2.1 La Préface au Dictionnaire de la Bible.

C'est vraisemblablement dans le courant de l'automne 1893 que M. Vigouroux a demandé à Mgr Mignot de préfacer le dictionnaire biblique dont la publication a commencé en fascicules et dont il prévoit la parution du premier tome relié 841 . Le texte de l'évêque est daté du 23 octobre. A la fin du mois, M. Vigouroux lui écrit : "Comme je n'entends plus annoncer la publication prochaine de l'Encyclique de Léon XIII sur les études bibliques, je pense qu'il sera maintenant à propos de ne plus tarder beaucoup à faire composer la Préface que vous avez bien voulu écrire pour le Dictionnaire de la Bible" 842 . Le savant sulpicien était bien mal informé puisque l'encyclique sera publiée dix jours plus tard, ce qui conduit Mgr Mignot à rédiger un post-scriptum daté du 6 janvier 1894 dans lequel, insistant sur le nouvel élan que le pape entend donner aux études bibliques, il estime qu'il "ne pouvait espérer, pour les idées qu'il a émises et pour les vœux qu'il a exprimés, un plus solennel encouragement".

C'est en effet sur la nécessité de prendre appui sur le réveil récent des études bibliques et de le prolonger que Mgr Mignot insiste d'abord. Celles-ci n'intéressaient jusqu'alors en France "qu'un cercle fort restreint d'initiés" et, si elles n'avaient pas été abandonnées dans les séminaires, elles ne contribuaient plus depuis longtemps, à alimenter la piété des simples fidèles qui "ne la connaissaient presque plus". Certes, la foi ne repose pas directement sur l'Écriture "puisque les écrits apostoliques ont paru relativement tard" et qu'ils ont suivi et non précédé l'enseignement oral des Apôtres, néanmoins l'Écriture occupe une place considérable dans la vie de l'Église. Il suffit pour s'en convaincre de parcourir rapidement son histoire à laquelle sont consacrées les deux premières parties de la préface. Mais aujourd'hui la raison émancipée et irréligieuse s'attaque à la Bible avec les armes de la "critique moderne". De quoi s'agit-il au juste ? Mgr Mignot y consacre la troisième partie avant de montrer l'utilité et la nécessité d'un dictionnaire de la Bible et d'indiquer ce qu'on y trouvera, ce qu'on n'y trouvera pas. Cette préface est tout entière ordonnée à donner droit de cité dans l'Église à la critique historique.

Longtemps on a lu la Bible "avec le même esprit qui l'avait fait écrire" 843 en la considérant "presque comme un autographe de la divinité" 844 ou au moins "la manifestation immédiate de la pensée de Dieu" 845 . Les choses ont changé à partir de la crise du XVIe siècle "dont les conséquences ne se sont pas toutes manifestées et dont l'une des plus inévitables sera d'entraîner le protestantisme dans une incrédulité complète" 846 . En effet le principe de l'Écriture seule porte en lui-même un redoutable ferment de dissolution puisqu'il n'offre aucun critère objectif d'interprétation et qu'il expose la foi à toutes les remises en cause par la critique du texte de la Bible. Tant que la foi restait profonde, le fait de la révélation n'a pas été remis en cause. Mais "aujourd'hui on ne conteste plus aucune vérité de détail, on nie tout […]. La raison […] prétend justifier sa négation au nom de la critique moderne" 847 .

Qu'en est-il au juste de la critique ? Pour cette troisième partie, centrale, Mgr Mignot puise dans le texte de 1885 dont nous avons déjà parlé. Le réaménagement se traduit par une plus grande concision, un recentrage des objectifs de la critique sur deux caractères principaux : "replacer les événements de la Bible dans leur vrai cadre historique" et "chercher dans le texte lui-même plutôt que dans les témoignages extérieurs la confirmation de l'authenticité du texte", un glissement de vocabulaire. L'emploi de l'adjectif moderne par exemple tend à remplacer celui d'actuel utilisé antérieurement : critique moderne, exégète moderne. On peut y voir la revendication d'une attitude offensive et non plus seulement défensive.

