2-1-1 La piste toujours reine.

Sur l’ensemble de la période, la prépondérance des compétitions sur piste, même si elle est progressivement entamée par les épreuves routières, n’est pas remise en cause. Les courses disputées sur un espace restreint, spécialisé ou non, demeurent l’expression festive dominante des sociétés. À peu d’exceptions près, qu’un nouveau groupement se structure et, une fois réglées les questions d’organisation interne, sa priorité réside dans l’organisation d’une réunion de courses, dans la mise sur pied d’un spectacle sportif capable d’émouvoir un large public ; d’où, à la suite du développement du réseau associatif, celui des compétitions sur piste.

La consultation de la presse nationale révèle au cours des sept premiers mois de 1891 la tenue de 148 réunions totalisant environ 1000 courses, soit 60 % de plus que pour l’année 1885 en son entier 880 . Pourtant ces chiffres ne prennent pas en compte un certain nombre de manifestations - probablement de 30 à 40 % d’après quelques sondages - qui ne dépassent pas le stade de la médiatisation départementale ou cantonale. Saisir l’ampleur exacte du phénomène devient impossible et cette inaccessibilité croît au fil du temps en même temps que le nombre de réunions. Dans le département de la Sarthe, celui-ci s’élève annuellement de 15 entre 1888 et 1891, à 32 entre 1892 et 1895, puis à 44 entre 1896 et 1899 881 . Toutefois, si la connaissance précise de la diffusion nous échappe, sauf à entreprendre le travail titanesque d’un relevé à partir des journaux locaux, ses principaux caractères nous sont abordables et tout d’abord la disparité grandissante entre les manifestations liées à la pénétration du spectacle compétitif dans des localités de moindre importance.

Le modèle mis en place au début des années 1880, articulé autour de six à huit épreuves assez richement dotées, perdure avec quelques adaptations dues d’abord à l’évolution des machines. Vers 1891-1892, les grands bis disparaissent des programmes de même que les tricycles, au profit des tandems, quatre à cinq ans plus tard. En termes de catégories de concurrents, à noter la faveur passagère, au début des années 1890 - la vélocipédie militaire a alors le vent en poupe - des courses dites “ military ” réservées suivant les cas aux vélocipédistes militaires en activité ou aux jeunes proches de la conscription. Sinon, se succèdent des épreuves destinées soit aux membres de la société, soit aux coureurs de la ville, du département ou de la région, soit aux enfants, aux amateurs, le tout dominé par une ou deux “ nationales ” ou “ internationales ”. Ce type de réunion, dont le montant des prix s’élève en moyenne à 1000F., prévaut dans les grandes villes et les moyennes 882 .

Ailleurs, c’est-à-dire surtout au niveau cantonal, apparaissent des manifestations moins ambitieuses, prioritairement destinées aux cyclistes départementaux ou régionaux. Leur dotation varie le plus souvent, pour quatre à six courses, entre 200 et 300F., mais peut s’abaisser au dessous de 100F 883 . Les organisateurs sollicitent toutes leurs relations pour obtenir des prix. À Airaines, dans la Somme, en 1891, le programme des Cyclistes airainois décline les noms de plus de trente donateurs parmi lesquels figurent ceux des conseillers généraux, maires, dirigeants ou membres de sociétés locales, avoués, notaires…qui offrent sommes d’argent, objets d’art ou médailles 884 . Par ce biais aussi, la vélocipédie associative infiltre le milieu des notables qui trouvent d’ailleurs là occasion à asseoir leur crédit.

La différenciation des réunions sur piste ne s’arrête pas à leur hiérarchisation plus marquée, elle se prolonge par leur permanence inégale. Quand certaines sociétés réussissent à maintenir durablement leur manifestation et à l’instituer en date rituelle du calendrier festif local, d’autres n’organisent que ponctuellement.

