Par la médiation de séquences didactiques intégrant les processus d’apprentissage fondé sur le tâtonnement expérimental, l’auto-évaluation et l’autocorrection.

En ce qui concerne l’enseignement-apprentissage des mathématiques et de la statistique, nous avons explicité une méthode pédagogique intégrant une méthode d’apprentissage fondé sur le tâtonnement expérimental de l’apprenant. Schématiquement, nous l'avons représentée par l'organigramme ci-dessous (voir Figure 2.2-4)

Sa limite réside dans le fait qu'il ne rend nullement compte d'une dimension, importante pour nous, attachée à la gestion coopérative de la classe, à la place et au rôle du journal de classe à expression mathématique, du détail des activités de libre recherche et des pratiques d’autocorrection et d’auto-évaluation

Les dialectiques de l'action, de la formulation et de la validation de la théorie de situations didactiques de Guy Brousseau (Brousseau 1998) se retrouvent dans la phase intitulée ‘«situation-problème’» ainsi que la dévolution du problème. La dialectique de l'institutionnalisation se retrouve dans la phase ‘« Synthèse par l'enseignant ».’ À partir de cette phase, il serait possible de retrouver un chemin qu'emprunte plus habituellement la pédagogie traditionnelle avec le paradigme cours magistral  exercices d'application  évaluation par reproduction des exercices d'application.

Nous avons expérimenté ce modèle à propos du concept scientifique de fonction en mathématiques et en statistique. Nous rendons compte en détail dans l'écrit [1988a] de l'efficacité et de l'opérationnalité du modèle. Aujourd'hui nous pensons qu'il s'enrichirait d'être re-visiter à la lumière des concepts de champ conceptuel de Gérard Vergnaud (Vergnaud 1994).