5 - Les ententes entre maîtres de verreries

5.1 - Le rachat de verreries

On se souvient qu'en 1871, le conseil d'administration avait hésité entre le rachat de Portieux et celui de Montferrand. Cette dernière usine tardant à répondre, Vallérysthal faisait l'acquisition de Portieux. On se rappelle également que la verrerie de Montferrand était toujours à vendre en 1880 et que la société après bien des hésitations devait renoncer à en faire l'acquisition et qu'en définitive l'usine s'éteignait pour perdre définitivement sa vocation verrière.

Tout au long de notre période, Portieux se voit proposer, soit par l'intermédiaire du président de la chambre syndicale des maîtres de verreries, soit directement par les responsables des usines, l'extinction ou le rachat de verreries.

Ainsi, en 1883, Duponchel à Sars Poteries 851 qui propose sa verrerie à la vente se voit opposer un refus de la part du conseil d'administration. Quatre années plus tard, les administrateurs se penchent sur l'acquisition de la verrerie de Bar-sur-Seine 852 . Brocard, banquier et propriétaire de la verrerie traite par le biais de X. Mougin. L'affaire ne trouve pas de conclusion positive. Portieux prend sa part proportionnelle en 1897 dans l'extinction de la verrerie d'Arques. En 1905, c'est la verrerie de Croismare 853 qui est mise en vente. Bien qu'elle soit en mauvais état, le conseil d'administration ne souhaite pas se désintéresser de l'avenir de cette usine. Des bruits courent sur "la formation d'une société de gros capitalistes décidés à reprendre et à reconstituer cette verrerie décadente". Portieux entre en pourparlers avec d'autres verreries pour acheter et éteindre cette usine. La combinaison ne trouve pas d'adhérents. Portieux ne pouvant dépenser seule 74.000 francs renonce à l'acquisition. A. Richard et deux administrateurs se rendent néanmoins à l'adjudication afin de suivre les opérations de vente et recueillir des informations utiles à une éventuelle stratégie de vigilance. En 1911, alors que l'usine vosgienne ne suffit plus aux commandes et qu'il faut "recourir à des expédients pour ne pas mécontenter la clientèle", des verreries françaises connaissent de sérieuses difficultés faute en partie d'avoir su se moderniser. En cette année, trois verreries s'offrent à la vente. Il s'agit à nouveau de Croismare, de Laignelet près de Fougères et de Fains près de Bar-le-Duc. En cas de rachat, l'objectif consiste à renforcer le personnel de Portieux en procédant à un déplacement des ouvriers de la verrerie en question. Vu le mauvais état d'esprit des ouvriers de Croismare qui de surcroît "n'ont pas l'habitude d'un travail sérieux et régulier", on renonce à s'adjoindre cette usine.

A. Richard sert d'intermédiaire entre le conseil d'administration et Henry Chupin, maître de verrerie à Laignelet près de Fougères (Ile-et-Vilaine) dans le but de faire de la société le principal actionnaire, 1500 actions possédées sur 2800. Le conseil d'administration refuse car Portieux ne peut songer à transformer Laignelet sans soulever de sérieuses discussions avec les autres actionnaires. Il convient aussi de considérer trois éléments complémentaires : un mauvais état d'esprit règne dans le personnel de Laignelet, l'usine se trouve éloignée de Portieux et ne peut par conséquent être contrôlée efficacement, les affaires difficiles ne permettent pas l'agrandissement des usines. Le conseil d'administration avance ce dernier argument pour conduire A. Richard à renoncer à son projet alors que la société prospère 854 . Avant de revenir sur l'achat de la verrerie de Fains qui décrit parfaitement les intentions de Portieux dans ses stratégies de rachat de verreries, notons encore, en 1911 toujours, la suggestion de Karl Vopélius de Sulzbach. Ce dernier explique à A. Richard qu'une fabrique de verres concaves située à Constantinople 855 se trouve en difficulté, étant mal gérée ; or, elle a toujours bien fonctionné depuis de nombreuses années. Son propriétaire Modiano, un fabricant de Trieste souhaite entrer en relation avec une verrerie française qui prendrait la direction sans apport d'argent. L'usine présente des avantages non négligeables. Elle se situe près du port, occupe 400 ouvriers, utilise du charbon anglais et vend pour un chiffre d'affaires d'un million de couronnes. C'est surtout le système de vente qui reste à organiser. Posséder une telle usine permettrait de conquérir le marché d'Orient mais la politique de la société consiste à regarder d'abord sur le territoire français et dans un rayon proche de ses propres usines. Il est possible d'acheter, mais à la condition de bien tenir la nouvelle usine en mains, comme ce fut le cas de Vallérysthal pour Portieux. Cette affaire ne se conclut pas positivement.

