1-1-3 Randonnées et pratiquants.

La périodicité hebdomadaire des sorties n’est plus marginale. Ces promenades ordinaires ou sorties officielles obligatoires, organisées sur la matinée ou la totalité du dimanche, revêtent surtout un caractère hygiénique et convivial. C’est l’occasion de ‘“ vivre un dimanche entier au grand air, [de] visiter gaiement en compagnie de camarades sincères […], d’oublier pendant quelques heures les villes et leurs occupations ”’ 722 , c’est encore la possibilité de déjeuner dans une charmante auberge : ‘“ La table d’hôte des hôtels était alors superbement servie ; elle comprenait toujours deux ou trois plats de viande, cuisinés à la vieille mode, et servis à discrétion ; autour, des hors-d’œuvre, légumes, fruits et gâteaux autant qu’on en voulait prendre. Ça coûtait, suivant l’endroit, de 1,50 F. à 2 F. ; dans certains villages, cela descendait à vingt sous […] Ce bon marché de la nourriture… permettait donc d’héroïques baffrées ”’ 723 . Afin de resserrer les liens au sein du club, les membres honoraires, voire les familles, sont conviés à une ou plusieurs de ces agapes au cours de l’année et s’y rendent soit en omnibus 724 , soit par chemin de fer, tramway ou bateau 725 . Divers concours et jeux prolongent ce temps privilégié de convivialité.

Les autres randonnées, sur plusieurs jours, programmées à Pâques, à la Pentecôte, autour du 14 juillet et du 15 août, revêtent un caractère sportif plus marqué. De plus, quoiqu’il ne soit pas exclu des sorties dominicales - ‘“ la Société vélocipédique métropolitaine augmente l’attrait de la route par de petites conférences archéologiques et topographiques ”’ 726 -, le tourisme de découverte prend tout son sens lors des grands périples où il se nourrit de la visite des curiosités naturelles et archéologiques. Plus exigeantes en disponibilité, en moyens financiers 727 et en condition physique, les randonnées sont bien sûr moins suivies : 3 à 7 participants quand les promenades en regroupent 15 à 25 à l’Union régionale des cyclistes de Lyon 728 . En outre, les véloce-clubs des grands centres urbains et d’abord ceux de l’agglomération parisienne s’investissent particulièrement dans ce type de pratique qui leur permet d’aller “ à la découverte de la France rurale ” 729 mais aussi d’autres cités voire de pays étrangers 730 . Par contre, la société toulousaine, la Tortue, fait figure d’exception lorsqu’elle décide de se livrer à des “ études scientifiques au point de vue archéologique, botanique, géographique et photographique ” 731 . En effet, à la différence des clubs d’alpinistes qui peuvent “ apparaître comme de petites sociétés savantes ” 732 , les associations vélocipédiques, même celles principalement touristiques, n’ont qu’une activité intellectuelle restreinte et ce n’est qu’une infime minorité de leurs membres qui voient dans la bicyclette “ un instrument essentiellement géographique ” 733 et rapportent force notes de voyages, se penchent avec assiduité sur les cartes et autres guides, participent aux concours de tourisme ouverts par les sociétés cyclistes - Union régionale des cyclistes de Lyon en 1891 734 , Union vélocipédique scolaire en 1896 735 -, des organes de presse - l’Éclair en 1895 736 - ou des marques de cycles - Gladiator en 1896 737 - ou encore s’adonnent à la photographie. Le “ Photocycliste ”, du nom d’un ouvrage paru en 1897 738 , même muni d’un appareil dit “ de poche ”, doit porter près de 2 kg. de matériel ‘- “sac de 9x12 contenant son appareil, le viseur, le verre dépoli et la vis clé, ses châssis au nombre de trois ou de six et tous chargés de plaques ”’ 739 - et adapter à son guidon un porte-bagages droit sur lequel, pose oblige, il fixe son appareil lors des prises de vue. Dans le meilleur des cas, ces diverses contraintes cantonnent à quelques unités l’effectif des photographes dans les clubs.

