Quelles seraient ces sources qui ont orienté nos rapports à la connaissance, à l’apprentissage et à l’enseignement ?

En fouillant dans notre mémoire et en revenant sur notre expérience scolaire d’enfant et d’adolescent, nous avons tenté de mieux comprendre nos rapports à la connaissance, à l’apprentissage, et à l’enseignement. Nous y avons repéré quelques indices au travers de quelques événements dont la trace mnésique a subsisté. En particulier autour et dans nos apprentissages scolaires, nous avons pu y repérer notre goût précoce pour les mathématiques, une attitude qui, en des termes actuels, pourrait s’apparenter à un goût pour le travail autonome, un intérêt fort pour affronter des situations problèmes, un profond désir d’apprendre et de connaître, et le plaisir de partager ce que nous connaissions. Ceci ne fut pas sans un effet secondaire qui nous a longtemps empêché de comprendre ceux n’entretenaient un tel rapport. En ce qui concerne l’enseignement des mathématiques, la forme magistrale sous laquelle nous l’avons reçu, ne nous a jamais paru contestable et nous convenait fort. Quoi qu’il en soit, nous ne l’avons jamais remis en cause. Ce qui n’était pas le cas pour d’autres enseignements comme, par exemple, l’histoire ou la géographie.