3.3 La critique

Tandis que la perspective de publication de ses Lettres sur l'inspiration s'éloigne puis se ferme, une autre semble pouvoir être envisagée. Dans sa lettre du 28 décembre 1895, l'abbé Robert envoie à l'évêque un article sur la non mosaïcité du Pentateuque qu'on lui avait demandé l'année précédente pour l'Angleterre, afin que Mgr Mignot puisse "juger combien (il) partage les idées de l'auteur du manuscrit de M. Chédaille". Le prélat saute sur l'occasion et propose d'écrire une Lettre-Préface à ce travail si l'abbé Robert se décide à le publier. Celui-ci en accepte le principe et imagine même deux stratégies possibles qu'il expose au prélat :

‘Je vous demanderais une combinazione. Au lieu de donner mon travail à une Revue, je pourrais le publier en brochure, avec une lettre de Votre Grandeur qui donnerait votre appréciation sur cette étude… Ou bien encore je ferais mon travail sous forme de lettre adressée à Votre Grandeur, en réponse à des observations que vous m'auriez faites à propos de la brochure sur l'Encyclique. Naturellement en tête se trouverait votre appréciation de ma réponse. ’

Et très habilement il ajoute : "C'est après cela - si l'opinion ne se montrait pas trop maussade - qu'on pourrait publier les manuscrits communiqués par M. Chédaille" 954 .

Mgr Mignot se met au travail, la lettre est terminée le 28 mars et il la communique à l'abbé Robert qui l'en remercie aussitôt : "Soyez persuadé que votre largeur d'idées jointe à une sage prudence et réserve sera un encouragement pour les exégètes catholiques et aidera à faire passer auprès des profanes les opinions modernes sur la Bible" 955 . Mais lui n'a guère progressé dans sa rédaction.

Dès mars il avait interrogé l'abbé Loisy en présentant les choses comme une réponse de sa part à une demande de l'abbé Robert : "Il se propose de faire paraître quelque chose sur le Pentateuque, et il m'a prié de lui adresser une Lettre à ce sujet. Je viens de lui écrire quelques pages en ayant soin d'arrondir les angles et de faire quantité de réserves : je crains que ce ne soit encore trop et me demande s'il est sage d'intervenir en ce moment". La réponse de Loisy est plus que réservée. L'abbé Robert "n'est pas un esprit vraiment critique. S'il n'a pas vu plus clair dans la question générale du Pentateuque que dans la question particulière du déluge et celle du mariage des fils de Dieu avec les filles des hommes, j'ai bien peur que votre approbation épiscopale ne soit exposée à recommander quelques nouveautés mal venues. […] La mauvaise critique est pire que le défaut de critique. Elle peut être attaquée de deux côtés à la fois, au nom de la théologie et au nom de la science vraie" 956 . Et il ajoute en plaisantant : "Je sais bien que moins ce système sera vrai critiquement, moins il paraîtra théologiquement répréhensible. A cet égard la lettre de Votre Grandeur sera moins compromise que si elle servait d'introduction à mes notes sur la Genèse".

Cette réserve sera confirmée plus tard par le baron von Hügel :

‘Le Père Charles Robert, intelligent, ouvert, actif et vaillant, a bien voulu venir me voir, il y a une quinzaine de jours. J'ai été fort content de le voir et d'apprendre de lui ses projets et vos encouragements. Cependant, quoiqu'il serait très à désirer que nous ayons beaucoup de prêtres comprenant la véritable situation aussi perspicacement que lui, je n'ai pu m'empêcher de le comparer à l'abbé Loisy, et de le trouver sensiblement inférieur à l'exilé de Neuilly. J'ai cru découvrir que le Rennais n'est point un hébraïsant consommé, qu'il ne lit pas l'allemand ; que son esprit critique est intermittent ; enfin qu'il lui manque les très fortes études philologiques et cette admirable et délicate pénétration persistante que nous admirons chez l'autre. Il me fait plutôt l'effet d'un amateur parfois brillant que d'un travailleur systématique et de première main 957 .’