La critique textuelle ne pose pas de problèmes, car "l'Église a toujours senti l'importance de l'étude des textes originaux" 848 . En revanche la critique historique et la critique interne ne sont pas sans dangers dans la mesure où elles s'appuient souvent sur des "systèmes préconçus" et qu'elles tendent à justifier des théories a priori au lieu de se contenter d'établir des faits. Il convient cependant d'en suivre le développement avec attention, car malgré leur dérive possible, elles ont d'une part renouvelé les connaissances que l'on avait du milieu biblique et l'interprétation que l'on donnait des événements rapportés dans la Bible et d'autre part parce qu'il pas possible de répondre à leurs arguments par des argument d'autorité. "Il y a toujours eu dans l'Église une grande liberté de discussion, un flux et reflux d'opinions opposées. L'invasion de la critique dans les études bibliques effraye à tort ; elle n'est pas plus dangereuse en soi que ne le fut, par exemple, au moyen âge, l'introduction de la philosophie d'Aristote" 849 .

Tout en se gardant de présenter "la témérité des inventions", un Dictionnaire de la Bible est donc très utile afin de préciser "nettement, précisément, sans verbiage, sans parti pris, ce que l'on sait actuellement de certain ou de probable sur tel personnage, tel fait, telle théorie" 850 . Dans ce dernier cas surtout, la nécessité d'un Dictionnaire s'impose, car c'est là que le péril est le plus grand de faire des applications erronées de la critique. Mgr Mignot cite deux exemples. De ce qu'on puisse admettre "dans une large mesure" un développement de la révélation on ne doit pas pour autant conclure "que l'idée de Dieu s'est dégagée peu à peu". De même de ce que la Bible, à l'évidence ne sanctionne pas la moralité des faits qu'elle rapporte, il serait sans doute "bien téméraire de dire qu'elle ne sanctionne pas la vérité de ses récits" 851 . Ces exemples ne sont pas choisis au hasard. Il s'agit de deux verrous à faire sauter. Mais l'évêque est obligé d'avancer masqué. En 1917, il écrit dans son Journal :

‘M. Vigouroux me demanda une préface pour son Dictionnaire de la Bible ; il en fut satisfait, parce que je l'avais écrite dans l'esprit que j'avais puisé à Saint-Sulpice et que je m'étais tenu sur le terrain strictement traditionnel 852 .’

Mgr Mignot avait informé le baron von Hügel de la commande de M. Vigouroux dès leur première rencontre. Quand il lui communique au mois de mars 1894, un exemplaire des épreuves, il lui indique les passages où il a été obligé, à la demande du Sulpicien, d'atténuer sa pensée. Le baron les signale à l'abbé Loisy 853 : Mgr Mignot tout en niant qu'il puisse y avoir des erreurs dans la Bible avait "admis l'inexactitude, la liberté de rédaction etc. - bien certainement notre seule échappatoire". Le fait qu'il trouve "bien téméraire" l'idée de mettre sur le même plan moralité des faits et vérité des récits n'est pas conforme à "ce que lui même m'a dit dans l'une de ses lettres" 854 . Enfin c'est à l'abbé Loisy que songe l'évêque quand il écrit :

‘Le rêve de l'exégète moderne […] est d'étudier les écrivains sacrés, non comme […] des instruments passifs sous la pression mécanique et irrésistible du Saint-Esprit ; mais comme des auteurs ayant des pensées propres, des préoccupations doctrinales, morales ou politiques particulières, ayant pu comme d'autres subir les préjugés de la race et des temps. ’

Mais là aussi il s'agit d'une demi vérité puisque Mgr Mignot applique à Loisy un propos écrit dès 1885. Cela manifeste toutefois que l'abbé Loisy est apparu à Mgr Mignot comme l'exégète qu'il attendait