Dans l’Ouest, le Véloce-club d’Angers relève du premier groupe. Sa manifestation sur deux jours - jeudi de l’Ascension et dimanche suivant - continue à prospérer. Il est imité par l’Union vélocipédique lavalloise et le Véloce-club brestois qui, eux, se fixent sur les dimanche et lundi de Pentecôte. Par contre, au Mans, les expériences de 1891 et 1892 ne se prolongent pas au-delà. Quant au Véloce-club de Tours, il arrête ses “ grandes courses ” à partir de 1893, préférant valoriser le tourisme. Celles de Bordeaux ne survivent pas à la disparition du Véloce-club bordelais, aucune société n’assurant le relais. Les groupements montpelliérains n’osent pas non plus s’investir dans de telles organisations à cause des ‘“ insuccès de leurs prédécesseurs ’ 885 . Dans le Sud-ouest, la tradition est maintenue au Véloce-club béarnais (dimanche de Pentecôte) et au Véloce-club de Bayonne-Biarritz (lundi de Pentecôte). Dans la moitié est, le Bicycle-club rémois organise régulièrement, le Vélo-club d’Annecy sporadiquement - il ne convie la population qu’en 1891-1893-1897 et 1898 - ainsi que les sociétés de Nancy ou de Grenoble. Mais interrompons là ce tour de l’Hexagone d’ailleurs impossible à boucler et intéressons-nous plutôt au fondement de cette opposition à savoir la possession ou non d’un vélodrome.

Les regrets qu’exprime le secrétaire de l’Union vélocipédique de la Sarthe après ‘“ l’évanouissement de [ses] rêves ”, c’est-à-dire à la suite de l’échec d’un projet d’enceinte spécifique, résument bien la situation : “ c’était pourtant notre désir d’organiser de belles journées de courses, mais nous aurions voulu les donner sur une piste qui en assurât la régularité et la vitesse […], une piste en rapport avec les progrès du cyclisme’  ” 886 . Soucieux de satisfaire aux nouvelles normes, attentifs à permettre une vélocité maximale, les clubs imaginent de plus en plus difficilement de faire disputer des réunions sur une piste non spécialisée. Les virages plats, le revêtement souvent défectueux nuisent à la validité des résultats, la visibilité réduite à la qualité du spectacle et donc - les contraintes financières demeurent essentielles - à la venue d’un public nombreux. De plus le défaut de vélodrome accentue notablement les difficultés d’organisation tant au niveau de la préparation que de la surveillance 887 . Finalement, parmi les grandes réunions, seules les courses angevines se maintiennent avec succès sur un espace indifférencié, en l’occurrence la promenade du Mail dont une des extrémités est cependant dotée en 1895 d’un virage relevé en bois.

Pour ces raisons, le mouvement d’édification des vélodromes s’accélère au cours des années 1890. Avant 1885, nous avions relevé quatre créations ; en 1895, la liste compte 62 unités 888 et quatre ans plus tard, elle serait longue de 300 889 . Même si ce total peut sembler exagéré - M. Martin n’en signale que 47 dans les 28 départements qu’il parcourt en 1897 890 -, il est indubitable que l’installation d’enceintes vélocipédiques spécifiques déborde des seules grandes agglomérations et atteint les villes moyennes (Flers, Moulins, Cholet, Fougères, Saumur, Libourne, Annonay…), les petites villes (Privas, Tournon, Mont-de-Marsan, St-Flour, Jarnac…) voire des localités rurales (Wassy, Domfront, Gimont, Largentière, Illiers, Nantua…).

Les sociétés vélocipédiques ne contrôlent qu’une partie de ce réseau, supplantées qu’elles sont dans les centres urbains les plus peuplés par des entrepreneurs privés ou des sociétés d’actionnaires qui investissent, à partir des années 1892-1893, dans la construction de vélodromes très bien équipés voire intégrés à un véritable complexe de loisirs comme à Rouen 891 . Ainsi, à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux - la piste qu’avait tracée le Véloce-club bordelais disparaît avec lui -, Lille, St-Étienne, Toulouse, Nantes, Tours, Roubaix, Montpellier, Dijon…, l’organisation d’une partie des réunions échappe-t-elle au milieu associatif. À ne retenir que les 26 grandes villes françaises (plus de 50 000 habitants) de 1891, seules quatre se singularisent : Le Havre, Angers, Limoges par l’absence de toute arène vélocipédique et Brest par la présence d’un vélodrome dépendant d’un club. S’y ajoute, à partir de 1895, Reims, où le Bicycle-club rémois devient locataire de la piste de la Haubette ouverte en 1893. Pour autant, là où les vélodromes dépendent d’un entrepreneur - ils ne sont pas tous, à l’image d’A. Marcaux que met en scène Henri Desgrange, des personnages obnubilés par le profit et peu sensibles au cyclisme 892 - ou d’une société financière, des affinités existent entre ces propriétaires ou gestionnaires et le(s) véloce-club(s) local(aux) 893 , qui contractent des abonnements à prix préférentiels pour l’entraînement de leurs membres 894 et l’organisation de compétitions.