Alors qu'il travaille à la rédaction de cette lettre-préface, Mgr Bouvier 958 passe à Fréjus. Le 16 mars 1896, Mgr Mignot écrit au baron von Hügel : "J'ai vu hier à Fréjus, l'évêque de Tarentaise qui m'a demandé ma pensée sur la question biblique et à qui je vais envoyer une lettre qui sera probablement publiée, et qui, malgré d'inévitables clameurs, aura pour but, sinon pour résultat, d'entrouvrir un peu la porte fermée jusqu'à ce jour".

Le texte qu'il lui fait parvenir est à peu de chose près celui qu'il a écrit pour l'abbé Robert. Pour montrer que la question de la composition et de l'auteur du Pentateuque ne remet rien en cause de fondamental, Mgr Mignot a réorganisé ses arguments autour d'un principe, d'une constatation et d'un point de méthode.

Le principe s'articule autour de deux pôles. D'une part la critique n'est légitime que si elle s'appuie fermement sur l'Église. Une critique indépendante en effet deviendra immanquablement négative. De l'autre on sait que la divinité de l'Église peut se prouver toute seule à partir de la foi en la divinité de Jésus-Christ. Il n'est donc pas besoin de faire appel pour cela à l'Ancien Testament.

La constatation, longuement développée, c'est que l'originalité religieuse du Pentateuque, loin d'être amoindrie par la meilleure connaissance due aux progrès des méthodes historico-critiques, ressort davantage. Loin de perdre de sa valeur morale en raison des découvertes modernes, il en acquiert "un plus vif éclat". En effet avant de connaître les textes égyptiens ou assyriens, on ne pouvait comparer la Bible qu'à Homère ou Platon 959 , mais aujourd'hui que "l'on peut comparer nos saints Livres aux écrits des tous premiers âges de l'humanité, nous comprenons encore mieux leur supériorité" 960 . Le polythéisme a été la croyance de l'univers entier "sauf chez le pauvre petit peuple d'Israël". Où donc ce peuple a-t-il puisé la doctrine de la création et de l'unicité de Dieu ? De toute évidence "la main de Dieu est là. […] La Bible est la première, la vraie, la seule manifestation complète de Dieu dans l'humanité" 961 .

Fort de ce principe et de cette constatation, Mgr Mignot estime que l'on peut aborder sereinement les difficiles problèmes soulevés par la critique d'autant plus que - et c'est le point de méthode - il faut soigneusement distinguer "la Parole de Dieu du vêtement humain qui la couvre". Le travail des critiques porte "sur la forme et non sur le fond même de la Révélation. Il s'agit simplement pour eux d'en déterminer la date approximative, les phases par lesquelles elle a passé, ses progrès, ses développements durant de longs siècles" 962 . Les critiques exposent des problèmes et discutent des solutions. Ils n'ont pas vocation à conclure et à dogmatiser.

Mgr Mignot peut alors présenter, tout en prenant la précaution de dire qu'il n'en partage pas "complètement" toutes les conclusions, les principaux acquis de la critique, en particulier l'impossibilité d'attribuer à Moïse la totalité du Pentateuque. L'objection habituelle qui consiste à en appeler à l'autorité du Christ ne tient pas dans la mesure où celui-ci quand il évoque la "Loi de Moïse" ne fait que parler "comme tout le monde".

Malgré sa visée résolument didactique et les précautions prises, ce texte provoque l'émoi de l'évêque de Tarentaise. En accusant réception de la Lettre de Mgr Mignot, Mgr Bouvier lui répond :

‘J'ai lu et relu votre beau travail. A un simple prêtre, je dirais : publiez tel quel. Mais à un évêque je crois qu'il faut dire : ou ne signez pas, ou mettez un peu plus de points d'interrogation… Je crois que dans l'état actuel des esprits, cette précaution est absolument nécessaire. […] Quel terrain brûlant ! 963

Du côté de l'abbé Robert les choses n'avancent pas et en juillet il indique à Mgr Mignot qu'il songe maintenant à présenter son travail au Congrès de Fribourg malgré les conseils de prudence prodigués par l'abbé Duchesne, très pessimiste : celui-ci croit savoir "que le Saint-Office se prépare à embrocher quelques exégètes pour son prochain banquet". Cette nouvelle destination que l'abbé Robert donne à son travail remet en cause la combinazione imaginée en début d'année.

