2-4. Les limites de l’action uvéfiste.

L’activisme dont fait preuve l’U.V.F. à propos de vélocipédie militaire contraste avec son atonie en matière de définition et de défense du droit de circulation. L’Union n’assiège pas les sphères administratives pour préciser les prérogatives et les obligations des cyclistes vis à vis de la loi et des autres usagers de la route, ni pour faire valoir une uniformisation des règles qui varient alors d’une ville à l’autre. Tout au plus, par la plume d’E. Dumolard, demande-t-elle en 1885 l’abrogation de l’article 4 de l’ordonnance édictée par le préfet de police de Paris en novembre 1874 et qui interdit la circulation des vélocipèdes de façon permanente sur trente-deux voies ou places de la capitale et occasionnellement dans les rues comprises dans le périmètre des Halles à cause de leur fréquentation intense ou de leur mauvais état 273 . Les arguments avancés - amélioration de la maniabilité des machines, contradiction entre certaines permissions et certaines interdictions, exemple permissif de Londres…- n’amènent qu’un assouplissement de la circulation dans le Bois de Boulogne 274 . En 1887, le refus du préfet de donner suite “ à une pétition de bicyclistes parisiens ” que soutient l’U.V.F. 275 , confirme que le rapport de force est défavorable aux cyclistes. L’Union échoue de même dans ses tentatives pour obtenir des tarifs préférentiels auprès des compagnies de chemin de fer 276 . Il est vrai que les efforts de légitimation par la vélocipédie militaire sont tardifs et que pour constituer un groupe de pression efficace, l’U.V.F. est d’abord desservie par son effectif étriqué.

Graphique 7. : Les sociétés affiliées à l’U.V.F. (1881-1887).

Sources : Le Sport vélocipédique, 1881-1886, Le Véloce-Sport et le Veloceman, 1887.

En 1881, seules huit des douze sociétés présentes au congrès fondateur s’affilient, pour un total de 149 membres. L’exercice suivant, l’Union qui ne compte plus que la Société vélocipédique métropolitaine et le Bicycle-club de Lyon doit sa survie à la tenue, à Grenoble, en parallèle au congrès annuel, d’une “ assemblée des sociétés vélocipédiques de France ” qui décide de “ reconstituer ” la fédération 277 . De 1883 à 1886 l’effectif retrouve son niveau initial et varie entre huit et dix associations, mais les adhérents progressent de 700 à 1122 dont 510 “ montés ” et 42 individualités. Cette catégorie prévue par les premiers statuts sous le nom de “ vélocipédistes indépendants ”, puis supprimée en 1882 est rétablie par l’assemblée de 1885 afin de permettre, entre autres, aux cyclistes appartenant à des clubs qui ne peuvent pas s’affilier faute de grouper plus de 20 personnes - l’U.V.F. n’admet, alors, que les sociétés approuvées par l’État -, de le faire. L’intégration des membres individuels au sein de l’U.V.F. s’améliore quand, en 1887, leur est octroyé le droit d’élire des délégués au congrès, mais leur influence est loin de contrebalancer - ils ne sont que 93 - celle des clubs qui connaissent un quasi-doublement de leur nombre : 19, soit environ un cinquième du total français.

Grâce à cet essor, les recettes s’améliorent. Le seuil des 3000 francs est dépassé alors qu’en 1886, elles ne frôlaient que les 1500 francs et qu’auparavant elles n’atteignaient pas les 1000 francs 278 . L’Union ne peut en effet compter que sur les contributions imposées à ses sociétés. D’abord fixée à 2 F.50 par adhérent, la quote-part est établie à 10 % de cotisations encaissées par le club à partir de 1883 puis à 1 F. par membre en 1886. Toutes les individualités paient alors 5 F. 279 . Les premiers statuts distinguaient les membres appartenant à un club non-unioniste (5 F.) des véritables indépendants (10 F.).