Dans les localités de moindre extension, les associations vélocipédiques initient la plupart des créations de vélodromes, pour lesquels il faut distinguer deux périodes.

Au tournant des années 1880-1890, les sociétés s’équipent de façon précaire - revêtement en terre, faible dimension avant que le tour de piste ne se normalise à 333m. 33, 400m. ou 500m., virages peu relevés, absence de tribunes - et améliorent par la suite leur installation. C’est le cas du Véloce-club de Cholet, premier club de l’Ouest à édifier un vélodrome, dès 1889, grâce à une avance de 1200F. consentie par son président et qui, dix ans plus tard, le remplace par un autre mieux équipé 895  ; ou encore du Véloce-club brestois dont la piste provisoire, tracée en 1891, est dotée en 1893 de virages relevés et en 1894 de tribunes 896 . Les photographies du vélodrome de La Haie édifié par le Véloce vannetais (cf. Figures 15 et 16) et le plan de celui de Nantua 897 rendent compte de ces enceintes rudimentaires qui n’en dynamisent pas moins les sociétés. De son inauguration en juillet 1894 à novembre 1895, la piste de La Haie voit se dérouler “ 50 matchs records ” pendant que les effectifs du club grâce à “ cette œuvre capitale [progressent] de 60 à 125 membres ” 898 .

À partir de 1894-1895, les ambitions des clubs, au vu des réalisations des entrepreneurs privés, s’accroissent, comme en témoigne le projet lancé par l’Union vélocipédique de la Sarthe :

‘“ Sans entrer dans les détails dès aujourd’hui, le Comité peut dire que la piste sera construite d’après les derniers perfectionnements des vélodromes les plus réputés. L’installation sera complétée suivant les ressources par un lac pour le patinage, un jardin, une pelouse pour le lawn-tennis, le foot-ball et autres jeux, des tribunes confortables, des salles d’Hydrothérapie, en un mot, par tout ce qui peut en faire non seulement un lieu sportif de premier ordre, mais encore un lieu d’agrément pour les abonnés et leurs familles ” 899 . ’

L’idée émise bute sur l’aspect financier comme au Havre 900 , à Annecy 901 , à Cahors 902 … Par contre, porteur d’un dessein réaliste, le Sport vélocipédique d’Angoulême parvient à le mener à son terme. Sa souscription de bons aux porteurs de 25F. pour un total de 12 500F. lui permet d’inaugurer le 17 juin 1895 le vélodrome des Alliers avec tribune, quartier des coureurs et maison de concierge. Un train spécial au départ de la gare de la ville, à laquelle le vélodrome est raccordé par une ligne nouvelle, achemine une partie des 4000 personnes présentes ce jour-là 903 . À Domfront, dans l’Orne, la première réunion tenue par le Vélo domfrontais, sur la piste macadamisée de 333m. 33 de son vélodrome de Bel-air, le 31 mai 1896, attire également la grande foule. Les tribunes “ un peu sommaires ”, que ce soient les premières à 2F. face au poteau d’arrivée ou les secondes à 1F., ne suffisent pas à contenir les membres des sociétés cyclistes voisines de Mayenne, Flers et Condé-sur-Noireau venus à bicyclette, les 2500 voyageurs arrivés par chemin de fer et les occupants des “ innombrables voitures ” 904 . Beaucoup de spectateurs doivent se replier sur le pourtour à 0,50F. Le succès est identique autour des autres anneaux que gèrent les véloce-clubs. Patrimoine important, le vélodrome complexifie l’organisation des associations. Le Véloce-club wasseyen, créé en 1893, ne se déclare qu’en 1896 lors de l’édification de sa piste et son comité de direction comporte alors cinq membres sur douze désignés par et parmi les “ obligataires ” (ceux qui ont souscrit des obligations de la société) 905 . À Flers-pédale, ils sont trois dirigeants spécialement chargés de l’administration du vélodrome, de “ la direction matérielle et technique et de l’organisation des fêtes ” 906 . Des clauses sauvegardent, dans les statuts, les intérêts des souscripteurs en cas de dissolution de la société.

