INTRODUCTION

Le violoncelle, de manière générale, a déjà suscité quelques travaux importants, en particulier concernant le répertoire des siècles précédents.

L'ouvrage de Sylvette MILLIOT, Le violoncelle en France au XVIII ème siècle 1 , est une étude du répertoire français à travers les différents genres pratiqués à cette époque : Sonates pour violoncelle et basse continue, Sonates en duo, Concertos, Pièces de virtuosité, ainsi que des Méthodes, de la technique et de l'interprétation.

Celui de Michel DAUPS, Un instrument romantique, le violoncelle en France de 1804 à 1915 (La facture, les interprètes, l'évolution technique) 2 , est une étude très complète de cette vaste période, et traite successivement, dans un premier tome, de la lutherie, la vie musicale et les violoncellistes, et de l'évolution technique ; le deuxième tome s’intéresse, lui, au répertoire (dont il exclut les nombreuses pièces de genre ou de salon pour ne retenir que les œuvres majeures : Sonates, Concertos et Pièces avec orchestre), ainsi qu’aux Etudes et aux Méthodes.

Concernant le XXème siècle précisément, les études sont plus nombreuses et diversifiées. Certains travaux se concentrent sur une période bien délimitée dans le temps ; ainsi celui de Christine GOURLAOUEN, Le violoncelle dans la musique française de l'entre deux-guerres 3 , envisage-t-il successivement l'étude formelle et stylistique du répertoire, les interprètes et l'enseignement du violoncelle pendant cette période. Il y est fait une très brève allusion au répertoire pour violoncelle seul avec les œuvres de Emile DAMAIS (Sonate, 1925), François HUSSONMOREL (Suite, 1926) et Jean LANGLAIS (Ligne, 1937) qui, selon les termes mêmes de l'auteur, “ ne concourent pas à une véritable renaissance du genre. ” 4 Ces œuvres sont effectivement d'un intérêt tout à fait insignifiant si on les compare à certaines de leurs contemporaines, comme la Sonate op.25 n°3 (1923) de l’allemand Paul HINDEMITH, la Sonate op.28 (1923) du violoniste belge Eugène YSAYE ou encore la Suite op.84 (1939) du compositeur tchèque Ernst KRENEK.

D'autres travaux, comme celui de Linda Grace MOORE, Contemporary Cello Techniques from the twentieth-century repertory 5 , ont une orientation plutôt centrée sur la technique instrumentale. Après un court chapitre consacré au matériel de base et à la tenue de l’instrument, l'auteur envisage successivement, la production des hauteurs de sons (accord de l'instrument, doigtés, réalisation des micro-intervalles, du glissando et du vibrato), les techniques d'archet (ricochet, ondulé, tremolo, battuto, col legno ; la place de l'archet : sul tasto, ordinario, ponticello, contra-ponticello, derrière la main gauche, sous les cordes...), les différentes techniques de pizzicato, les harmoniques, les différents effets de percussion et les effets vocaux, pour terminer avec l'utilisation de l'électronique et de la bande magnétique. Il est à noter d’ailleurs que de nombreux exemples sont empruntés au répertoire du violoncelle solo, comme la Sonate op.8 (1915) de Zoltan KODALY, la Parisonatina al’Dodecafonia (1966) de Donald MARTINO, le Capriccio per Siegfried Palm (1969) de Krzysztof PENDERECKI, Scion (1973) de Betsy JOLAS, pour ne citer que les plus importantes.

Quant au répertoire pour violoncelle seul, il a lui aussi déjà suscité quelques études, très partielles, dont certaines assez récentes comme les deux Mémoires de Maîtrise qui suivent. Celui de Claire LUCA-BRIAND, L'emploi du violoncelle dans la musique contemporaine française de 1965 à 1992 à partir des pièces pour violoncelle seul 6 , met en évidence, pour cette période, l'importance de la production en France dans ce domaine (plus de soixante œuvres). Après une présentation générale du répertoire, l'auteur envisage tous les procédés techniques utilisés et nous montre dans quelle mesure ils contribuent à une évolution importante des possibilités sonores de cet instrument. Deux œuvres majeures donnent lieu à une analyse spécifique : Nomos Alpha (1965) de Iannis XENAKIS et Trois Strophes sur le nom de SACHER (1976-82) de Henri DUTILLEUX.

