2 - A King in New York. Charlot dans l’ombre de Shahdov.

Dans cet avant dernier film nous pouvons affirmer que Chaplin, sans pour autant revenir au persona de Charlot, retrouve la veine féconde des gags des réalisations du muet. Et un spectateur amateur des “films de Charlot” retrouve avec bonheur le sel de la comédie burlesque et la puissance désopilante du rire bon enfant. C’est par là que A King in New York, pour nous, signe sa réussite. Face à une Amérique qui le boude, Chaplin est encore capable de lui faire la nique en bâtissant son écriture filmique sur ce qui a fait autrefois sa gloire.