De l’insuffisance des recettes découle un équilibre budgétaire fragile et surtout des moyens d’action réduits. Ce n’est que parcimonieusement qu’est rémunérée la personne employée à partir d’octobre 1884 pour venir en aide au secrétaire. D’abord appointée 15 F. par mois, elle voit ses émoluments doublés en 1885. En 1887, 600 F. sont votés pour payer le secrétaire. L’Union, incapable de louer un local, dépend du bon vouloir de la Société vélocipédique métropolitaine ou de l’un ou l’autre de ses dirigeants pour réunir son comité exécutif. Plus grave, elle ne peut éditer son propre bulletin et doit, pour faire paraître ses communiqués officiels, composer avec les revues commerciales : dans un premier temps, le Sport vélocipédique, puis la Revue du Sport vélocipédique - résultat de la fusion du Sport vélocipédique et de la Revue vélocipédique du rouennais F. Gébert en novembre 1886 - et enfin le Véloce-sport (1887). Certains propriétaires de ces périodiques, directeurs ou journalistes, occupent du reste des postes plus ou moins importants au sein de l’Union : H. Pagis cumule le poste de secrétaire de l’U.V.F. et celui de directeur du Sport vélocipédique, M. Lanneluc-Sanson, propriétaire du Véloce-sport, est porté à la vice-présidence en 1886. Le choix du Véloce-sport au congrès de 1887 s’accompagne d’une amélioration sensible : le bulletin passe à quatre pages encartées dans le premier numéro du mois de la revue. Le Véloce-sport s’engage à le servir gratuitement à tout individuel et aux sociétés à raison d’un exemplaire par tranche de vingt membres. Le congrès concède également à M. Lanneluc-Sanson la publication de l’Annuaire dont il prend tous les frais à sa charge mais recueille tout le bénéfice des “ annonces commerciales ” et le produit de la vente à raison d’1 F. le volume 280 . L’U.V.F. trouve ainsi le moyen de pérenniser un ouvrage dont la première édition a creusé un trou de près de 1000 F. responsable du déficit des budgets de 1886 et 1887.

L’absence d’une instance de décision efficace et rapide amplifie les difficultés de l’Union. Le comité reste tributaire des résolutions du congrès annuel jusqu’en 1884, date à laquelle l’institution d’un conseil permanent permet d’accélérer les procédures. Le nouvel organisme, composé d’un délégué par société et doté des mêmes prérogatives que le congrès peut être consulté à tout moment et, originalité du système, seulement par correspondance. Chaque délégué fait parvenir son avis dans les quinze jours. Les querelles intestines, presque permanentes, ne sont pas pour autant réglées. La vive lutte d’influence entre Parisiens et provinciaux, surtout ceux du Sud-Ouest aboutit au dédoublement de la vice-présidence entre les deux partis. Les premiers s’accommodent mal de la suprématie du congrès puis du comité permanent. La mainmise des délégués de la capitale sur les rouages essentiels du comité exécutif agace les seconds. Les tensions s’exacerbent également au sein des uvéfistes de la capitale à la suite de l’adhésion en 1884 du Sport vélocipédique parisien dont le président, P. Faussier, supporte mal que le congrès choisisse comme organe officiel le Sport vélocipédique de son rival H. Pagis, président de la Société vélocipédique métropolitaine. P. Faussier débute alors avec le soutien de la Revue vélocipédique une campagne réclamant la réunion d’une assemblée de toutes les sociétés de France. Passe d’armes somme toute banale, mais qu’exploite A. Menetière, membre et imprimeur du Véloce-club béarnais, pour annoncer la constitution d’une nouvelle fédération, l’Alliance vélocipédique de France. Son programme tient en deux thèmes : participation directe de tous les clubs à la réglementation et aux décisions et surtout gratuité de l’affiliation 281 . L’A.V.F. insiste sur le coût de la cotisation demandée par l’U.V.F. au vu du peu d’avantages qu’en reçoivent les sociétés adhérentes. L’Union répond à la critique d’une part en élargissant l’éventail de ses grandes épreuves annuelles et d’autre part en accordant, à titre de dédommagement, un prix à chaque société unioniste n’en faisant pas courir (décisions du congrès de 1885). Quoiqu’il en soit, si l’A.V.F. sait se faire entendre, si elle réussit, prétend-elle, à grouper jusqu’à quinze sociétés 282 dont le Sport vélocipédique parisien est la figure de proue, elle reste au stade de lien théorique qu’aucun congrès, qu’aucune assemblée ne vient concrétiser. Dans son rapport moral au congrès de 1886, le vice-président de l’U.V.F., F. Ladevèze, résume bien l’épisode : ‘“ À une heure critique, on poussa le fameux cri “ Caveant consules ”, mais le général sans armée qui s’était mis en campagne fut obligé de regagner sa tente et nous voyons tous les jours les quelques soldats qui lui furent fidèles refuser successivement leur confiance à son étoile méridionale. Je ne dirai plus qu’un mot de l’Alliance : elle a vécu ! ”’ 283 .