L'abbé Loisy n'apprécie pas du tout le texte : "Mon impression […] est que cette introduction n'est pas un chef d'œuvre, ni un chef d'œuvre de science, ni un chef d'œuvre théologique, ni un monument de sincérité. Cela vaut encore un peu moins que l'article de Mgr d'Hulst. Quoique Sa Grandeur puisse dire, le seul passage où on jugera qu'Elle a pensé à moi est celui où Elle s'insurge contre ceux qui contestent l'historicité des premiers chapitres de la Genèse" 855 . Loisy avait en effet mis explicitement en doute leur historicité dans son études sur les mythes chaldéens 856 et nous avons vu qu'il avait présenté ce résultat comme désormais acquis. Or Mgr Mignot avait écrit : "Qu'il faille interpréter autrement qu'on ne l'a fait certains récits de la Bible, ce n'est pas contestable, [...] mais qu'il faille sacrifier la vérité historique des dix premiers chapitres de la Genèse, cela me paraît inadmissible" 857 .

L'abbé Loisy ne fait pas en l'occasion preuve d'une perspicacité particulière puisque le baron von Hügel lui avait rapporté que, lors de leur première entrevue, l'évêque de Fréjus n'avait évoqué qu'un seul point "sur lequel il ne pouvait se ranger à vos côtés : c'est le caractère mythique que vous attribuez, plus ou moins, aux premiers chapitres de la Genèse. Pour lui chaque récit a pour base un événement objectif et historique, mais chaque récit aussi est encombré d'un nombre de détails à prendre de façon aussi large que la vôtre […] J'ai remarqué en passant que son esprit ne s'est pas encore débarrassé de cette idée malheureuse de texte primitif altéré". "Thèse de théologien, on pourrait presque dire, thèse de Saint-Sulpice" avait répondu Loisy 858 .

Il est particulièrement excédé par le fait que l'évêque accepte d'écrire le contraire de ce qu'il pense réellement : "Toute cette politique ne mène à rien. Je ne vois pas bien pourquoi on se permet de parler contre sa pensée lorsqu'on a même pas l'excuse de la nécessité". Ce grief est pour lui capital et il explique la méfiance qu'il continue d'avoir à l'égard de l'évêque de Fréjus : "Pensez-vous que Mgr Mignot ferait plus que le cardinal Richard ? Non. Il me donnerait une situation tout aussi obscure et me ferait travailler pour lui. Voilà toute la différence. Avec de tels auxiliaires, il n'y a rien à faire". Loisy modifiera son jugement sur Mgr Mignot, mais il restera convaincu que sa pusillanimité à exprimer publiquement ce qu'il pensait réellement des résultats de l'exégèse était une faiblesse impardonnable. Relisant sa lettre en décembre 1926, Loisy note en marge : "Cette lettre est trop dure pour Mgr Mignot dont j'ai pu apprécier plus tard le dévouement réel, courageux même et désintéressé ; mais l'attitude prise par lui et la situation qui était la sienne dans cette affaire du Dictionnaire Vigouroux méritaient la critique sévère que j'en fais".

Il est donc bien embarrassé quand il reçoit un tiré à part en septembre 1894. Il faut dire qu'entre temps les deux hommes se sont rencontrés à Ambrières en juillet et que cette entrevue a sensiblement modifié l'opinion de l'abbé Loisy sur Mgr Mignot : "J'ai gardé une bonne impression de mon entrevue avec Mgr de Fréjus, écrit-il au baron von Hügel le 18 juillet. Il y aurait beaucoup plus à attendre de lui que de Mgr d'Hulst, s'il était en mesure de faire quelque chose. Souhaitons lui de devenir archevêque" 859 .

Il se contente donc de faire preuve d'une réserve discrètement ironique et sur le Dictionnaire et sur la Préface :

‘Je reçois aujourd'hui, à Neuilly, l'Introduction au Dictionnaire de la Bible. Votre Grandeur a été bien aimable de me l'envoyer et de me l'envoyer dans mon nouveau domicile, qu'Elle n'a pas été longtemps à découvrir. Je ne sais si l'ouvrage répond tout à fait au programme que vous avez bien voulu lui donner, Monseigneur ; mais le programme a sa valeur indépendamment de l'ouvrage. Je l'avais déjà lu sur une épreuve que m'avait communiquée M. de Hügel. Vous avez dit là de si excellentes choses que je ne me permettrai pas de relever le passage où il est question des dix premiers chapitres de la Genèse. Après tout, ces chapitres ont besoin d'être fortement protégés, et il est naturel qu'on essaie de les garantir 860 .’