Avec l’extension du calendrier, les assemblées générales deviennent l’occasion d’égrener de longues listes de randonnées assorties d’un kilométrage élevé. En 1890, les 21 promenades du Véloce-club nancéien totalisent 1041km 740 , en 1893, les 41 de l’Union vélocipédique de la Sarthe représentent “ près de 2000km ” 741 . Le bilan de la Société vélocipédique métropolitaine peut faire état de 50 randonnées en 1892 - le club ne pratique pas de trêve hivernale - pour un kilométrage de 4015km. Trente membres ont effectué plus de 500 km et au total, les sociétaires ont parcouru 67 137km, soit 1800 de plus qu’en 1891 742 . Là où les coureurs s’enorgueillissent de leur classement, les touristes font valoir les distances qu’ils couvrent.

A la croissance du tourisme ne correspond pas une transformation du comportement de ses pratiquants. Comme leurs prédécesseurs, ils rechignent à l’adoption d’un costume de sortie (cf. Figure 12) et la plupart des quelques groupements qui le prévoient dans leurs statuts, s’ils en font une description minutieuse 743 , précisent qu’en dehors de la casquette, il est facultatif.

En outre, n’est pas souvent respectée la discipline dont font preuve les membres du Vélo-sport lorientais ‘- “ À 4h30 du matin, nos cyclistes, au nombre de 25, placés en 8 rangs espacés de 30 mètres, partaient du siège de la société au signal de M. Lair père, capitaine de route, dirigeant la marche, également à 30 mètres en avant… Partis à une vitesse de 12 à 14 kilomètres à l’heure, nos vélocipédistes ont continuellement gardé cette allure ”’ 744 ou de l’Union vélocipédique du Louvre : ‘“Quel ordre, mes amis, pour le départ, les arrêts dans les côtes ! Oh ! S’il fallait faire marcher non pas à la baguette mais au sifflet certaine société que je connais bien, la chose ne serait pas facile ’ 745 . En effet, les errements déjà relevés avant 1888, se perpétuent. E. Gendry, président du Véloce-club des Côtes-du-Nord en témoigne : ‘“ Le capitaine de route, personne à ma connaissance ne l’a jamais écouté. Il suivait le train mais ne le réglait pas du tout ” et de poursuivre en évoquant “ les emballages ” ’dans les côtes, causes de “ la dislocation du groupe ” et le retour effectué “ avec plus de débandade encore ” 746 . Les promenades de courte distance de la Société vélocipédique d’Argenteuil s’effectuent bien ‘“ capitaine et lieutenant de route en tête, fanions déployés ’ mais lors des excursions plus longues, chaque participant ‘“ fonçait, chacun pour soi, avec la volonté de semer et de claquer le plus de camarades possible ; il y avait des envolées brusques, des séances de train forcené, des défaillances, des fringales, des retours, des revanches impitoyables ”’ ‘ 747 ’ ‘.’ Nous voilà bien loin de la rigueur du modèle conscriptif. L’individualisme, le goût de la vitesse et de l’affrontement prévalent.

Pour expliquer ces manquements à la règle, certains mettent en cause ‘“ la légèreté du recrutement […] qui s’inquiète peu ou prou des différences sociales […] prend jeunes et vieux ”’ et en conséquence recommandent ‘“ une certaine homogénéité morale (lisons sociale) et physique ”’ de l’effectif 748 . La Société vélocipédique métropolitaine - ‘“ société d’élite, recrutée avec le plus grand soin, composée d’hommes que l’âge, la situation sociale, l’éducation prédisposaient à l’état de société ”’ 749 - est donnée en exemple. Le même état d’esprit règne à la Tortue qui cherche à “ réunir ceux dont l’éducation et le caractère sont en harmonie ”, qui n’accepte “ que des gens bien élevés et de commerce agréable ” et compte en 1899 “ environ 200 membres pris dans le commerce, l’université, le corps médical, la magistrature, le barreau, etc., tous gens sérieux et de bonne compagnie ” 750 . Évitons pourtant d’en conclure à une correspondance absolue entre classes aisées et sociétés de touristes, se démarquant de véloce-clubs non-spécifiques au recrutement plus mêlé. Une statistique établie à partir de 17 sociétés 751 révèle bien une présence plus affirmée des notables (46,8% contre 35,4% pour l’ensemble des associations), mais la bourgeoisie populaire, avec 49,8% reste dominante 752 .

