Ainsi la rentrée 1992 fut, pour nous, celle d’une nouvelle période de notre vie. Elle s’écoulait en continuité de la précédente, dans la mesure où nous avions assumé des tâches de même nature : enseigner et participer à la vie et l’organisation de l’institution. Mais elle apportait aussi une rupture dans la mesure où, cette fois, la fonction à laquelle nous étions affecté, réunissait officiellement les deux axes : enseignement et recherche. Contrairement à ce que nous avions vécu dans l’enseignant secondaire, l’activité de recherche ne pouvait plus être considérée comme une sorte de fuite ou d’échappatoire. Ainsi, nous espérions ne plus avoir à recevoir les remarques du chef d’établissement, de ses adjoints ou quelques-uns uns des autres représentants, nous enjoignant, sous de multiples formes et trop fréquemment à notre goût à donner l’exclusivité de notre activité professionnelle à notre enseignement. L’activité de recherche cessait d’être une activité marginale de l’enseignant. Dans le même temps, nous attendions aussi du LIRAF 69 , laboratoire de recherche de l’I.S.P.E.F. auquel nous nous sommes inscrit, un cadre institutionnel de proximité et de soutien pour poursuivre nos recherches et nos études. Ce même laboratoire recomposé dans le dernier plan quadriennal est devenu LIRCA, laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les curricula et les apprentissages.
Durant cette période, nos activités de recherche ont continué à être suscitées, orientées stimulées, alimentées principalement par celles d’enseignement.
Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Apprentissages et la Formation.