Le vélodrome est ainsi pour les sociétés à la fois un espace utile à la pratique interne et un lieu où périodiquement ils attirent un public nombreux avide des sensations que procure la compétition, “ un centre d’attraction qui, semblable à un soleil ranime, réchauffe, enlève les masses ” 907 . Ce faisant, ils se haussent au rang des sociétés hippiques,

Figure 15 et 16. : Courses au vélodrome de la Haie à Vannes vers 1896.

In Coll. Jean Frélaut, peintre-graveur.

avec leurs hippodromes. Au-delà encore, la nouvelle enceinte, le plus souvent située à la périphérie, disponibilité et prix des terrains obligent, constitue, après le siège social, un second pôle - ouvert, celui-là - de sociabilité cycliste ainsi que, pour la ville, un bâtiment symbole de modernité.

Notes
880.

La statistique s’appuie sur CHÉRIÉ A. et M. : Annuaire général…, op. cit., pp. LI à LVIII, complété du Véloce-Sport, janvier à juillet 1891.

881.

Ont été consultés les quotidiens La Sarthe (1888-1899)et L’avenir de la Sarthe (1888-1899), le mensuel L’Union vélocipédique de la Sarthe (1892-1894) devenue L’Étoile cycliste (février 1894-1899) et plus ponctuellement les hebdomadaires L’Écho du Loir, Le Journal fléchois, Le Journal de Château-du-Loir, L’Écho de La Chartre, L’Anille, Le Journal de Bonnétable, Le Journal de La Ferté, Le Journal de Mamers, Les Alpes mancelles et Le Commerce de Sablé.

882.

Cf. Annexe doc. B 4 : Programme des courses organisées par la Société vélocipédique de St-Brieuc, le 5 juin 1892. Sur 42 des 148 réunions d’audience nationale disputées dans les sept premiers mois de 1891, la moyenne s’établit à 930F. Toutefois méfions-nous des sommes portées sur les programmes. Celui des courses d’Aix-les-Bains du 25 août 1889 annonce 4800 F. de prix, or le bilan financier n’indique que 2015F. distribués aux coureurs. Arch. mun. Aix-les-Bains, 3R 44.

883.

Dans la Sarthe, la dotation moyenne de 60 réunions organisées entre 1888 et 1899 est de 250F. avec la ventilation suivante :

- moins de 100F. : 10 réunions,

- 100 à 200F. : 18 réunions,

- 200 à 300F. : 12 réunions,

- 300 à 500F. : 16 réunions,

- 500 à 1000F. : 3 réunions,

- plus de 1000F. : 1 réunion.

Les deux dernières catégories concernent Le Mans, le chef-lieu du département. Sources : idem note 2 p. 237.

884.

Les lauréats des six courses seront ainsi récompensés de deux prix en argent (40 et 25F.), cinq objets d’art, quatre palmes de vermeil et vingt-six médailles (vermeil : 5, argent : 13, bronze : 8). Cyclo-gazette, 24 septembre 1891. En 1892, la valeur des médailles varie des diamètres 68 mm à 27 mm de 800 à 50F. pour celles en or, de 46 à 4,50F. pour celles en vermeil, de 40 à 2,75F. pour celles en argent et de 6 à 1F. pour celles en bronze. Catalogue de la maison Alphonse Desaide, Paris. Arch. dép. Haute-Garonne, 13M 85, dossier du Véloce-sport et club toulousain réunis.

885.

La Vie montpelliéraine, 15 juin 1895.

886.

L’Étoile cycliste, janvier 1897.

887.