En mars 1911, A. Richard entre en pourparlers avec Denizot, maître de verrerie à Fains (Meuse) pour le rachat de cette usine 856 .

Denizot que des liens d'amitié unissent à A. Richard vient de traverser une période difficile sur le plan de la santé. "(...) Atteint de paralysie de la gorge entraînant l'aphonie, douleurs de tête, amnésie des noms, des chiffres, tremblement de nerfs (...)", les médecins lui prescrivent le repos absolu. Après s'être reposé à La Charité (Nièvre), il rentre chez lui mais ne peut plus s'occuper de la direction de ses affaires. Son beau-frère, capitaine, prend une permission pour surveiller l'usine durant quelques temps. Cependant, sur l'ordre formel de ses divers médecins, il envisage de se débarrasser le plus vite possible de ses responsabilités dans ses affaires : verrerie, confiturerie, économat... Il souhaite devenir un administrateur dans la nouvelle société qui se constituerait afin d'éviter "tout grand effort mental". A. Richard, le premier informé des intentions de son ami Denizot, prépare ses arguments afin de convaincre le conseil d'administration de la nécessité de s'adjoindre Fains.

En 1907, alors que Portieux se trouve dans l'impossibilité de livrer en temps normal les commandes qu'elle a en carnet, A. Richard demande au conseil d'administration s'il ne croit pas nécessaire de songer à étendre le chiffre de production par l'achat d'une verrerie en France, aussi rapprochée que possible de Portieux dont ce serait en quelque sorte "l'émanation et la banlieue".

Le conseil d'administration, à cette époque, ne voyant dans la marche des affaires qu'un emballement passager ne pense pas devoir suivre cet ordre d'idées. Il prescrit plutôt la création d'un cinquième four. Ce four à six pots est mis à feu en décembre 1908 et fonctionne jusqu'en juin 1909. Deux éléments en précipitent l'arrêt : à cette époque éclate la crise américaine renforcée pour Portieux par l'abandon d'une certaine partie de la clientèle qui, lasse d'attendre des commandes remises depuis plus d'un an va frapper à la porte d'autres usines. Le carnet de commandes se décongestionne et les événements semblent donner raison au conseil d'administration. Pourtant, en augmentant Portieux d'un four et demi en quatre ans, la main-d'oeuvre tarit. Les jeunes gens bénéficient d'un avancement plus rapide mais à brève échéance, les vides ne peuvent être comblés lorsque les ouvriers arrivés au terme de leur carrière font valoir leur droit à la retraite. L'usine ne songe pas à faire appel à la main-d'oeuvre extérieure appliquant le principe "qu'en verrerie plus que dans toutes les autres industries, le bon verrier reste solidement attaché à son usine, la mauvaise main seule changeant volontiers de résidence et même de métier". Portieux éteint son petit four alors que la crise bat son plein. Elle n'en subit pourtant aucune répercussion.

La reprise se dessine largement en 1911. Portieux sur le point d'être débordée donne l'ordre à ses représentants de ne plus faire de clientèle nouvelle.

En mai 1911, Jules Bloch écrit à A. Richard : "(...) nous regrettons de constater la lenteur des livraisons de vos ordres. Déjà il y a deux ans, nous avons dû perdre des clients qui ne pouvaient pas attendre pendant une année entière ou plus la livraison de leurs ordres. Si vous n'avez pas pu trouver le remède nécessaire nous allons être bientôt dans l'impossibilité de satisfaire notre clientèle et de laisser celle-ci aller à la concurrence (...) 857 !

