la Verrerie est assurée par M. Coindreau, chef de fabrication de l'usine.

Les diverses sociétés se développent grâce aux cotisations des membres actifs et des membres honoraires parmi lesquels on trouve les représentants de l'usine ; des dons divers et en particulier de l'assemblée générale des actionnaires. Les sociétés se déplacent fréquemment ensemble ; ainsi, harmonie, trompes, chorale, escrime, gymnastique voyagent-elles à Lunéville en mai 1908 ; les frais de déplacement étant à la charge de l'usine. Ces diverses sociétés créées et présidées par les patrons entraînent l'engagement d'un nombre non négligeable d'ouvriers et d'employés. Elles participent aux événements heureux ou malheureux de la cité ouvrière ; l'harmonie étant, bien entendu, celle qui est mise à contribution le plus souvent. Lors du banquet de fin d'année, les sapeurs-pompiers se joignent aux diverses sociétés. Une photographie prise à la fin des années 1890 représente 31 pompiers revêtus de leur costume et de leur casque. Ils posent devant la pompe à bras. Un autre document datant en 1930, figure 43 pompiers entourant le directeur A. Richard et l'ingénieur R. Jolant. Les tenues vestimentaires et corporelles sont impeccables. Un plumet orne le casque de chaque pompier. On sent la fierté d'appartenir à un corps extrêmement utile, voire indispensable, dans une usine à feu continu. 560

La verrerie qui se dote d'équipes de football en 1930 achète l'équipement pour deux équipes : équipe Hascher et équipe Kribs Louis.

En dehors des temps de travail et des brefs moments de réjouissances, la vie est organisée autour d'activités de subsistance. Comme de nombreux verriers, Eugène Houppert cultive un jardin appartenant à l'usine et un champ situé sur le territoire de la commune voisine de Moriville. Entre deux cités se trouve enserré un terrain qui comprend des jardins, des W.C., souvent un poulailler, des tas de bois coupé après le travail. Comme son père Eugène, Auguste Houppert s'occupe d'un petit champ près des cités, élève oies, poules, lapins, rentre le bois de chauffage et ... coupe les cheveux 561 .

La vie des verriers se déroule dans un espace limité : celui de l'usine où l'on peut espérer gravir quelques échelons et celui contigu des cités et des jardins. La participation aux sociétés, musique entre autres, favorise quelque peu l'évasion au-delà du microcosme verrier. C'est le privilège d'un petit pourcentage d'ouvriers.

Notes
542.

Avenir Républicain du 20.07.1913

543.

Avenir Républicain du 25.10.1906

544.

Mémorial des Vosges du 29.05.1914

545.

Avenir Républicain du 14.06.1914

546.

Année 1910, c'est le moment où le directeur A. Richard devient actionnaire de cinémas parisiens.

547.

Liste des instruments de musique achetés à Nancy : 2 altos ; 2 basses à pistons ut et si.B ; une paire de cymbales ; une clarinette mi.B ; une clarinette si.B ; un taralle avec baguette d'ébène ; deux trombones ut et si.B ; 2 flûtes tierce ; 2 solfèges Rudolphe ; 4 méthodes ; 18 anches pour clarinettes ; 33 gibernes ; une giberne de chef ; un baudrier cuir ; 100 cartons ; 11 morceaux de musique ; 3 sacs clarinettes ; 3 allonges de cornet et 2 morceaux de musique ; une Marseillaise ; 2 pupitres ; 2 étuis de becs pour clarinettes ; 5 douzaines de tampons pour clarinettes ; 53 J 24, A.D.V.

548.

Appointements de Marchand en 1888 ; 53 J 26, A.D.V.

549.

L'harmonie compte 70 membres en 1925.

550.

La musique de Vallérysthal a été créée en 1883.

551.

Célestin Gérard, dessinateur, né en 1872 est entré à l'usine en 1888.

552.

Statuts de la société de pêcheurs à la ligne ; 7 T 22, A.D.V.
Liste des membres fondateurs : Richard Adrien ingénieur ; Lacombe André chef de fabrication ; Richier Aimé employé ; André Emile employé ; Paul Henry employé ; Germain Albert employé ; Cossin Henry employé ; Jaeger Jules employé ; Conrard Emile peintre décorateur ; Richy Robert peintre décorateur ; Hubert Guillaume verrier et Hubert Louis tailleur sur verre ; 7 T 22, A.D.V.

553.

Avenir Républicain du 17.06.1906.

554.

La société de pêche de la filature de Vincey a été créée en 1899.

555.

Statuts de << la Patrie >> ; 8 M 163, A.D.V.
La société existait préalablement au dépôt des statuts comme le prouvent des extraits de comptes pour le 4ème trimestre 1909. Elle apparaît pour la première fois à l'inventaire de 1906-1907.

556.

Statuts de la société << l'avant-garde >> de Portieux ; 7 T 9, A.D.V.

557.

Raymond Xugney, employé à l'économat, né en 1877 est entré à l'usine en 1890.
Charles Euséby, tailleur, né en 1876, est entré à l'usine en 1891.

558.

Liste des 25 membres de << la Patrie >> en 1913 : leur âge s'échelonne de 13 à 21 ans ; la plupart sont mobilisés pendant la première guerre mondiale ; les deux plus âgés qui encadrent le groupe : Raymond Xugney né en 1877 et Charles Fégelé né en 1868 sont mobilisés dès le 2 août 1914.

559.

Challenge A. Richard : Avenir Républicain du 10.04.1932.

560.

En 1920, l'usine achète à Paris : vareuses de drap bleu, pantalons gris et casquettes forme marine pour l'Harmonie ; tuniques de drap bleu, pantalons gris, cols blancs, casques de cuivre pour les pompiers ; 53 J 45, A.D.V.

561.

Témoignage de madame J. Vilmain, née Houppert.