À l’opposé de son engagement au niveau de la compétition, l’action de l’U.V.F. en matière de tourisme présente un bilan négatif. L’alignement des statuts de la fédération sur le modèle anglais du Bicycle Touring Club, ne suffit pas à générer de bons résultats. L’Union tente d’améliorer le maillage consulaire en étoffant la hiérarchie binaire (chef-consul et consul) de départ par l’instauration en 1885 d’un consul général et en 1886 de vice-consuls. Les responsabilités territoriales de chaque échelon deviennent alors : la France (consul général), la région (chef-consul) 284 , le département (consul), la ville (vice-consul). Même si le mandat de ce personnel est illimité - sauf entre 1883 et 1885 où il est annuel - le comité exécutif contrôle le dispositif : nominations et révocations dépendent de lui 285 et le consul général doit lui soumettre, avant envoi, toutes les instructions qu’il destine à ses subalternes. Le mouvement de mise en place de la structure débuté en avril 1881 avec la nomination de quatre chefs-consuls 286 ne comble pas toutes les espérances. Trois ans plus tard, le corps groupe seulement 35 membres et en 1887, 51 répartis sur 32 départements 287 . Les rapports circonstanciés sont rares, d’ailleurs l’Union annualise leur envoi (1887) auparavant trimestriel et le comité juge alors que ‘“ dans le personnel des consuls, il y en a à peu près un quart qui s’acquittent consciencieusement de leur devoir ”’ 288 . Par ailleurs, l’implication touristique de l’U.V.F. se borne à la remise de diplômes à MM. Jacquot et ‘Payet “ pour leur pratique du tourisme et leurs remarquables relations de voyage ’ 289 ou à l’adoption d’un costume officiel de touriste, facultatif et simple reprise de celui de la S.V.M…. (congrès de 1887). Par contre pas la moindre édition d’une carte ou d’un guide pour touriste, au grand dam de M. Jacquot, premier consul général (mai 1885) et chaud partisan d’une telle publication. Lui qui depuis 1875 recueille des notes très détaillées sur les routes de France, s’adresse aux uvéfistes et plus particulièrement au personnel consulaire pour qu’ils lui fassent parvenir des renseignements sur leur région. Le promoteur imagine un ouvrage le plus complet possible qui, divisé en 14 régions (10 pour la France et 4 pour l’étranger : Alsace-Lorraine, Pays de Bade, Suisse et Haute-Italie) comportera une description technique de chaque itinéraire - distance entre les localités, état du sol, inclinaisons du terrain - et des renseignements d’ordre pratique - adresse des mécaniciens, des bonnes tables et des hôtels. Les points touristiques ne seront que signalés et non décrits, A. Jacquot ne cherchant pas à concurrencer les guides Joanne ou Baedeker. Ni les consuls, ni les simples adhérents ne répondent à son appel. ‘“ Sauf de rares exceptions fournies par des hommes d’intelligence et de dévouement, la masse consentait bien à recevoir un livre … mais ne voulait aider ni à le créer ni à le publier ! ”’ ‘ 290 ’ et l’Union, entravée par ses faibles disponibilités financières et son absence de volontarisme, ne peut et ne veut assumer une telle charge. Après l’échec de la souscription ouverte au congrès de 1887 dans le but de subvenir aux frais de tirage, le guide sera finalement publié par fragments de deux à trois pages dans l’incontournable Véloce-sport 291 . Piètre bilan pour une U.V.F. qui, loin d’apparaître comme la référence pour les touristes, subit à plusieurs reprises leurs critiques. Tout juste peut-elle, pour masquer son manque de dynamisme, se retrancher derrière la sortie depuis 1887 de son annuaire qui entre autres renseignements contient quelques éléments utiles aux voyageurs tels qu’une liste partielle d’hôtels, de mécaniciens ou de conseils d’ordre pratique.