Graphique 21. : Statut social des membres des sociétés de tourisme (1888-1899).

Sources : Arch. dép. (cf. note 7 p. 210)

La lenteur, le goût de la contemplation, du contact avec la nature n’est pas l’apanage des catégories riches. À Toulouse se côtoient, en 1899, la Tortue avec seulement 12,8 % d’employés et les Touristes languedociens qui en comptent 50 %. À Marseille, les trois sociétés l’Est-vélo, le Guidon gaulois et le Vélo-Mirabeau n’accueillent que 18,2 % de notables, contre 34,6 % d’employés et 4,6 % de petits patrons alors que la Réunion des membres du T.C.F. et l’Union vélocipédique de Provence sont peuplées par 80 % de notables 753 .

Le tourisme pénètre même fortement le monde ouvrier dans la conurbation de Lille-Roubaix-Tourcoing 754 . Assurément les sociétés les plus puissantes, celles qui retiennent l’attention de la presse spécialisée, recrutent parmi les couches aisées mais les documents d’archives nous invitent à ne pas oublier qu’existent aussi de nombreux groupements, plus restreints, à effectif populaire.

Enfin la pratique touristique ne suit pas une courbe ascensionnelle continue. L’engouement du début des années 1890 s’atténue par la suite. Les excursions sur plusieurs jours disparaissent à l’Union vélocipédique de la Sarthe après 1895 et P. de Vivie, alias Velocio, note en 1897 dans le Cycliste :

‘“ Le grand tourisme paraît être moins cultivé qu’autrefois et lorsqu’on s’aventure à 50 ou 100 kilomètres des grandes villes ou des centres de villégiature, on est à peu près sûr, à mesure qu’on s’éloigne, de rencontrer de moins en moins de cyclotouristes. […] Petit à petit, la génération qui adopta la bicyclette dès son apparition et qui ne vit en elle qu’un outil de tourisme, a vieilli et peut-être s’est faite casanière ; quant aux nouvelles couches, sauf quelques exceptions, elles ne paraissent comprendre en fait de tourisme que le tourisme banlieusard ” 755 . ’

Pourtant, ce tourisme “ banlieusard ”, ces sorties de proximité déclinent également.

Les excursions dominicales du Véloce-club havrais “ assez bien suivies ” en 1892 ne sont plus que “ peu suivies ” en 1897 756 . Même constat au Véloce-club d’Angers ou à l’Union vélocipédique de la Sarthe dont les sorties moins nombreuses - le nombre moyen annuel descend de 15 (1893-1895) à 8 (1896-1899) - sont aussi moins fréquentées car les ‘“ sociétaires ont formé des petits groupes pour excursionner le dimanche et, oubliant le pauvre capitaine de route, de faction au balcon du siège social, ils ont organisé un certain nombre de petites promenades officieuses au détriment bien entendu de la sortie officielle ”’ 757 . Au Véloce-club de Tours, après une année 1895 satisfaisante, l’élan se ralentit. Deux “ chefs de marche ” démissionnent en 1896 et au début de 1897, le club réinstaure les courses abandonnées à la fin de 1894.

En dépit de réels progrès, le mouvement touristique peine donc à s’affirmer face à la tradition compétitive qui, contrairement à ce que pourrait le laisser penser les buts inscrits en tête des statuts - ils n’évoquent plus qu’à 38% contre 96% auparavant l’organisation de courses 758 , l’évidence n’a probablement plus lieu d’être formulée - reste vivace. D’ailleurs, dans le même temps, l’objectif de “ propager le sport vélocipédique ” progresse fortement, de 5 à 21% 759 , tendance que confirme l’évolution des compétitions internes.

Notes
722.

La Sarthe, 23 janvier 1894.

723.

RUFFIER Dr : “ Cinquante ans de cyclisme… ”, art. cit., avril 1936.