Mgr Mignot a largement diffusé le tiré à part de la préface. Son ami l'abbé Chédaille le publie aussitôt dans la Semaine religieuse du diocèse de Soissons. Mgr Duval s'en plaint auprès de son collègue car il estime que ce "très remarquable travail contient des propositions qui m'ont semblé un peu hardies et aussi des assertions que je ne signerais pas" 861 .

Or le bruit court que l'infatigable chanoine Magnier s'apprête à publier une mise en garde contre la Préface. Il s'était récemment manifesté comme sourcilleux défenseur de l'orthodoxie dans une série d'articles publiés dans l'Univers entre juillet et octobre 1891 puis rassemblés dans un livre 862 ,"avec le sincère désir de réagir avec vigueur […] contre tout système de transaction avec l'erreur" 863 . C'était, nous l'avons vu, la thèse de Loisy consacrée à l'histoire de Canon qui était visée. Plus généralement, c'était le fait d'admettre la présence de matériaux mythologiques dans la composition de la Bible qui était sévèrement condamné.

De toute évidence dans le cas de la Préface qui est un texte épiscopal, il ne peut agir qu'avec l'accord de son évêque. Mgr Mignot hésite donc sur la conduite à tenir, partagé entre le désir de ne pas laisser le champ libre au conservatisme et la crainte d'entrer en conflit, même indirectement, avec l'un de ses collègues. Comme à son habitude il consulte. Il s'adresse entre autre à Mgr d'Hulst qui lui répond : "Oui, certes, il faut parler net et d'un peu haut à Mgr Duval. C'est un odieux procédé. Il faut lui faire peur et exiger qu'il impose le silence à son Magnier. Faites-lui comprendre que la Préface ayant été demandée et trouvée bonne par Vigouroux, c'est à lui qu'il aura à faire s'il la laisse attaquer. Ces sortes d'arguments sont faites pour ces sortes de gens". Mais il ajoute : "Si l'on n'était pas sûr de voir en cas de conflit public l'autorité suprême se ranger de leur côté, on aurait bientôt fait de les mettre à la raison" 864 .

La réponse de Mgr Mignot à Mgr Duval s'inscrit tout à fait dans le schéma proposé par le recteur de l'Institut catholique : fermeté et intimidation. La Préface n'est pour l'instant diffusée qu'officieusement auprès des quelques amis auxquels elle a été offerte et elle ne paraîtra que dans quelques mois. L'évêque de Fréjus veut donc croire que les faits qu'on lui a rapportés ne sont que des "potins de curés" mais s'ils sont avérés, il attend de son collègue qu'il les écrase dans l'œuf, car : "si Magnier se permettait d'écrire contre moi, comme il n'oserait le faire sans votre permission, j'aurais le profond chagrin de me regarder blâmé par vous" 865 . Or M. Vigouroux a trouvé la Préface remarquable ainsi d'ailleurs que les personnes autorisées qui l'ont lue. En prenant le parti de son chanoine dont la compétence biblique est limitée, l'évêque de Soissons risque donc de trouver en face de lui non seulement l'exégète de l'Institut catholique mais aussi une partie l'épiscopat, car Mgr Mignot annonce qu'il n'hésitera pas à "produire des lettres d'archevêques et d'évêques" qui l'approuvent.

Il y a là vraisemblablement une bonne part de désinformation. Aucune des lettres d'approbation concernant la Préface et conservées dans les archives d'Albi n'émane d'un membre de l'épiscopat. La seule lettre conservée qu'a reçu à cette époque Mgr Mignot est celle de l'abbé Boudinhon qui s'interroge sur l'avenir des études bibliques après Providentissimus et estime nécessaire de se frayer un passage :

