3.6.3 Procédure

Jugement des paires.

Dans chaque condition, les sujets devaient évaluer la force de la relation entre les phrases de paires sur une échelle allant de 1 à 9, selon soit le critère de nécessité soit le critère de suffisance. Une valeur de jugement élevée sous le critère de nécessité dénote une faible nécessité (9 correspond à la plus faible nécessité, 1 correspond à la plus forte nécessité), et une valeur de jugement élevée sous le critère de suffisance dénote une forte suffisance (9 = plus forte suffisance, 1 = plus faible suffisance). La consigne pour le jugement sous le critère de nécessité était : Si A n’apparaît pas, quelle est la probabilité pour que B apparaisse? La consigne pour le jugement sous le critère de nécessité était : Si A apparaît quelle est la probabilité pour que B se produise ou suive? Chaque paire de phrase apparaissait à l’écran une par une, accompagnée du critère de jugement (nécessité ou suffisance) en haut de l’écran.

Exemple de jugement selon le critère de nécessité:

• Si A n’apparaît pas, quelle est la probabilité pour que B apparaisse?
• (A) Xavier tailla les bouts de bois afin de faire des piquets.
• (B) Xavier se coupa la main en taillant les bouts de bois.

Exemple de jugement selon le critère de suffisance:

• Si A apparaît quelle est la probabilité pour que B se produise ou suive?
• (A) Xavier tailla les bouts de bois afin de faire des piquets.
• (B) Xavier se coupa la main en taillant les bouts de bois.
• Condition de simple lecture.
  Dans la condition de simple lecture, les participants lisaient chaque récit et jugeaient les paires de phrases pour un récit donné avant de passer à un récit suivant. L’ordre de présentation des récits à été aléatoirement déterminé pour chaque participant, et l’ordre de présentation des paires de phrases pour chacun des huit récits a été permuté pour tous les participants. Chaque participant a été aléatoirement assigné à un des deux critères, soit la nécessité soit la suffisance.
• Condition de double lecture.
  Dans la condition de double lecture, la même procédure que celle de la simple lecture a été utilisée, excepté que les participants lisaient chaque récit deux fois avant d’évaluer les paires correspondantes.
• Condition sans lecture.
  Dans la condition sans lecture, les participants évaluaient les paires de phrases sans avoir au préalable lu les récits.