Décidé à publier son texte, Mgr Mignot envoie la lettre-préface à Loisy : "Je vous l'envoie à titre de simple document. Comme vous le verrez, je me suis borné à l'a, b, c de la question, me contentant d'émettre par-ci par-là quelques idées qu'on pourra développer. Il n'en faut pas dire beaucoup et peut-être en ai-je encore trop dit. Dites m'en votre pensée" 964 .

La réponse de Loisy est d'une grande sévérité. C'est l'une des rares fois où il s'exprime avec une telle franchise avec Mgr Mignot. A son avis, ce texte est inopportun d'un point de vue tactique et il a surtout le défaut d'être d'une grande faiblesse théorique.

Tactiquement ce serait en effet une erreur de poser encore une fois la question biblique dans les termes où l'a déjà posée Mgr d'Hulst, car on risque de réveiller "sans aucun profit pour la vérité et avec dommage pour les personnes, cette question si irritante de l'Inspiration".

Sur le fond, Loisy a des reproches à adresser à l'évêque, au théologien et au savant. A l'évêque, car il ne le trouve pas assez affirmatif : "Quoi que vous disiez, vous ne parlez pas assez tanquam potestatem habens.

‘Au théologien je dirai : "Avez-vous donc oublié que le Saint Père Léon XIII, actuellement régnant, a écrit une encyclique sur le sujet que vous traitez, à seule fin d'établir que la Bible est inspirée tout entière et inspirée pour être vraie. Pourquoi ne pas citer ce document si autorisé ? Pourquoi insinuer qu'il y a tel élément des Livres saints en dehors de l'inspiration ? Toujours cette fâcheuse coupure du divin et de l'humain, comme si le fond de la Bible était de Dieu tout pur et la lettre l'homme tout seul ! Toujours cette disposition à exclure de l'inspiration et de la vérité ce qui ne cadre pas à notre point de vue !…’ ‘J'aurais des choses bien plus graves à dire au critique. La chronologie du Pentateuque est partie essentielle du Code sacerdotal. La considérer comme une interpolation parce que ce n'est pas une vraie chronologie serait quelque chose de monstrueux. Je sais que le P. Lagrange nourrit une idée analogue. Mais cela tend à prouver que le P. Lagrange n'est pas entré bien profondément dans la critique de l'Ancien Testament. Cette chronologie artificielle est bien le pendant de la division artificielle du territoire par Josué, de la description artificielle du Tabernacle. L'auteur de toutes ces belles choses est cousin germain d'Ezéchiel, dont les derniers chapitres contiennent une description toute semblable. La tradition qui est au fond de tout cela est arrangée systématiquement de façon à faire ressortir deux ou trois idées : continuité de l'action providentielle, attribution de la Palestine à Israël par décret divin, origine divine des prescriptions cultuelles. Il n'est vraiment plus permis de contester l'origine récente du Deutéronome. Mieux vaudrait n'émettre aucune conclusion critique sur ces points et déclarer seulement que, si les critiques ont bien prouvé leurs thèses, la théologie peut les accepter.’ ‘Je me résume : comme document épiscopal la Lettre me paraît un peu timide de ton ; comme document théologique, un peu indécise dans sa doctrine ; comme document critique, un peu arbitraire dans ses conclusions, - toutes les qualités qu'il faut pour compromettre son auteur, en donnant courage et prise aux adversaires de la vérité 965 .’

