b) « Toute une écriture du burlesque muet »

C’est F. Bordat 153 , à qui nous empruntons cette phrase, qui estime ce film sous cet angle-ci :

‘« Je vois l’intérêt principal de La Comtesse de Hong Kong dans une sorte de pari cinématographique par lequel Chaplin, au terme de sa carrière, réintroduit dans le cinéma parlant d’aujourd’hui, non seulement un des avatars les plus ressemblants de Charlot (la comtesse elle-même, qui, jusque dans les rondeurs de Sophia Loren, ne fait guère que réincarner « Mam’zelle Charlot ») mais toute une écriture du burlesque muet. »’

Aussi bien le point de vue de Rohmer que celui plus réservé de F. Bordat nous invitent à examiner de près cette question, tant nous sommes nous-mêmes persuadés que la valeur de ce film réside dans des orientations très personnelles de Chaplin.

Notes
153.

F. Bordat, op. cit., p 178 à 180