Le Mémoire de Sheonagh DONALDSON, La dualité dans les pièces pour violoncelle seul depuis 1945 7 , tente, quant à lui, de démontrer l'existence d'un principe fondateur général d'opposition des éléments dans ce type de compositions (que ce soit sur le plan de la forme, de la thématique, de l'écriture, ou du timbre ...) et il en propose une justification en rapport avec le phénomène de perception, à travers l'analyse de quatre pièces pour violoncelle seul de langage et d'esthétique extrêmement différents : la Sonate (1948-53) du hongrois György LIGETI, Ygghur (1961-64), troisième des pièces de Trilogia de l’italien Giacinto SCELSI, Sachervariation (1975) du polonais Witold LUTOSLAWSKI et Petals (1988) de la finlandaise Kaija SAARIAHO.

Plus récemment encore, un Mémoire de DEA sur Le nouveau rapport interprète-instrument dans les œuvres pour violoncelle nécessitant un dispositif électronique a été réalisé par un jeune violoncelliste, lauréat du CNSM de Lyon en 1997, Benjamin CARAT. 8 Son étude, fondée sur sa propre expérience d’interprète, s’appuie essentiellement sur des œuvres pour violoncelle seul avec dispositif électronique, et aborde plus particulièrement trois œuvres de Jonathan HARVEY : Ricercare una melodia (1985), Philia’s dream (1992), Advaya (1994), ainsi que Chant d’Aubes (1991) de Robert PASCAL ; réalisant une analyse plus approfondie de l’œuvre de Brian FERNEYHOUGH, Time and Motion Study II (1973-76). 9

Parmi tous les travaux concernant le violoncelle, il nous faut enfin évoquer ici la très remarquable thèse, déjà ancienne (1962), du violoncelliste américain Gordon James KINNEY, The musical Literatur for unaccompanied Violoncello 10 , qui a été un véritable point de départ pour notre travail. Dans cet ouvrage, après avoir étudié l'histoire de l'instrument lui-même, ses origines complexes et l'évolution de sa facture, et après avoir analysé les œuvres pour violoncelle seul des XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles, Gordon J. KINNEY insistait déjà sur l'extraordinaire développement de la composition d'œuvres pour violoncelle seul dans cette première moitié du XXème siècle et il en étudiait un corpus déjà étonnant de 155 pièces datées. Il concluait d'ailleurs de manière très perspicace en prévoyant une production toujours plus riche étant donné les possibilités immenses offertes par ce medium. 11 Notre étude nous a en effet permis de constater que ce phénomène n'a fait que s'amplifier dans les quatre dernières décennies et que de nouvelles œuvres majeures ont vu le jour depuis cette date : la Sonate für Cello solo (1960) de ZIMMERMANN, les trois Suites pour violoncelle seul op.72 (1964) op.80 (1967) op.87 (1971) de BRITTEN, Nomos alpha (1965) et Kottos (1977) de XENAKIS et les œuvres de bien d'autres compositeurs ne figurent en effet pas dans le travail de KINNEY. Il nous est donc vraiment apparu nécessaire de faire le point sur les différentes orientations que pouvait révéler ce répertoire au sein d'une production musicale aussi diversifiée, tant par ses langages que par ses tendances esthétiques.

Deux catalogues ont été réalisés depuis cette date : celui de Dimitry MARKEVITCH 12 en 1989 d'une part, catalogue des œuvres pour violoncelle seul depuis ses origines au XVIIème siècle jusqu'à nos jours, et celui de Donald HOMUTH 13 en 1994 d'autre part, qui répertorie les œuvres pour violoncelle solo et œuvres de musique de chambre ou orchestrales dans lesquelles le violoncelle est soliste, composées depuis 1960. Ces deux ouvrages témoignent de l’importance du développement de ce répertoire tout au long du siècle. En effet, le premier mentionne près de 1500 œuvres composées entre 1900 et 1989, tandis que le second compte dans sa rubrique ‘’violoncelle solo ’’ 1541 numéros (dont 11 recueils ou compilations) pour la période 1960-1993. 14 Ces ouvrages sont une aide précieuse pour les interprètes et pour les musicologues et ils m’ont rendu un grand service tout au long de mes recherches.