Notes
273.

Dans son ordonnance du 9 novembre 1874, le préfet de police Renault essaie de trouver un terme moyen, confronté qu’il est à des Parisiens qui lui ont adressé des plaintes à la suite d’accidents causés par des vélocipèdes et aux “ intérêts sérieux ” liés à l’ “ utilité réelle ” du nouvel engin. L’interdiction frappe surtout les voies du centre de la capitale, ainsi que les Champs-Élysées et les grands axes qui y aboutissent. Préfecture de police, Ordonnances et arrêtés émanés du préfet de police (1869-1875), Paris, 1876. Le texte de l’ordonnance figure également dans certains annuaires de l’U.V.F. comme celui de 1892, p. 217 ou encore dans le fonds des Archives départementales du Loir-et-Cher, 4M 205, du fait d’une demande de renseignements formulée par le préfet de Blois.

274.

Archives de la préfecture de police de la Seine, DA 39, Pétition du 10 avril 1885. L’article 6 du règlement du Bois de Boulogne restreint la circulation sur plusieurs axes et interdit l’accès à tout le Bois les jours de courses à Longchamp et Auteuil de 11 heure du matin à 7 heures du soir.

275.

Archives de la préfecture de la Seine, DA 39, Pétition des bicyclistes parisiens pour obtenir la libre circulation des bicycles dans toutes les rues de Paris, lancée le 30 avril 1887 et déposée le 6 juillet 1887. Elle recueille environ 500 signatures.

276.

Au congrès de 1886, le rapporteur rend compte des démarches effectuées et conclut sur un échec. Seule la Compagnie de Lyon accorde 50 % de réduction mais à condition de voyager par groupe de dix. Le Sport vélocipédique, 22 octobre 1886. Pour sa défense le comité exécutif fait remarquer à ses détracteurs que les sociétés de gymnastique ou de tir, pas plus que les commis-voyageurs n’ont obtenu de faveurs permanentes et que l’État “ ne peut faire accepter des administrateurs des voies ferrées ses projets de convention tels qu’il les présente ! ” Bulletin officiel de l’U.V.F., juin 1888, Le Véloce-Sport, 7 juin 1888.

277.

Le Sport vélocipédique, 24 août 1882.

278.
Tableau 13. : Recettes et dépenses de l’U.V.F. (1883-1887).

RecettesDépenses1883641 F.501 F.1884952 F.828 F.1885990 F.581 F.18861445 F.1577 F.18873092 F.3121 F.Sources : Comptes rendus des congrès, Le Sport vélocipédique (1883-1886), Le Véloce-Sport (1887).

279.

En 1887, le congrès distingue entre les membres individuels “ simples ” et les membres individuels “ coureurs ”, les premiers paient 7,50 F., les seconds 20 F. Bulletin officiel de l’U.V.F., in Le Véloce-Sport, 1er décembre 1887.

280.

