3-2. Le milieu associatif face à la professionnalisation rampante des compétiteurs.

Avant que ne soit instituée pour 1910 - décision du 15 décembre 1909 - la catégorie des indépendants, l’U.V.F. ne délivre que deux types de licences de courses 1430  : celles d’amateur, depuis 1899, aux membres des sociétés - ils sont les plus nombreux - ou aux individuels et celles des professionnels, depuis 1897, aux seuls individuels 1431 .

L’analyse comparée de l’effectif des deux groupes (cf. graphiques 39 et 40) révèle que l’écart, de 1 à 2 en faveur des amateurs en 1899, s’accuse au fil du temps au point d’être de 1 à 5 dix ans plus tard. En effet, le nombre des professionnels, après une croissance de l’ordre de 70 % entre 1901 et 1905, stagne par la suite aux alentours de 1350. Pendant ce temps le poids des amateurs triple de 1800 en 1899 à près de 6000 en 1909. Est-ce à dire que le désintéressement, les objets d’art et les médailles l’emportent, dans les rangs des coureurs, sur la recherche du gain pécuniaire ? Non point, car l’amateurisme s’est transformé, s’est dénaturé. Les concurrents peuvent recevoir des objets cyclistes facilement monnayables au lieu d’objets d’art et tel marchand de cycles ou telle firme en cas de victoire ou de bons résultats octroie des primes. La commission sportive, incapable de lutter contre ces procédés, les légalise pour la saison 1908. Elle autorise “ les amateurs

Graphique 39. : Les licenciés professionnels à l’U.V.F. (1899-1911).

Sources : Bulletin officiel de l’U.V.F., novembre 1899, novembre 1900, novembre 1901 ; Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1909 et VIOLLETTE M. : Le cyclisme…, op. cit., p. 41.
Nota : Les effectifs de 1902, 1903, 1904 et 1910 ne sont pas connus.

Graphique 40. : Les licenciés amateurs à l’U.V.F. (1899-1911).

Sources : Bulletin officiel de l’U.V.F., novembre 1899, novembre 1900 ; Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1909 et VIOLLETTE M. : Le cyclisme…, op. cit., p. 41.
Nota : Les effectifs des années 1900, 1902, 1903, 1904 et 1910 ne sont pas connus.

à accepter des prêts de machines et des allocations pour frais de déplacement ” 1432 en contrepartie de la latitude à faire de la publicité sur les classements obtenus. L’amateurisme “ pur ” des années 1890 n’est plus qu’un lointain souvenir. Cependant, au congrès de 1908, les dirigeants  uvéfistes claironnent que : “ l’esprit sportif est sauf, l’amateurisme reste bien ce qu’il doit être, un peu de réclames paie les frais ” et nient avec vigueur l’existence de “ caisses plus ou moins noires ” 1433 .

Le succès de la catégorie des indépendants - ils sont 7600 en 1911 1434 - et l’effondrement de celle des amateurs - de près de 6000 en 1909, ils descendent à un peu plus de 2000 en 1911 - qui en découle, illustrent bien le déficit d’éthique des amateurs uvéfistes. Les deux tiers d’entre eux rejoignent le nouveau groupe qui les dispense de tout autre frais que le paiement de la licence - il n’est pas besoin d’être adhérent d’une société ou membre individuel pour l’acquérir -, leur permet de disputer des prix en espèces et d’obtenir des soutiens des maisons de cycles ou de pneumatiques et enfin leur ouvre un large échantillon d’épreuves 1435 . La fonte des effectifs amateur tient aussi à la volonté de la commission sportive d’assainir le milieu en revenant en partie sur les libéralités accordées en 1908. Les publicités sur les victoires sont à nouveau interdites mais les indemnités et frais de voyage restent tolérés. L’U.V.F. n’ose pas attaquer de front les maisons de cycles et de ce fait l’amateurisme “ marron ” prolifère toujours en 1911 :