Devant l'abondance de cette production, il n’était bien entendu pas question d’en faire une étude exhaustive. Nous avons cependant souhaité aborder le corpus le plus large possible, couvrant l’intégralité de ce siècle 15 , et une partie de notre travail s’est effectuée à partir de l’ensemble des œuvres répertoriées par MARKEVITCH et HOMUTH. Elle a donné lieu à l’établissement de diverses listes chronologiques qui permettent de dégager des tendances générales au sein de ce corpus, telles que la place qu’y occupent les Suites ou les Sonates, ou celle des œuvres qui font référence à la voix. Une deuxième approche s’est faite à travers la consultation de près de trois cents partitions qui figurent dans les Annexes n°1, 2 et 3, et qui nous ont permis de dégager des problèmes plus spécifiques à ce medium instrumental. 16

Sur un nombre plus restreint d’œuvres (177), dont nous possédions la partition, nous avons pu procéder à une étude plus approfondie de leurs caractéristiques. Nous avons ensuite cherché à mettre en évidence, d'une part les liens que ce répertoire tisse avec la tradition, et d'autre part, les aspects qui reflètent plus particulièrement les orientations propres à la musique du XXème siècle, dont certains, synonymes de modernité. Ce sont donc ces deux axes de recherche que nous avons retenus pour présenter notre corpus.

Dans la rédaction de notre travail, nous avons surtout mis l’accent sur les œuvres qui nous paraissaient particulièrement bien représenter chacune des tendances et courants musicaux qui se sont manifestés tout au long du XXème siècle, privilégiant les compositeurs qui sont déjà reconnus comme des personnalités marquantes de notre siècle et qui ont su créer un style ou un langage personnels. Nous avons aussi souhaité mettre en évidence les œuvres qui, de par leur caractère novateur, ont joué un rôle ''historique'' dans l’évolution de ce répertoire en particulier et qui ont, assez souvent, exercé elles-mêmes à leur tour une fonction de ''modèle''. Nous nous sommes efforcée enfin de faire un choix qui tienne compte de la valeur artistique des œuvres, en fonction en particulier de la place qu'elles occupent actuellement dans le répertoire des violoncellistes, à travers les programmes de concert ou les enregistrements discographiques. 17 Des difficultés d'ordre matériel, telles que l'impossibilité de se procurer ou de consulter une partition nous ont conduite dans certains cas à l'exclure de notre étude, mais nous pensons cependant avoir réussi à prendre en considération les principaux courants de langage et d’esthétique de ce siècle.

Alors que le XXème siècle s’achève, nous avons souhaité montrer comment ce type de composition pratiquement inexistant au début des années 1900, s’est prodigieusement développé. Cette littérature a acquis une place vraiment importante de nos jours dans le répertoire des jeunes générations de violoncellistes et il suffit, pour s'en convaincre, de consulter la très abondante discographie que nous avons pu joindre en annexe à notre travail. 18

Dans une première partie, nous envisagerons donc les œuvres dont le genre est issu de la tradition, telles que Suite, Sonate, etc., et les liens qu'elles peuvent entretenir avec leurs ''modèles''. Notre deuxième partie sera, elle, consacrée à la conception de l'instrument qui nous semble particulièrement bien révéler cette ambivalence entre tradition et modernité. Dans une troisième partie enfin, nous traiterons des problèmes d'écriture plus spécifiques à ce medium instrumental : le violoncelle seul, et du rôle des interprètes dans le développement de ce répertoire.

Notes
1.

MILLIOT, Sylvette, Le violoncelle en France au XVIII ème siècle, Paris-Genève, Champion-Slatkine, 1985, réimpression de l'édition de Paris, 1981.