724.

Au Vélo routier parisien, presque toutes les sorties sont ainsi accompagnées par quelques membres honoraires transportés par omnibus. Vélo routier parisien : Comptes rendus des excursions vélocipédiques, Paris, 1893.

725.

Ainsi au Vélo touriste nantais, pendant que les membres actifs pédalent pour se rendre au rendez-vous fixé sur les rives de la Sèvre, membres honoraires, femmes et enfants empruntent d’abord le tramway puis s’embarquent sur une des “ hirondelles ” qui assurent la navigation sur la rivière. L’Entracte, 16 juin 1898.

726.

La France cycliste, 15 juillet 1891.

727.

Il en coûte 150F. aux membres du Vélo-sport de Sens de participer à une excursion de onze jours vers la Côte d’Azur et l’Italie. Vélo-sport de Sens, livret-guide…, op. cit., p. 8.

728.

Le Cycliste, 31 mars 1894.

729.

Cf. HOLT R. : “La bicyclette, la bourgeoisie et la découverte de la France rurale ”, Sport/Histoire, n° 1, 1988, pp. 85-99.

730.

Par exemple, 16 membres du Véloce-club havrais se rendent à Londres du 23 au 26 mai 1896. BUCHARD G. : Le cinquantenaire…, op. cit., pp. 52 à 58.

731.

Arch. dép. Haute-Garonne, 13M 85, Modification de statuts, décembre 1899.

732.

LEJEUNE D. : “ Le cas de l’alpinisme et des alpinistes ”, in TERRET T. (sous la dir. de) : Histoire des sports, op. cit., pp. 203-218, p. 209.

733.

RENAUD G. : La vélocipédie et la géographie, Paris, Revue géographique internationale, 1895, p. 3.

734.

La France cycliste, janvier 1892, relatant la distribution des prix du 29 décembre précédent, parle d’ “ un concours de géographie et de topographie ”.

735.

La Bicyclette, 30 juillet 1896.

736.

Arch. dép. Haute-Savoie, 66J 10. Le journal l’Éclair envoie le règlement de ce concours du “ voyage intelligent ” aux principales sociétés vélocipédiques.

737.

Le Vélo, 19 janvier 1896.

738.

LANQUEST G. : Le photocycliste : traité pratique et élémentaire de l’amateur photographe en voyage, Paris, G. Lanquest, 1897.

739.

TRANCHANT W.N.L. : Le vade-mecum du cycliste amateur photographe, Paris, Desforges, 1896, p. 32.

740.

Arch. mun. Nancy, R 3 a 1/6.

741.

La Sarthe, 23 janvier 1894.

742.

La France cycliste, 16 février 1893.

743.

Celui du Club des cyclistes de Nantes est ainsi décrit :

1° : Une coiffure dite cape, avec visière devant, visière derrière, suffisamment rigide et élevée pour que l’air pénétrant par les ventouses circule librement à la partie supérieure de la tête. Cette coiffure est de la même nuance que celle choisie pour le veston ;

2° :Un veston d’étoffe et de couleur adoptées, de la forme du Dolman officier, avec le col droit permettant l’adaptation d’un petit col blanc. Il porte une seule rangée de boutons et quatre poches extérieures avec pattes. Bien que suffisamment ample, il est légèrement ajusté aux hanches pour lui donner de l’élégance ; des manchettes pourront compléter cette partie du costume ;

3° : Une culotte courte et collante, de couleur noire, en drap ou tissu jersey ;

4° : Bas en laine noire, unis ou à côtes ;

5° : Souliers de cuir noir, genre “ Molière ”.

744.

Le Réveil du Morbihan, 18 mai 1893, cité dans BRETEAU T. : Sociétés sportives en Morbihan, 1870-1914, Mémoire de maîtrise dactylographié, Paris, 1989-1990, p. 103.

745.

Dinan cycliste, juin 1899. Article d’un rédacteur de la revue chargé d’accueillir et d’accompagner la société venue visiter Dinan à l’occasion de la Pentecôte.

746.