‘“ Il y a tant de manières de tourner les règlements, en ayant l’air de s’y soumettre, qu’on peut affirmer qu’il y a pas mal d’amateurs qui ne le sont que de nom. Combien en est-il, parmi les meilleurs et les plus connus, naturellement, qui ne sont que des professionnels déguisés ? Telle maison de cycle n’a que des coureurs amateurs qui sont liés à elle par traité et qui touchent une prime pour chaque victoire remportée. L’U.V.F. le sait, elle en est certaine, mais elle manque de preuves absolues et elle en est réduite à attendre le jour où elle pourra pincer le délinquant au coin d’une route ou au détour d’un article du règlement ” 1436 .’

Si bien qu’en 1913, nouveau revirement, l’U.V.F.rapporte les mesures édictées le 15 décembre 1909 à l’encontre des amateurs. La publicité sur leurs résultats redevient admise, ce qui aligne leur situation sur celle de leurs homologues étrangers 1437 . La fédération plie face à l’hydre de l’argent que nourrissent les maisons de cycles. Comment pourrait-il en être autrement, quand ces dernières subventionnent l’U.V.F. 1438 et qu’à chaque congrès le comité directeur n’omet pas de les remercier pour leurs largesses en faveur du sport cycliste 1439 . Le pouvoir de l’U.V.F. est à tout le moins un pouvoir partagé.

Le même tourbillon emporte les sociétés qui doivent s’adapter sous peine d’abandonner toute prétention compétitive. “ Les jeunes coureurs veulent des prix ” 1440 et les véloce-clubs dotent les épreuves internes. Le phénomène n’est pas nouveau mais il se systématise, plus particulièrement dans les associations qui naissent, semble-t-il en assez grand nombre, dans les années 1910 1441 , avec la pratique compétitive pour but essentiel . L’Union vélocipédique du Mans que ses créateurs présentent comme “ véritablement digne du cyclisme ” 1442 annonce qu’au cours de son premier hiver de fonctionnement elle organisera “ tous les dimanches, pour ses membres actifs, un cross cyclo-pédestre doté de prix ” 1443 . Dans les villes où joue la concurrence entre fédérations, “ les objets d’art, premiers prix d’autrefois, maintenant dénommés zincs ou tocs, ont été remplacés par des bicyclettes voire même par des motos ” 1444 et la mentalité des coureurs vis à vis des sociétés se dégrade particulièrement. À Nancy, ‘“ tel coureur se préoccupe de la valeur des prix avant de faire une course de classement et ne marche pas, s’il estime ne pas être bien payé. Son club il s’en contrefiche et il changera d’insigne avec une déconcertante désinvolture si un club rival a une plus jolie vitrine d’exposition…’  ” 1445 .  À Lyon, les courses interclubs déclinent, ‘“ certains challenges n’ont pu être disputés, des prix spéciaux ne venant pas récompenser les concurrents eux-mêmes ”’ ‘ 1446 ’ ‘.’

Au sein de l’U.V.F. s’opère sur ce point une différenciation entre clubs. Un fossé se creuse entre ceux qui suivent le mouvement sans enthousiasme et d’autres qui nouent des liens avec le secteur commercial et bénéficient ainsi de disponibilités financières élevées leur permettant de séduire les meilleurs coureurs. Le problème est évoqué au congrès de 1908. ‘“ Il règne un malaise dans les milieux parisiens. Il y a des mots de racolage qui circulent […], un journal a fait paraître un article à ce sujet dans lequel quatre clubs sont cités, il est probable que ce journal en indiquera d’autres ”’ ‘ 1447 ’ ‘.’ Sont particulièrement visées des sociétés comme le Club athlétique de la Société générale - il attire de bons éléments par les possibilités de promotion professionnelle qu’il leur offre - ou le Vélo-club de Levallois très souvent victorieux des ‘“ organisations qui par leur officialité ou leur classicisme ont un droit de préséance ”’ 1448 à savoir les divers championnats de France 1449 et surtout les challenges d’honneur 1450 . Face à ces accusations de “ racolage ”, le vice-président Léon Breton réagit vivement et se dit “ fort surpris d’avoir entendu des présidents de sociétés prendre la parole à ce sujet ”. Il poursuit :