2.

DAUPS, Michel, Un instrument romantique, le violoncelle en France de 1804 à 1915 (La facture, les interprètes, l'évolution technique), thèse de 3ème cycle d'Histoire, sous la direction de M. BOURDE, Université de Provence, 1975.

3.

GOURLAOUEN, Christine, Le violoncelle dans la musique française de l'entre deux-guerres, Mémoire de Maîtrise, sous la direction de Michel RENAULT, Université de Tours, 1991.

4.

GOURLAOUEN, ibid., p.28, et l'auteur conclut : “ D'un intérêt musical parfois contestable, elles permettent néanmoins aux virtuoses d'affirmer les possibilités d'un genre très difficile à manier pour les compositeurs. ”

5.

MOORE, Linda Grace, Contemporary Cello Techniques from the twentieth-century repertory, Dissertation for the degree of Doctor of Arts, adviser Philip ALBRIGHT, Ball State University, Muncie, Indiana, 1976.

6.

LUCA-BRIAND, Claire, L'emploi du violoncelle dans la musique contemporaine française de 1965 à 1992 à partir des pièces pour violoncelle seul, Mémoire de Maîtrise, sous la direction de Marie-Claire MUSSAT, Université de Rennes II, 1995.

7.

DONALDSON, Sheonagh, La dualité dans les pièces pour violoncelle seul depuis 1945, Mémoire de Maîtrise, sous la direction de Marta GRABOCZ , Université de Strasbourg II, 1996.

8.

CARAT, Benjamin, Le nouveau rapport interprète-instrument dans les œuvres pour violoncelle nécessitant un dispositif électronique, Mémoire de D.E.A., sous la direction de Hugues DUFOURT, Jean-Yves BOSSEUR et Jean-Marc CHOUVEL, Université Paris-Sorbonne / Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1998.

9.

Ce Mémoire comporte en outre une traduction française, réalisée par l’auteur, d’un article de Jonathan HARVEY sur Brian FERNEYHOUGH, Londres, Peters Editions, 1980.

10.

KINNEY, Gordon James, The musical Literatur for unaccompanied Violoncello, Ph. D., The Florida State University, 1962. En 3 volumes : vol. 1 “ History of the violoncello and analysis of XVIIth-century music for violoncello solo ” ; vol. 2 “ Stylistic analysis of music for violoncello solo from the works of J. S. Bach to 1960 ” ; vol. 3 “ Critical editions of XVIIth-century music for unaccompanied violoncello ”.

11.

KINNEY, ibid., vol.2, p. 553 : “ From this evidence it would seem, in so far as such a thing can ever be predictable, that the musical validity of the medium of unaccompanied violoncello is now so firmly assured that music for it will continue to be composed for some time to come. ”

[A l’évidence il semblerait, autant qu’on puisse prévoir une telle chose, que l’intérêt musical du medium du violoncelle seul est maintenant si bien prouvé qu’on continuera à composer pour lui encore pour quelque temps.]

12.

MARKEVITCH, Dimitry, The Solo Cello, A Bibliographie of the Unaccompanied Violoncello Literature, Berkeley (California), Fallen Leaf Press, 1989.

Précédé d’une courte introduction historique sur l’évolution de l’instrument et de ce répertoire pour le violoncelle solo, il donne ensuite la liste des œuvres dans l’ordre alphabétique de leur auteur, en précisant la nationalité du compositeur, ses dates de naissance et, éventuellement, de mort, la date de composition de l’œuvre, le minutage, le nom de l’éditeur, le numéro de la partition dans le catalogue de celui-ci, la date de copyright et le nombre de pages. Sont aussi répertoriées les œuvres non publiées avec l’indication du lieu où elles peuvent être consultées sous la forme de manuscrit ou de fac-simile. 845 noms de compositeurs du XXème siècle y sont répertoriés, avec parfois plusieurs pièces pour violoncelle seul pour un même compositeur.

