3. Une certaine ouverture sociale.

Autant il était de bon ton, au cœur des années 1890, de vanter les progrès du cycle parmi les notabilités, autant les écrits concernant le XXème siècle naissant stigmatisent la “ dégradation ” sociale du deux-roues. ‘“ En cette année 1900 […], nous n’étions déjà plus au temps du Prince de Sagan et des élégantes cyclistes du Bois. La “ Petite Reine ” s’était piteusement démocratisée et, courtisée seulement par le populo, était fort méprisée par les gens convenables ”’ 1216 . La transition est brutale : le “ populo ” recueille la bicyclette délaissée par les catégories aisées. Cette description, évidemment forcée dans sa simplification, interpelle et invite à se demander dans quelle mesure le contingent associatif subit cette rupture.

Notes
1216.

RUFFIER Dr. : “ Cinquante ans de cyclisme… ”, art. cit., décembre 1936.