Les courses organisées par le Cyclophile san-claudien, le 10 juin 1894, mobilisent 32 bénévoles dont 7 surveillants ambulants, 5 surveillants aux virages et 10 commissaires de porte. Les 10 autres se partagent par paires aux postes de starters, secrétaires, juges à l’arrivée, chronométreurs et commissaires au parc. Arch. mun. St-Claude, 1I 13. À cela peuvent s’ajouter, lorsque le circuit inclut une voie publique de circulation, diverses démarches administratives, avec fourniture de plans, pour obtenir l’autorisation de l’emprunter.

888.

Cf. Annexe stat. B 17 : Les vélodromes français en 1895 – Tableau.

889.

HUBSCHER R., DURY J. et JEU B.: L’histoire en mouvements…, op. cit., p. 81.

890.

Cf. Annexe stat. B 18 : Les vélodromes du sud de la France en 1897 – Liste.

891.

Cf. Annexe doc. B 5 : Description du vélodrome de Rouen.

892.

DESGRANGE H. : Alphonse Marcaux, op. cit., surtout le chapitre 3. Au travers d’A. Marcaux, H. Desgrange fait le portrait de M. Baduel, propriétaire des vélodromes réunis (Buffalo et la Seine) et en tant que tel “ deus ex machina ” du cyclisme parisien, avant que ne soit ouverte l’enceinte du Parc des Princes en 1897.

893.

Théo Vienne et Maurice Pérez, adminitrateurs du vélodrome de Roubaix, sont respectivement président du Cercle vélocipédique roubaisien et du Sport vélocipédique roubaisien ; les créateurs de la nouvelle piste de Montpellier, en octobre 1894, MM. Doumergue et Molinier, appartiennent à l’un des clubs de la ville ; à Dijon, où l’arène dépend d’une société d’actionnaires, nombre d’entre eux appartiennent à des associations cyclistes locales ; les deux propriétaires parisiens du vélodrome de Tours adhèrent au Véloce-club de Tours.

894.

L’abonnement annuel à la piste tourangelle est abaissé de 30 à 20F. pour les membres du Véloce-club de Tours. Revue des sociétés de sport du centre et de l’ouest, 16 juin 1896.

895.

Le vélodrome de l’Oisillonnette succède ainsi à celui de la Moinie. Cf. MARTINEAU J. : Véloce-club de Cholet 1888-1899,s. l., s. d.

896.

Arch. mun. Brest, R 12.

897.

Cf. Annexe doc. B 6 : Plan du vélodrome de Nantua.

898.

Cycle vannetais, 17 novembre 1895, cité dans Bulletin du Véloce vannetais-Union sportive, avril 1912.

899.

La Sarthe, 31 juillet 1895. Pour réaliser les capitaux, l’U.V.S. propose trois types d’abonnements à 30F. (individuel pour deux ans), 50F. (familial pour deux ans) et 100F. (individuel à vie).

900.

En 1896, le président du Véloce-club havrais envisage l’achat du vélodrome en bois de Trouville alors en vente. “ Le propriétaire de Trouville se montra trop exigeant et ce projet fut abandonné ”. BUCHARD G. : Le cinquantenaire…, op. cit., p.50.

901.

Arch. mun. Annecy, 2I 20, Lettres au maire des 18 février et 1er juin. Le Vélo-club d’Annecy prévoit pour le financement les profits d’une tombola et une subvention municipale.

902.

La proposition émise par un membre du Véloce-sport cadurcien d’une piste permanente d’un coût de 75 à 80 000F., financé par des actions de 125F., ne va pas au-delà de la déclaration d’intention. Cahors-Véloce, 16 janvier 1892.

903.

U.C.A.P. Angoulême, Centenaire du cyclisme angoumoisin, Angoulême, 1985.

904.

Le Publicateur de l’Orne, 7 juin 1896.

905.

Arch. dép. Haute-Marne, 105M 10, Statuts, août 1896.

906.

Arch. dép. Orne, M 105, modifications des statuts, mars 1897.

907.

Le Centre Sportif, 12 janvier 1895, dans un article consacré à un projet de vélodrome à Limoges en lieu et place de la piste du champ de Juillet qui, “ quand on veut la préparer, nécessite quelques tombereaux de sable pour relever les virages ”.