‘“ Racolage est un mot qui n’est pas à sa place, il peut être pris dans un sens mauvais, alors qu’au contraire, il ne faut pas empêcher le recrutement des athlètes. Si un club s’endormait absolument dans sa valeur actuelle et que jamais il ne cherche à amener à lui d’autres athlètes, il est certain qu’au bout de quelque temps, il n’en aurait plus. Pourvu qu’on emploie des moyens honnêtes et loyaux, c’est tout ce qu’il faut demander et loin de réclamer contre ce recrutement, il y a lieu d’encourager et de féliciter la Société qui a su attirer à elle de nombreux athlètes ” 1451 .’

Que les sociétés prospères se rassurent, l’U.V.F. n’entravera pas le “ recrutement ”. La seule limitation qu’elle fixe, consiste en l’interdiction pour un coureur de changer de club en cours de saison. Il doit attendre le 1er janvier de l’année suivante pour être “ recruté ”. Il est troublant de constater que Léon Breton ne fasse aucune allusion à la formation des jeunes en contrepoint de ce qu’il faut bien appeler “ le marché aux coureurs ”. Cet éloge des transferts s’inscrit dans la logique du profit qui gangrène le cyclisme même associatif.

Comment ne pas rapprocher les paroles de Léon Breton de l’article “ La drogue dans les courses cyclistes ” qui paraît dans la Revue mensuelle de juillet 1913. L’U.V.F. n’ajoute aucun chapeau introductif, ne fait aucune “ n.d.l.r. ” et cautionne donc l’écrit. À aucun moment l’auteur, le docteur J. Bayard, ne se pose de questions d’ordre éthique, ne s’élève contre les entorses ainsi provoquées à l’équité des résultats. Tout juste signale-t-il que ‘“ la drogue […] ne saura jamais remplacer l’entraînement ”’ ‘ 1452 ’ ‘,’ préconise-t-il un suivi médical et conclut-il en rappelant “ qu’il subsiste un coefficient d’inconnu qui peut devenir un danger ” 1453 . En revanche, l’essentiel de l’article est consacré à vanter tels ou tels produits, tels ou tels mélanges qui ‘“ pourraient être employés avec fruit par les coureurs cyclistes qui, au moment des grandes épreuves, voudraient obtenir de leurs muscles le maximum de rendement ”’ ‘ 1454 ’ ‘. ’La strychnine, “ poison des plus violents, mais médicament admirable ” 1455 , la caféine, l’arsenic sous forme de liqueur de Pearson, l’arsenite de potasse (liqueur de Fowler) sont autant de stimulants recommandés. Mais “ la formule la meilleure, tout à fait indolore et d’une extraordinaire activité, est celle-ci qui s’emploie à la dose d’un centimètre cube sous forme de neuroplasma :

Il est probable que ces “ conseils ” feraient sourire nos “ préparateurs ” actuels, mais la teneur de l’article - on pourrait dire sa candeur - ne manque pas d’interpeller à moins que la divulgation de ces formules miracles n’ait pour but de mettre les compétiteurs sur un pied d’égalité !