Le traité intervenu entre le comité exécutif de l’U.V.F. et le Véloce-sport est définitivement conclu le 21 décembre 1887, soit après la sortie d’un numéro spécimen du bulletin officiel au début du mois. Ce traité figure au bulletin officiel de janvier 1888. Le Véloce-sport, 5 janvier 1888.

281.

Le Sport vélocipédique du 2 janvier 1885 reprend, pour le critiquer, l’article fondateur de l’A.V.F. paru dans le premier numéro du Vélo pyrénéen de décembre 1884

282.

Compte tenu de la non-formalisation de l’A.V.F., il est difficile de lister les sociétés. Hormis le Sport vélocipédique parisien peuvent être cités : le Vélo-sport de Sens, le Sport vélocipédique de la Gironde, le Sport vélocipédique rouennais

283.

Le Sport vélocipédique, 22 octobre 1886.

284.

En 1884, le congrès de Paris, qui souhaite l’organisation de championnats régionaux, décide de quatre régions. La liste des départements qui les composent – Nord : 17 départements, Ouest : 20, Est : 23 et Sud : 27 – est publiée dans le Sport vélocipédique du 8 novembre 1884. En 1886, la région Sud est supprimée et apparaissent celles du Sud-Ouest, du Sud-Est et du Haut-Rhône. Une septième, la région Centre s’ajoute en 1887.

285.

Les statuts de février 1881 avaient accordé au chef-consul, alors à la tête d’un département, la nomination des consuls des villes de son ressort, prérogative supprimée dès l’année suivante.

286.

Ce sont le constructeur Clément (Seine), le président du Véloce-club de Saumur, Bouvier, (Maine-et-loire), M. Mangot de Montdidier (Somme) et un membre individuel, Paul Sevrette de Thiers (Puy-de-Dôme) dont Camille Audigier, dans une nouvelle publiée en 1906 et reprise lors d’une conférence prononcée en 1931, rappelle avec humour le match que ce professeur d’anglais, “ petit jeune homme de vingt ans, frais émoulu des rudes écoles sportives londoniennes, solidement entraîné et possesseur d’un  bi anglais ” a remporté face à M. Levacque “ grand lascar de 1 m. 95, libéré de Joinville ” et que des succès précédents avaient porté à la tête de la société de gymnastique  la Thiernoise  et aux galons de sergent-major de pompiers. AUDIGIER C. : “ Souvenirs du vieux collège et du Thiers d’autrefois, conférence faite le 23 novembre 1931 au cinéma Bazola ”, Bulletin de la société des études locales et du musée de Thiers, numéro 6, année 1938, pp. 9-12 pour le texte de la nouvelle intitulée “ Le match de Grands bis ”. Paul Sevrette qu’une mutation amène à Charleville, occupe alors le poste de consul des Ardennes en même temps qu’il est président du Club des cyclistes ardennais. Le Véloce-Sport, 28 mars 1889.

287.

L’annuaire de l’U.V.F. fournit la liste au 1er avril 1887. Six départements du Sud-Ouest en regroupent 20 au total : Lot-et-Garonne (6), Gironde (5), Dordogne (3), Gers, Tarn-et-Garonne, Basses-Pyrénées (2 chacun).

288.

Bulletin officiel de l’U.V.F., février 1888, in Le Véloce-Sport, 2 février 1888.

289.

Le Sport vélocipédique, 4 octobre 1884, Compte rendu du congrès de Paris. M. Payet est membre du Bicycle-club de Lyon et M. Jacquot, inspecteur des Eaux et Forêts, appartient au Vélo-club grenoblois et occupe le poste de chef-consul de Savoie.

290.

Bulletin officiel de l’U.V.F., mars 1888, in Le Véloce-Sport, 15 mars 1888.

291.

Un recueil de ces articles paraît en 1890. JACQUOT M.A.L. : Itinéraire de France à l’usage des vélocipédistes : Pyrénées, Bordeaux, Le Véloce-Sport, 1890.