Chapitre trois : Le tourisme tarde à s’autonomiser.

L’examen de l’évolution du secteur compétitif, ainsi qu’on vient de le voir, suggère une forte montée en puissance de la structure fédérale au début du XXème siècle. Les sociétés s’inclinent face à la prééminence qu’exerce l’U.V.F.. L’efficacité et l’autonomie, quoique relative, du monde associatif sont à ce prix. Il est alors tentant de se demander si le tourisme connaît une situation équivalente. Il faudrait pour ce faire que l’U.V.F. revienne sur sa décision de 1901 de marginaliser le cyclisme de randonnées ou que le T.C.F. s’engage dans une politique d’agrégation et de contrôle des associations au lieu de rester un groupement d’individuels. Mais à cette problématique liée aux structures nationales, se surajoutent celles concernant les sociétés. D’abord, le recul de la pratique qu’on y perçoit après 1895 est-il stoppé, voire inversé ? Ensuite, quelles formes d’activité encouragent-elles : est-ce la simple balade hygiénique, l’excursion de la journée, prétexte à banquet ou les randonnées au long cours, à la fois plus sportives et plus porteuses d’identité ?