Au déséquilibre que fait naître au sein du cyclisme associatif parisien l’émergence de sociétés puissantes s’ajoute un second, entre la capitale et la province. P. Moulin, chef-délégué sportif de l’Allier, donne un aperçu de son “ Bourbonnais agreste et calme ”. ‘“ Aucun professionnel, ni amateur d’ailleurs […], point d’épreuves retentissantes dont les vainqueurs voient leurs noms portés par la presse aux quatre coins du monde ”’ ‘ 1457 ’ ‘.’ L’Union sportive montluçonnaise en est souvent réduite pour donner un certain éclat aux réunions de son vélodrome à faire appel à des coureurs parisiens qui “ viennent en groupe de plusieurs amis, se promènent à la barbe des commissaires de courses, assurant la victoire du concurrent qui touche la plus forte prime du constructeur qu’ils se partagent ensuite ” 1458 . Dans la région toulousaine, le quotidien La Dépêche, après s’être demandé pourquoi ‘“ cette supériorité athlétique qui se manifeste si brillamment en rugby, devient-elle une infériorité en cyclisme ? ”’ ‘ 1459 ’ ‘ a’vance deux explications : ‘“ le professionnalisme et la multiplicité des épreuves richement dotées et partant de Paris’  ” 1460 qui attirent les meilleurs coureurs provinciaux. “ Les formidables équipes parisiennes ” sont composées en majeure partie de champions venus de tout l’Hexagone et si quelques clubs du sud-ouest ‘“ cherchent à réagir contre l’exode de leurs coureurs en créant des épreuves qu’ils dotent de leur mieux, hélas, leurs moyens sont limités et les prix offerts n’ont pas une importance qui puisse endiguer l’émigration ”’ ‘ 1461 ’ ‘.’

Aussi, en 1908, les 132 sociétés affiliées du département de la Seine regroupent la moitié des amateurs français - moyenne de vingt par société - , l’autre moitié se répartissant entre 349 sociétés provinciales - moyenne de huit par société 1462 . Les chiffres confirment bien l’existence de deux France du cyclisme associatif compétitif, l’une - région parisienne et certaines grandes villes - en phase avec la prégnance du secteur commercial et des notions de profit et l’autre qui, sans y être vraiment opposée, reste en marge.

Finalement, trois enseignements majeurs ressortent de l’analyse des rapports entre le monde associatif et le champ compétitif.

En premier lieu, l’U.V.F., après que l’U.S.F.S.A. a restreint ses ambitions aux sports athlétiques, régit l’essentiel des courses de professionnels et d’amateurs bien que lui échappent une part des réunions locales - elles se multiplient partout en France -, et les compétitions contrôlées par des clubs non affiliés ou adhérents à des groupements régionaux hostiles au centralisme uvéfiste. Mais ces derniers, dépourvus d’un véritable organisme unificateur, demeurent fragiles alors qu’au contraire l’U.V.F. se consolide : un effectif accru, des instances dirigeantes concentrées et affermies, un soutien officiel lié à l’implication réelle dans le fort mouvement de raffermissement patriotique de la France en font une des grandes fédérations sportives de l’époque.

Mais, et c’est le second point, l’U.V.F. doit compter avec les entreprises du cycle et les journaux qui, afin de promouvoir leurs produits et de développer leur lectorat, envahissent de plus en plus le secteur de la compétition sur route, laquelle supplante maintenant la piste. Mais les relations entre ces deux puissances, l’une sportive, l’autre économique, sont plus de partenariat que de réelle concurrence. L’U.V.F. impose ses règlements sans entraver la mainmise financière du secteur commercial et donc la généralisation de la notion de profit au sein des pelotons. Si le terme “ amateur ” subsiste, il est de plus en plus vidé de son sens.

Enfin, conséquence logique de cette évolution, la part d’influence des véloce-clubs se restreint encore. Ils doivent se plier à la tutelle fédérale et composer avec les vélocistes locaux. Toutefois, leur rôle reste primordial dans la réalisation des grandes manifestations.

Au total cette imbrication entre une fédération forte, les investissements pécuniaires de la presse et des maisons de cycles et l’engagement souvent bénévole des associations confèrent à la compétition cycliste un aspect déjà moderne.

Notes
1430.

Il faudrait cependant ajouter la licence de motocycliste instaurée en août 1902.

1431.

