Elections de 1902 : Avenir Républicain du 27 avril 1902
Paroles et musique de KIKIVEU - PA -D'GOTIE
AIR : Mon p'tit Nicolas
- 1er couplet
- Vrais républicains
- Voici bientôt l'heure
- D'voter pour Mougin
- Et d'mettre en demeure
- Ce pauvre Gautier
- D'bien vite vite se cacher.
- S'il ne veut assez ) bis
- Nous faire rigoler )
- 2ème couplet
- L'chevalier Gautier,
- Sans avoir la chance
- D'être député
- Pourra, c'la compense
- Aller près d'Nancy
- Dans un tilbury
- Et se faire nommer ) bis
- Par les alliés... nés )
- 3ème couplet
- V's'auriez bien mieux fait
- D'rester capitaine,
- S'avez démissionné,
- L'armée n'a pas d'veine.
- Du premier Léon
- Souvenez-vous donc,
- Vous pourrez r'passer ) bis
- S'rez pas député )
- 4ème couplet
- C'est Monsieur Mougin
- Qui aura la pomme
- Et nous ce pantin
- De Monthureux-sur-Saône
- Qui s'sert d'mélinite
- Pour le faire danser
- Aussi d'eau bénite ) bis
- Pour se purifier )
- 5ème couplet
- D'être député
- Ce n'était qu'un rêve,
- Je s'rai black boulé,
- Que vite on m'achève,
- Ma tête va éclater,
- J'nai plus d'tranquillité
- On va m'enterrer ) bis
- Si ça doit durer )
- 6ème couplet
- Gaiement, mes amis,
- Allons tous à l'urne,
- Et qu'not' bulletin mis
- Renvoie dans sa turne
- L'faux républicain
- Qui n'march'pas pour rien,
- Allons au scrutin ) bis
- Bons républicains )
A la suite de la déclaration de candidature de Gautier, l'Avenir Républicain imagine un drame politique en trois tableaux intitulé "le candidat malgré lui".
Ci-dessous le premier de ces trois tableaux :
- Gautier, Belle Maman.
- Gautier renfrogné et triste
- Seigneur, ayez pitié de moi. Donnez moi la paix, la tranquillité, un bon appétit et du sommeil
- Belle maman entrant
- Mon gendre, vous allez sauver la Fance !
- Vous allez être député !
- Gautier
- Belle maman, j'ai encore bien mal à la tête.
- Vous savez que j'ai été très souffrant dans le temps.
- Belle maman
- Vous serez député, mon gendre. Votre tête n'est qu'un accessoire, mais je veux un gendre député.
- Gautier sanglotant
- Vous me ferez mourir, j'ai mal à la tête, vous dis-je.