GENDRY E. : “ Histoire d’un club… ”, art. Cit., 24 août 1893. Les statuts de la société portent pourtant: “ Le capitaine de route veille à ce que le train ne soit jamais trop rapide et à ce que les coureurs ne se dépassent pas. Tous les membres devront lui obéir sous peine d’une amende ”. Arch. mun. St-Brieuc, 2R 37, Statuts, août 1889.

747.

RUFFIER Dr : “ Cinquante ans de cyclisme ”, art. cit., avril 1936.

748.

Revue des sociétés sportives du centre et de l’ouest, mars 1896.

749.

Ibid.

750.

Arch. dép. Haute-Garonne, 13M 85, Modification des statuts, décembre 1899.

751.

Ce sont, à Marseille : la Réunion des membres du T.C.F. (1895), l’Union vélocipédique de Provence (1898), l’Est-vélo (1898), le Guidon gaulois (1899) et le Vélo-Mirabeau (1899). Arch. dép. Bouches-du-Rhône, 4M 858, 776, 794 et 862 ; à Toulouse : la Tortue (1892 et 1899) et les Touristes languedociens (1899). Arch. dép. Haute-Garonne, 13M 85 ; le Vélo-touriste bordelais (1890). Arch. dép. Gironde, 1R 112 ; le Vélo-club de Pontcharra (1896), le Vélo-club de La Tour-du-Pin (1896). Arch. dép. Isère, 99M 1 ; le Vélo-touriste rémois (1888). Arch. dép. Marne, 87M 59 ; le Touriste de Verdun (1894). Arch. dép. Meuse, 251M 1 ; la Pédale morvandelle de Lormes (1899). Arch. dép. Nièvre, M 5012 ; le Cyclist club wazemmois à Lille (1895), l’Union vélocipédique de Roubaix (1897), la Pédale des Champs-Élysées à Tourcoing (1899). Arch. dép. Nord, M 220-1755, 2027 et 2144.

752.

La répartition socioprofessionnelle s’établit ainsi :

Tableau 35. : Répartition socioprofessionnelle des membres des sociétés de tourisme (1888-1899).

Nombre%Nobles10,1Personnel politique20,3Propriétaires496,8Étudiants121,6“ Capacités ”12617,4Fonctionnaires466,3(dont subalternes)(22)(3)Employés15221Commerçants, artisans30842,5(dont négociants)(121)(16,7)Ouvriers202,8Agriculteurs40,6Divers40,6Total724100 Sources : Arch. dép. (cf. note 7 p. 210).

753.

L’enquête de police concernant le Vélo-Mirabeau porte “ vit de son labeur ” ou “ sans fortune ” pour 22 membres, “ assez aisé ” pour 1 et “ aisé ” pour 2 alors que celle à propos de l’Union vélocipédique de Provence ne comporte que des mentions “ aisé ”. Les âges opposent aussi les deux sociétés : 26 ans 2 mois de moyenne au Vélo-Mirabeau contre 36 ans 2 mois à l’Union vélocipédique de Provence.Arch. dép. Bouches-du-Rhône, 4M 862 et 858, juin 1899 et octobre 1898.

754.

La Pédale des Champs-Élysées à Tourcoing compte une majorité d’ouvriers (Arch. dép. Nord, M 222/2144, Déclaration , août 1899) et il en est vraisemblablement de même – nous ne disposons pas de listes précises- pour d’autres sociétés de touristes comme la Savate véloce-club de Lille ou le Club vélocipédique le Cyclone de Lille également (Arch. dép. Nord, M 222 1760 et 1758, Déclarations, août et octobre 1899).

755.

Le Cycliste, mai 1897.

756.

BUCHARD G. : Le cinquantenaire…, op. cit. p. 43 et 62. Au Véloce-club rouennais, C. Petiton regrette, en 1896, que les sorties officielles ne soient “ plus suivies de nos jours ”. PETITON C. : Histoire du Véloce-club rouennais…, op. cit., p. 30.

757.

L’Étoile cycliste, janvier 1897.

758.

Cf. Annexe stat. D2 : Les buts des sociétés vélocipédiques (1868-1914).

759.

Ibid.