Nous nous fonderons, pour aborder ce point important du film, sur la pertinence de l’analyse de Serge Daney 148 en retenant deux commentaires de son article du 18 janvier 1982 :
‘« Notre perception du ciné-visible et du ciné-audible, comme aurait dit Dziga Vertov, est passée par le cinéma, sourd puis parlant, puis par la télévision. Elle commence à être travaillée par la vidéo. C’est dans cette « histoire de l’œil »-là que le couple télévision-cinéma tient encore la vedette. » […]Comment pouvons-nous justement saisir dans le film ce décentrement qui est à l’œuvre ? Reprenons pour ce faire les séquences de réelles intrusions de la télévision.
S. Daney, Ciné journal, Volume 1 / 1981-1982, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1998, p. 104 à 112