Autant il était de bon ton, au cœur des années 1890, de vanter les progrès du cycle parmi les notabilités, autant les écrits concernant le XXème siècle naissant stigmatisent la “ dégradation ” sociale du deux-roues. ‘“ En cette année 1900 […], nous n’étions déjà plus au temps du Prince de Sagan et des élégantes cyclistes du Bois. La “ Petite Reine ” s’était piteusement démocratisée et, courtisée seulement par le populo, était fort méprisée par les gens convenables ”’ 1216 . La transition est brutale : le “ populo ” recueille la bicyclette délaissée par les catégories aisées. Cette description, évidemment forcée dans sa simplification, interpelle et invite à se demander dans quelle mesure le contingent associatif subit cette rupture.
RUFFIER Dr. : “ Cinquante ans de cyclisme… ”, art. cit., décembre 1936.