L'usine est même obligée de surseoir à l'envoi de représentants au Japon et aux Philippines. Des retraites en nombre important se produisent chez les verriers. Portieux fait venir des familles nombreuses d'Alsace-Lorraine mais cela ne suffit pas à combler les brèches ouvertes dans le personnel ouvrier. Il faut pourtant du temps pour transformer les jeunes gens en ouvriers capables d'exercer parfaitement le métier. Afin d'éviter une stagnation et de perdre une partie de la clientèle, sur la base de l'argumentation déployée A. Richard relance l'idée de l'acquisition dans les parages d'une verrerie. C'est bien sûr de celle de Fains qu'il s'agit 858 . Cet achat entre, selon lui, dans les principes du conseil d'administration : position géographique et surtout bon état d'esprit du personnel. Ce dernier au nombre de 140 se décompose ainsi :

  • une grande place pour gros articles limonadiers :11 ouvriers,
  • trois grandes places pour articles limonadiers courants :30 ouvriers,
  • une grande place de rognés et chopes:7 ouvriers,
  • trois grandes places de calottes (verres à pied) :27 ouvriers,
  • deux demi-places de calottes (verres à pied):8 ouvriers,
  • quatre places de trois souffleurs pour gobelets ou chopes :12 ouvriers,
  • quatre places de relais pouvant souffler des calottes,
  • mouler au moule ou faire de la petite moulure à la presse :10 ouvriers,
  • quatre places de moulure à la presse :29 ouvriers,
  • deux petites places de presse :6 ouvriers,

Fains possède trois fours Boétius dont deux sont allumés en permanence. Le troisième est allumé avant l'extinction du premier. Le chauffage exige en moyennes journalières : 3480 kilogrammes de charbon du nord pour chaque four de douze pots. On enfourne 6300 kilogrammes de composition par four. Le rafraîchissement des moules à l'air comprimé y existe alors qu'il n'est encore qu'à l'état de projet à Portieux.

Avec 95 ouvriers, un four Siemens de l'usine de Portieux produit 800.000 francs alors que deux fours Boétius procurent seulement 559.000 francs en 1910 à Fains. En cas de rachat, il convient donc de remplacer les fours. Quant aux ateliers de coupage, rebrûlage, ils sont bien outillés pour suivre la production de la halle. A. Richard qui visite l'usine ne trouve pas de remarque particulière à faire à ces ateliers. "On y travaille normalement, le personnel y semble suffisant, les appareils valent ceux de Portieux". Le directeur décrit les autres ateliers et donne son avis quant aux équipements à opérer. A la taillerie, il y a huit chantiers de tailleurs qui sont suffisants puisqu'ils supportent de fréquents chômages. Pour transformer radicalement la qualité des articles, A. Richard propose d'installer immédiatement quatre machines à tailler les côtes plates et quatre autres à tailler les olives. La gravure chimique comporte trois machines à guillocher "l'impression y est nulle" ; "tout reste à faire" pour cette branche qui est devenue si importante à Portieux. L'atelier de réparation des moules est assez bien outillé et est dirigé par un chef "très intelligent et débrouillard".

Les magasins sont médiocrement installés. Les chambres de compositions n'existent que de nom. La poterie n'a pas de pots d'avance, tout au plus une quinzaine alors que Portieux possède une réserve de six cents pots. L'usine à gaz est l'équivalent de Portieux ; elle fonctionne à l'huile par le système Mertz. Les bureaux ne présentent pas un aspect fonctionnel mais il en est de même à Portieux ajoute A. Richard. Le directeur en cas d'achat de Fains ne saurait se contenter d'un statu quo ; aussi propose-t-il un programme dont voici résumées les grandes lignes :

  • construction d'une nouvelle halle avec un four Siemens et une double batterie de générateurs à gaz. Il faut compter dix-huit mois avant que ce four soit en mesure de fonctionner ;
  • installation immédiate de machines à tailler ;
  • installation complète d'un atelier de gravure chimique capable de produire les mêmes guillochages et impressions qu'à Portieux ;
  • agencement d'une chambre de compositions et installation ultérieure d'une mélangeuse.

Le remaniement des ateliers suivrait et se ferait au fur et à mesure des besoins. La poterie serait supprimée à Fains en tant que fabrique de pots et de pièces de fours ; elle ne conserverait que la préparation de terres grossières pour les réparations journalières ; la poterie de Portieux alimenterait facilement la nouvelle usine avec son stock de pots et sa briqueterie.