Mais en quel point ? Sur l'interprétation ; sans doute, et vous le dites, et il n'est pas possible de dire autre chose. Mais est-ce bien loyal ? Et sous le nom d'interprétation n'y a-t-il pas autre chose ? En particulier ne faut-il pas toucher à l'idole (je parle au sens de Bacon) que les théologiens nous ont faite de l'inspiration. Les théologiens admettent avec les Pères, une action de Dieu qui semble ne rien laisser à l'homme […]. Quelle étrange combinaison entre l'inspiration […] absolue et la réalité composite quasi humaine des livres ? Qui dira tout cela sans se faire brûler ? Qui enseignera clairement les degrés et les modes de l'inspiration ? 866

On voit qu'un théologien ouvert mais non spécialiste de la question biblique ne pouvait pas ne pas poser le problème en terme dogmatique. Ce qui lui semble en jeu c'est la question de l'inspiration. C'est le verrou qu'il faut faire sauter ou du moins dont il faut trouver une clé plus adaptée.

Notes
841.

Cette parution eût lieu en 1895.

842.

M. Vigouroux à Mgr Mignot, 28 octobre 1898, ADA, 1 D 5-07.

843.

Préface, p. XLII.

844.

Idem, p. XLI.

845.

Idem, p. XL.

846.

Idem, p. XLIII.

847.

Idem, p. XLV.

848.

Idem, pp. XLVII.

849.

Idem, p. LVI.

850.

Idem, p. LIII.

851.

Idem, pp. LIV-LV.

852.

Journal, 17 août 1917, ADA, 1 D 5-17. Il indique que M. Vigouroux avait en revanche refusé les articles qu'il s'était proposé de rédiger : Adam ; Authenticité de la Genèse, Chronologie, Création, Déluge, Inspiration et il ajoute : "M. Vigouroux était un esprit perspicace ; mais sa grande foi le rendait timide. La crainte d'être irrespectueux envers les théologiens, censés représenter la pure orthodoxie, le fit rétrograder quelque peu. […] Il avait tort en ce sens que dans vingt ans les théologiens catholiques seront obligés d'élargir leur horizon et d'admettre des conclusions qu'ils ont rejetées jusqu'ici".

853.

BN, Fonds Loisy, Naf 15655, f° 316.

854.

A noter toutefois la formule restrictive : "De même que l'Inspiration ne confère pas une valeur morale à tous les faits racontés par l'écrivain sacré - ceci est évidemment admis par tout le monde qui réfléchit - on pourra encore se demander si l'Inspiration confère une valeur historique aux faits racontés", Mgr Mignot au baron von Hügel, 4 janvier 1894, ms. 2775.

855.

Abbé Loisy au baron von Hügel, 21 mars 1894, BN, Fonds Loisy, Naf 15644, f° 350. Même référence pour les citations suivantes.

856.

Les mythes chaldéens de la création et du déluge, Amiens, 1892.

857.

Préface, p. LV.

858.

Mémoires, I, p. 294.

859.

BN, Fonds Loisy, Naf 15644, f° 365.

860.

Lettre du 27 septembre 1894, ADA, 1 D 5-01.

861.

Lettre du 7 septembre 1894, ADA, 1 D 5-07.

862.

Étude sur la canonicité des Saintes Écritures, I. Ancien Testament, Paris Lethielleux, 1892,

863.

R. B., t. I, 1892, p. 308

864.

Lettre du 3 octobre 1894, ADA, 1 D 5-07.

865.

Brouillon de la lettre du 5 octobre 1894, ADA, 1 D 5-07.

866.

4 octobre 1894. ADA, 1D 5-01. Deux autres lettres d'approbation sont conservées, mais elles sont plus tardives. L'une de Mgr d'Hulst le 3 janvier 1895. Il vient seulement d'avoir le temps de lire la Préface : "Elle est aussi hardie que les conditions de lieu et de personne le permettaient et telle qu'elle est elle rendra un vrai service" (ADA, 1 D 5-01 et F. Beretta, Op. cit., p. 432) ; l'autre du 28 mai 1895, de l'abbé Jacquier, professeur à l'Institut catholique de Lyon : "J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre Préface au Dictionnaire de la Bible ; vous nous tracez un beau programme. Plaise à Dieu que tous les collaborateurs le suivent !" (ADA, 1 D 5-07).