Annexes

ANNEXE No. 1.
PRESENTATION GENERAL DE LA COLOMBIE.

DONNES D’IDENTIFICATION.

Géographiques.

Superficie : 1 140 000 km2

Capitale : Santafé de Bogotà ( 5 484 000 hab. )

Villes principales : Cali, Medellin, Barranquilla.

Ressources naturelles : café, pétrole, charbon, métaux non ferreux

Politique.

Constitution : juillet 1991

Régime politique : démocratie, république présidentielle.

Chef de L'état : Andres Pastrana. (juin 1998)

Principaux partis : Parti libéral, et Parti conservateur.

Economie.

Monnaie: peso colombien

1 FF = 295,23 COP

1 $ = 1 826,60 COP au 30.12.1999.

  PIB Emplois
Primaire 14 10,0
Secondaire 32 24,0
Tertiaire 54 66,0

Population

Nombre d'habitants ( 1999 ) : 42 000 000

Densité de population ( 1996 ) : 34 hab./km2

Espérance de vie ( 1996 ) : 73 ans

Composition ethnique : métis (50%), Blancs (26 %), mulâtres (20 %), Noirs 4 %)

Religion : catholique ( majoritaire )

Langue officielle : espagnol

Rappels historiques

1819 : indépendance dans le cadre de la Grande Colombie avec le Venezuela ; l'Equateur et Panama.

1830 : retrait du Venezuela et de l'Equateur

1866 : création de la Colombie

1899 – 1902 : guerre civile

1903 : retrait du Panama

1953-1957 : dictature de Rojas Pinilla

1958-1970 : constitution d'une grande alliance de gouvernement baptisée le Front national ( alternance libéraux et conservateurs )

1978 : adoption de lois d'exception pour lutter contre la guérilla castriste qui s'est peu à peu installée dans le centre du pays

1982 : loi d'amnistie politique du président Betancourt, dont les successeurs devront faire face à une nouvelle menace, celle de la violence créée par les puissants narcotrafiquants regroupés dans les cartels de Medellin puis de Cali.

1998 : de conversations de paix sont entamées avec les deux groupes de guérilla les plus puissantes.

CARACTERISATION GENERALE.

La Constitution Nationale de la République établit que la Colombie est une république unitaire et indépendante, à gouvernement démocratique et de représentation constituée par trois branches du pouvoir public : l’Exécutif, le Législatif et le Juridique.

En juillet 1991 a eu lieu une réforme constitutionnel qui a bouleverse complètement l’existence du pays et qui changé la Constitution existante depuis 1898. La démocratie actuel le cherche à être participative plus que représentative.

Parmi tous les changements introduits, on peut évoquer (sans aucune prétention d’exhaustivité ) les suivants qui touchent :

  • le rôle de l’Etat,
  • la participation de la Société et de ses composantes,
  • le développement de l’économie,
  • l’administration judiciaire,
  • le domaine social,
  • les données politiques.

Un élément de grand importance dans les changements introduits par les réformes constitutionnelles est la recherche de l’élargissement de la décentralisation administrative et politique de l’état. Cela touche particulièrement le pouvoir locale de certains politiciens enracinés dans les régions et qui ont exprime leurs intérêts lors des discussions de la reforme constitutionnelle mais aussi lors de la formulation des différentes lois d’application de la constitution. Les détenteurs de ces pouvoirs locaux sont connus dans le pays comme les « Gamonales » et ils sont régulièrement liés aux administrations dans leurs régions.

La réforme de la Constitution représente pour la Colombie un des événements les plus importants de son histoire contemporaine. Dans le domaine de la santé, elle s’appuie d’abord sur les dispositions de la loi 10 de 1990 ; mais rapidement, compte tenu de l’intérêt capital de la question, le problème de la santé dans le pays est devenu un des principaux sujets de débat public durant la période de réforme de la Constitution.

Dans le domaine de la sécurité sociale c’est la loi 100 du 23 décembre 1993 , “ Por la cual se crea el sistema general de la seguridad social en salud ”, en Colombie, qui crée le système général de la sécurité sociale) et qui va mettre en place une véritable réforme de tout le système de la sécurité sociale, y compris le secteur de la santé.

La discussion dans le parlement autour de la réforme du système de la sécurité sociale, fut le moment dans lequel on eu l’expression des conceptions et des intérêts les plus divers dans le pays. La conjoncture politique et sociale de cette discussion a donné lieu à un résultat dans lequel il a été identifié deux volets très différents : le système de sécurité sociale en santé et le régime des retraites et des pensions. Le premier est entré dans un processus de transformation radicale dans ses conceptions, ses institutions, ses rapports et en général dans son fonctionnement. Le second a été complètement privatise