La direction commerciale et technique de l'usine resterait à Portieux, ce qui entraînerait la suppression d'une direction coûteuse. La surveillance courante serait confiée à un chef de fabrication ; celui de Fains "intelligent et capable" complèterait son éducation à Portieux. La comptabilité entière se ferait à Portieux ainsi que les factures à la clientèle ; un seul employé de bureau suffirait à Fains. L'usine meusienne vendrait sa production. Fains produirait des articles courants, laissant à Portieux la fabrication de l'article plus soigné, tel que l'article pour les Etats-Unis par exemple. A. Richard détaille la production possible de Fains :

  • des gobelets au souffle unis ou taillés demandés en grande quantité par la clientèle et pour lesquels Portieux doit démonter chaque jour jusqu'à six places de verres dans les halles, en ralentissant la fabrication plus rémunératrice du verre à pied ;
  • deux ou trois séries seulement de verres à pied unis et taillés à la machine choisis parmi les plus courants et les plus demandés ;
  • le service pour limonadiers ;
  • de la moulure de toutes les sortes.

A. Richard place une grande espérance dans la réussite de cette affaire pour laquelle il s'est grandement mobilisé. La motivation de Portieux est d'autant plus importante que deux verreries se trouvent sur les rangs pour acquérir Fains : Daum de Nancy et Bayel. L'aboutissement avec le premier peut être accepté mais on se méfie d'une fusion avec Bayel, usine alors en pleine prospérité. Le conseil ne suit pas le directeur et repousse l'achat de Fains si le travail doit y être continué. Il envisage l'achat du seul point de vue de la main-d'oeuvre qui doit être transportée à Portieux. Le conseil d'administration manifeste donc l'intention de reprendre Fains sans dépasser 200.000 francs à l'exclusion des marchandises en magasin, des bâtiments de l'usine, des fours, du matériel et des maisons d'habitation. Il est possible de reprendre les divers approvisionnements charbons, sables, matières premières, terres réfractaires avec une remise de 15 %, le tout rendu franco à Portieux. La proposition de prix évolue sensiblement en juillet. Jules Bloch qui sert d'intermédiaire annonce un montant de 250 à 300.000 francs 859 . De la comparaison faite avec les propositions des autres amateurs, il s'ensuit que celles de Portieux sont seulement équivalentes. Fains ne veut pas interrompre les pourparlers avec les autres verreries et l'affaire, sous une forme ou sous une autre échappe à A. Richard.

La soixantaine d'ouvriers sur laquelle on comptait pour faire fonctionner le cinquième four à six pots qui devait passer à douze pots, va faire défaut.

Fains fusionne avec Bayel 860 .

Fin 1913, Legras président de la chambre syndicale des maîtres de verreries de France propose à A. Richard le rachat de la verrerie de Gondoles à Choisy-le-Roi. Le directeur qui n'a jamais entendu parler de cette usine pense qu'elle n'offre pas d'intérêt pour la société 861 . La chambre syndicale de la gobeleterie l'achète pour l'éteindre et Portieux paie sa part soit 600 francs.

Ces exemples illustrent les processus mis en place pour éteindre ou racheter des verreries. Portieux participe à l'extinction mais, alors que les sollicitations apparaissent nombreuses, il n'est plus question pour le conseil d'administration d'annexer une nouvelle usine. La force de production de la société suffit ou plutôt on préfère doter les deux usines de Portieux et de Vallérysthal d'outils de production d'une efficacité supérieure. Après la première guerre mondiale, d'autres propositions sont faites à la société qui n'aboutissent pas. Ainsi, en 1922, le conseil d'administration se pose la question de l'achat de la verrerie de Goetzenbrück "exposée dans la zone de l'Est" 862 . Pour remonter l'usine, il faut "un homme très compétent et énergique". Le conseil se souvient des difficultés rencontrées avant la guerre par Vallérysthal pour recruter un directeur ; "on a comme bon personnel, sauf exceptions très rares que celui qu'on forme". Ce souvenir décide le conseil à renoncer à cette offre d'achat. La société s'est déjà intéressée à l'usine de Goetzenbrück en 1914. Cette verrerie occupait alors 825 ouvriers et en outre près de 160 travaillant à domicile (polisseurs).

En 1924 863 et 1927 864 , le rachat de Meisenthal est à l'étude par le conseil. En 1924, A. Richard ne montre aucun enthousiasme pour cette absorption. Il est plutôt partisan d'un mariage avec Bayel pensant que cela donnerait des résultats intéressants. Ces deux usines de Portieux et de Bayel font d'après lui "la pluie et le beau temps à la chambre syndicale".

