Université Louis Lumière - LYON 2
Faculté des Lettres, des Sciences du Langage et des Arts
Département de Musicologie
T H E S E
Pour obtenir le grade de
Docteur de l'Université LYON 2
Formation doctorale : Humanités
Le 20 décembre 2000
La littérature pour violoncelle seul au XXème siècle :
entre tradition et modernité
Directeur de thèse : Anne PENESCO
JURY
Madame Michelle BIGET
Monsieur Robert PASCAL
Monsieur Alain POIRIER

A Yves Gérard

REMERCIEMENTS

Je tiens tout d’abord à remercier très sincèrement Michelle BIGET, Alain POIRIER et Robert PASCAL pour avoir pris le temps de me lire, malgré les lourdes charges dont ils sont investis, et pour avoir accepté d’être rapporteurs de cette thèse et avoir bien voulu faire partie du Jury.

Tout au long de ce travail, j’ai su aussi apprécier la grande autonomie que m’a accordée ma directrice de recherche, Anne PENESCO, et je l’en remercie.

Ma profonde reconnaissance va encore à Yves GERARD, qui a été (il y a déjà bien longtemps !) à l’origine de cette thèse, et qui m’a soutenue, par sa confiance et ses encouragements, tout au long de ces années.

Que soient vivement remerciés ici le C.D.M.C. et la B.I.M.C. qui ont mis à ma disposition partitions, enregistrements et documentations, sans lesquels je n’aurais pu mener cette recherche.

Je tiens aussi à exprimer toute ma gratitude à Laurence LANGUIN et à Christiane KRILOFF, ainsi qu’à toute l’équipe de la bibliothèque du C.N.S.M. de Lyon, qui m’ont apporté une aide extrêmement précieuse au cours de ce travail.

Je veux encore remercier tous les compositeurs qui ont accepté de répondre à mes questions et m’ont aimablement communiqué leurs partitions inédites.

Je tiens tout particulièrement à exprimer ma plus grande reconnaissance à Alain MEUNIER, Barbara MARCINKOVSKA et Benjamin CARAT, qui ont bien voulu me communiquer leur expérience d’interprète de ce répertoire.

Les conseils et les encouragements que j’ai pu recevoir de ceux qui ont eu la gentillesse de lire certaines étapes de ma rédaction, Béatrice RAMAUT, Anne CARDONA-MANDEL, André JOUANY, m’ont permis de poursuivre mon travail, malgré les doutes permanents qui m’ont accompagnée. Je veux qu’ils sachent ici combien je les en remercie très chaleureusement.

Je n’oublie pas non plus, bien sûr, tout le soutien qu’ont su m’apporter, pendant ces longues années, ma famille et mes amis, Edileusa, Annette, Sakurako, Mireille, Alban, Yves, Jean-Luc.

Mes plus affectueuses pensées vont bien sûr à Jean-Claude, qui a partagé quotidiennement mes interrogations et cette période si difficile que représente une thèse. C’est aussi grâce à lui que j’ai réussi à pénétrer les arcanes informatiques !

Françoise sait enfin que c’est à elle que je dois véritablement l’achèvement de ce travail, grâce à l’énergie qu’elle a déployée pour m’aider à surmonter les plus forts moments de découragement, à son soutien moral et à ses conseils toujours avisés, au temps et à la disponibilité qu’elle a toujours su me consacrer.

AVANT-PROPOS

C'est d'abord, et avant tout, une très grande passion pour cet instrument que je pratique depuis vingt-cinq ans qui est à l'origine de ce travail. La fascination que j’éprouvais dès l’adolescence à l’écoute des Suites pour violoncelle seul de J.S. BACH avait d’ailleurs été la motivation première de mon choix d’adulte pour l’apprentissage d’un nouvel instrument. Elles représentaient alors le but unique vers lequel je tendais : pouvoir jouer moi-même un jour de tels chefs-d’œuvre.

Peu à peu, une connaissance plus approfondie du répertoire m’ayant fait découvrir quelques merveilleuses pièces pour violoncelle seul composées au XXème siècle, une question s’est imposée à moi : pourquoi, après un si long oubli de la part des compositeurs de ces riches possibilités offertes par le violoncelle solo, pourquoi donc cette soudaine éclosion et cette profusion toujours croissante d’œuvres destinées à ce medium tout au long de notre siècle ? Ma curiosité pour la musique de notre temps, que j’avais le désir de mieux connaître, m’a alors incitée à entreprendre ce travail, souhaitant aussi faire peut-être découvrir à d’autres instrumentistes les richesses parfois encore insoupçonnées de notre répertoire.