En 1914, quelle que soit sa catégorie (hors série, 1ère, 2ème ou 3ème catégorie) un professionnel paie 5F. sa licence, l’amateur hors série doit débourser 10F., ceux de 1ère, 2ème et 3ème catégorie (première année de course) respectivement 5, 3 et 2F. L’Étoile sportive, novembre 1913. Le produit des licences alimente en partie la caisse de la commission sportive.

1432.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1908.

1433.

Ibid.

1434.

VIOLLETTE M. : Le cyclisme…, op. cit., p. 46.

1435.

Leur sont ouvertes parmi les épreuves contrôlées par l’U.V.F. :

- les courses d’indépendants,

- les courses locales ou départementales de professionnels, mais aussi toutes les autres courses pour lesquelles l’autorisation de l’U.V.F. n’a pas été demandée (les professionnels et amateurs de l’U.V.F. ne peuvent pas y participer) sauf celles que la fédération a interdites, c’est-à-dire celles des groupements concurrents.

1436.

VIOLLETTE M. : Le cyclisme…, op. cit., p. 43.

1437.

Dans L’Auto du 7 mars 1913, Henri Desgrange félicite l’U.V.F. de cette décision qui devrait permettre le retour des coureurs passés indépendants dans les rangs des amateurs et ainsi de reconstituer des sociétés “ aujourd’hui presque désertes ”.

1438.

En 1907, la Chambre syndicale du cycle accorde 1000 F. à l’U.V.F. et la Chambre syndicale des fabricants de pneumatiques 200 F.. Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1907.

1439.

En 1913 sont remerciées les quatorze maisons de cycles qui ont accordé des prix aux courses organisées par l’U.V.F.. Union Vélocipédique de France, revue mensuelle, novembre 1913.

1440.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1912, Rapport du chef-délégué sportif de l’Allier.

1441.

La lecture des journaux locaux révèle qu’en 1913 fonctionnent des sociétés récentes. Ainsi, à Bourges, se sont constitués, à partir de 1912, le Cyclo-club Alcyon du Cher, le Cyclo-club amical de Bourges et le Vélo-club berruyer (La Dépêche du Berry, 1912-1913).

1442.

La Sarthe, 24 octobre 1910.

1443.

La Sarthe, 8 décembre 1910.

1444.

Les Annales sportives de Lyon et du sud-est, 15 novembre 1913.

1445.

La Revue sportive du nord-est, 21 avril 1911.

1446.

Les Annales sportives de Lyon et du sud-est, 15 novembre 1913. Le registre des délibérations du Sporting-club agenais fourmillent de demandes de frais de déplacement, voire d’attributions d’indemnités pour participer aux challenges.

1447.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1908.

1448.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1913.

1449.

En fin de période, existent pour chacune des trois catégories de coureurs trois championnats de France : deux sur piste (vitesse et fonds professionnels – ou demi-fond – indépendants et amateurs) et une épreuve de 100 km. sur route, d’abord créée pour les amateurs (1899) puis étendue aux professionnels (1907). Les championnats pour indépendants sont institués dès l’apparition de la catégorie en 1910.

1450.

Il est offert par le comité directeur et organisé chaque année à Paris, en fin de saison sur 50 km. Le classement s’effectue par addition des temps des trois premiers coureurs sur les quatre que compte chaque équipe. Ouvert à tous les clubs affiliés, il est en fait la chasse gardée des Parisiens. En 1913, sept sociétés se présentent au challenge des amateurs et cinq au challenge des indépendants. Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1913.

1451.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1908.

1452.

Union Vélocipédique de France, revue mensuelle, juillet 1913.

1453.

Ibid.

1454.

Ibid.

1455.

Ibid.

1456.

Ibid.

1457.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1912.

1458.

Ibid.

1459.

La Dépêche, 16 février 1914.

1460.

Ibid.

1461.

Ibid.

1462.

Union Vélocipédique de France, Revue mensuelle, novembre 1908. Les amateurs de la Seine sont 2631, les provinciaux, 2671.