On trouve encore en annexe la liste chronologique des différentes éditions des Suites de J.S. BACH, depuis 1825 jusqu’à 1988, ainsi que quelques transcriptions, un choix d’études, quelques œuvres pour violoncelle et bande magnétique ou dispositif électronique, et la liste complète des éditeurs mentionnés ou des centres de consultation des manuscrits avec leur adresse. Une courte bibliographie clôt cet ouvrage.

13.

HOMUTH, Donald, Cello Music Since 1960 : A Bibliography of Solo, Chamber, & Orchestral Works for the Solo Cellist, Berkeley (Californie), Fallen Leaf Press, 1994.

Cet ouvrage comporte neuf rubriques principales en fonction des instruments auxquels est associé le violoncelle soliste (piano, orchestre...), dont seule la première nous intéresse ici, puisqu’il s’agit du violoncelle non accompagné. La liste est aussi établie par ordre alphabétique des noms d’auteurs et commence par une dizaine de recueils regroupant un certains nombre de pièces pour violoncelle solo d’auteurs différents. La rubrique ‘‘Violoncelle non accompagné’’ comporte 1541 numéros pour chacun desquels il est donné, dans la mesure du possible, les renseignements suivants : date de composition, nom de l’éditeur suivi de la date de copyright ou de publication, date et lieu de la création avec le nom du violoncelliste, références des enregistrements connus, durée de la pièce, nombre de mouvements, particularités techniques et niveau de difficulté.

L’ouvrage comporte aussi un index des compositeurs précisant dates de naissance (et de mort), un index des violoncellistes, une liste des éditeurs et distributeurs de partitions avec leur adresse, de même qu’une liste des différentes marques de disques mentionnées.

14.

Concernant la dernière décennie, nous n’avons relevé dans cet ouvrage qu’une quarantaine d’œuvres, composées entre 1990 et 1993.

15.

Bien qu’il soit maintenant achevé, notre connaissance des œuvres de cette dernière décennie est encore très incomplète. Les œuvres les plus récentes que nous aurons l’occasion d’évoquer ont été composées en 1996.

16.

Les principaux lieux de consultation ont été le C.D.M.C. (Centre de Documentation de la Musique Contemporaine) à la Cité de la Musique à Paris ; la B.I.M.C. (Bibliothèque Internationale de Musique Contemporaine) à Paris ; la Bibliothèque Nationale à Paris et la Bibliothèque du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

Les œuvres que nous avons consultées constituent notre Annexe n°1, dans laquelle nous donnons les références d’édition, ou, à défaut, le lieu où elles peuvent être consultées. Leur classement est ici par ordre alphabétique des noms de compositeurs afin de faciliter l’accès du lecteur à ces renseignements. Dans l’Annexe n°2, nous avons ensuite répertorié ces œuvres par ordre chronologique de leur date de composition, ou, à défaut, de publication, afin de les situer dans l’évolution générale du corpus. On trouvera enfin dans l’Annexe n°3 des commentaires autour de ces œuvres (circonstances de composition, structure de l’œuvre, aspects particuliers de la technique instrumentale, etc...). Cette Annexe est aussi établie par ordre alphabétique des noms de compositeurs.

Les notices biographiques concernant les principaux compositeurs évoqués dans notre étude, données en Annexe n°4, visent à situer les œuvres pour violoncelle seul au sein de la production de leur auteur et dans l’évolution de leur langage et de leur esthétique.

17.

Ce critère comporte bien entendu une part de subjectivité qui nous semble inévitable lorsqu’il s’agit de création artistique. Mais le choix opéré par une communauté internationale de violoncellistes peut cependant, malgré tout, être considéré comme le plus pertinent.

18.

Cf. Discographie en fin de volume. La discographie que donnait KINNEY en 1962 ne comportait alors que six numéros : la Sonate n°2 de Henk BADINGS par Anner BIJLSMA, la Sonate op.25 de Paul HINDEMITH par Emanuel FEUERMANN, deux enregistrements de la Sonate op.8 de Zoltan KODALY, l'un par Janos STARKER et l'autre par Zara NELSOVA, la Suite n°1 op.131c de Max REGER par Emanuel FEUERMANN et la Suite n°2 op.131c par Zara NELSOVA.