En mars, après de longues tractations, les pourparlers sont rompus ; par contre, P. Gilliot ingénieur à Vallérysthal accepte la direction de Meisenthal 865 . Cet ingénieur qui a été quelque temps en poste à Portieux également est à l'origine du refus d'André Gérardin, président du conseil d'administration, de reprendre cette question qui surgit à nouveau en novembre 1927. Le président n'accepte pas le passage d'une usine à l'autre. Les maîtres de verreries sont inquiets lorsque se préparent des unions entre usines puissantes ; par exemple au moment où court le bruit d'une fusion possible entre Bayel et Vannes-le-Châtel en 1927 866 . Les verreries dynamiques saisissent toutes les occasions de se renforcer. Au cours de l'été 1931, des contacts se nouent entre Bayel-Fains et Portieux. A. Richard se voit proposer une participation à l'usine de Genlis, à 17 kilomètres de Dijon. Genlis fabrique automatiquement gobelets moulés, pots à confiture, bocaux. Il ne donne pas suite à cette affaire mais suggère au président A. Gérardin une union avec Vannes-le-Châtel et Vierzon 867 . Veut-il contrecarrer les projets d'âpres concurrents que sont Bayel-Fains ?

La situation financière allant déclinant à partir de 1931, on n'évoque plus de combinaisons quelconques.

Durant les années de forte réussite commerciale, dans une période de pénurie de main-d'oeuvre, ce qui intéresse avant tout la société c'est la conquête d'un personnel qualifié. En fait, ce souhait qui consiste à acheter une force de travail n'est jamais réalisé.

Le recrutement de la main-d'oeuvre dans la décennie de début de siècle pose d'énormes problèmes aux directeurs X. Mougin puis A. Richard. Ils cherchent tous deux des solutions de substitution à un recrutement traditionnel, ce qui crée des situations conflictuelles.

Notes
851.

Bar-sur-Seine : la verrerie fabrique services de table, gobeleterie, articles limonadiers, articles de fantaisies... Elle possède des cabinets d'échantillons à Paris, rue Hauteville ; à Marseille, rue Petit-Saint-Jean ; à Lyon, rue Fénelon ; à Toulouse, rue Pasteur ; à Alger, rue Mogador.

852.

Croismare : verrerie située près de Lunéville (Meurthe-et-Moselle). En 1908, Hinzelin en est le directeur général. Source : bulletin de la chambre syndicale des maîtres de verreries.

853.

Laignelet ; 37 J 24, A.D.M.

854.

Verrerie de Constantinople ; 53 J 714 ; 1911 ; A.D.V.

855.

Verrerie de Fains : en 1908, on trouve comme propriétaires Mme Vve E. Duhoux et A. Denizot-Duhoux. Source : bulletin de la chambre syndicale des maîtres de verreries.
Les tractations menées par Richard nous sont livrées par la correspondance de Denizot et par un rapport de A. Richard pour le conseil d'administration (brouillon de rapport daté du 17 juin 1911) ; A.P.

856.

Lettre de J. Bloch à A. Richard ; A.P.

857.

Verrerie de Fains : voir plan en annexe pp 696-697.

858.

Conseil d'administration de juillet 1911.

859.

En 1919, Bayel-Fains fusionne avec Meisenthal ce qui donne aux trois usines une force de production équivalente à celle de Portieux et Vallérysthal.

860.

Lettre de A. Richard de novembre 1913 à propos de Gondoles ; 53 J 714, A.D.V. et annexe p 698.

861.

Goetzenbrück, verrerie située au sud de Bitche (Moselle). Elle fabrique des verres de montre. Son rachat : conseil d'administration du 22 juin 1922 ;

862.

37 J 26, A.D.M.

863.

Conseil d'administration du 22 mars 1924 ; 37 J 26, A.D.M.

864.

Lettre de A. Richard du 4 avril 1924 ; 53 J 714, A.D.V.

865.

P. Gilliot est un temps à Portieux. Lorsqu'il quitte Vallérysthal en 1924 pour Meisenthal, c'est Auguste Moulin qui lui succède.

866.

Conseil d'administration de décembre 1927 ; 37 J 26, A.D.M.

867.

Lettre de A. Richard à A. Gérardin président du conseil d'administration, en juillet 1931 ; 53 J 714, A.D.V.