On ne pouvait dire plus clairement les choses. Au fond, ce qui exaspère Loisy qui sait pertinemment que Mgr Mignot partage l'essentiel de ses conclusions critiques, c'est le fait que celui-ci se croit obligé de présenter sa pensée sous forme de points d'interrogation. L'évêque s'en justifie auprès de Loisy. Il convient que cette préface "est insuffisante comme parole épiscopale" mais c'est qu'en l'écrivant, il avait moins eu l'intention "d'écrire une page doctrinale que d'attirer l'attention de l'épiscopat sur certaines idées, de donner de l'air à certaines questions, sans prendre sur moi - pour le moment - de trancher quelques-unes unes des plus brûlantes, comme, par exemple, celle du Code sacerdotal". Il ajoute :

‘Vous pensez qu'il vaut mieux ne pas poser la question que de la poser d'une façon insuffisante et incomplète qui pourrait donner prise aux adversaires : je crois que vous avez raison. Il sera encore temps, quand elle aura été examinée sous toutes ses faces et que le seul énoncé du problème ne suffira plus à effaroucher le public.’

S'il n'a aucun doute sur la question du Deutéronome et qu'il est prêt à affirmer le caractère récent de sa composition, "tamquam auctoritatem habens", il reste "indécis au sujet du Code sacerdotal ou plutôt de l'étendue qu'il convient de lui donner". Quant à la question de la chronologie, il concède que la considérer comme une addition humaine parce qu'elle est fausse est "illogique".

‘Mais comment ferez-vous pour arriver au même résultat si elle fait partie intégrante d'un document inspiré, authentique, non remanié ? Si l'on admet un remaniement n'est-ce pas un élément humain qui vient se surajouter ? Comment en sortirez-vous avec l'Encyclique 966 ?’

Cette remarque montre bien que Mgr Mignot éprouve une "difficulté sérieuse" à faire tenir ensemble la doctrine de l'inspiration et le caractère non historique de certains passages de la Bible qui se présentent pour historiques. "Je ne demande pas mieux que d'être éclairé là-dessus", dit-il à l'abbé Loisy qui s'exécute :

‘La chronologie du Code sacerdotal n'est peut-être pas une des plus grosses difficultés que présente l'Ancien Testament, mais c'est une des plus significatives. Rien pourtant ne me paraît plus simple que d'expliquer la chose par les principes d'une saine théologie. Il est évident que l'auteur de cette combinaison arithmétique ne faisait pas une chronologie réelle, puisque, de manière ou d'autre, il l'a inventée. Même pour lui, cette chronologie n'était qu'une façon de relier les moments principaux de la révélation. Au fond, tout l'édifice chronologique de l'Hexateuque n'est pas plus à retenir que les sept jours de la création. Tout cela est artificiel ; c'est un lien, une transition, un cadre. Ainsi entendue, cette chronologie ne peut pas être dite erronée. On ferait rire l'auteur par cette accusation 967 .’

Et pour atténuer ce que sa précédente lettre avait de tranchant il dit regretter "qu'une bonne, solide et majestueuse parole d'évêque" ne se fasse pas entendre. En effet, dans la mesure où les encycliques sont "à peine intelligibles" et qu'elles "réclament nos adorations plus qu'elles ne sollicitent nos esprits […] il nous faudrait sur tous les grands sujets de ce temps une parole nette, grave, prudente". A Rome, qui "croit suffire à tout", on en prendrait peut-être ombrage ; en France, "la médiocrité environnante pourrait être jalouse" mais "on trouverait aisément un appui dans l'opinion". Cette parole il l'attend de "quelqu'un de ceux que la Providence fait évêque sur la terre".

Ce vœu en forme d'encouragement arrive trop tard. Mgr Mignot ne publiera rien de ce qu'il avait préparé et de ce qu'il pensait pouvoir dire. Le silence du pape à la suite du mémoire qu'il lui adresse début 1897 et sur lequel nous reviendrons, l'empêchera de s'exprimer publiquement. Lorsque, à la fin de la même année, Mgr Mignot se demande s'il serait sage de publier les articles qu'il a en réserve 968 , la réponse qu'il reçoit de l'abbé Loisy le laisse dans l'expectative :

‘Le sage se tait parce que les jours sont mauvais, disait le prophète 969 . Seulement, il parlait tout de même, soit qu'il ne se crût pas obliger d'être sage, soit qu'il eût découvert que le secret de la sagesse est quelquefois dans la contradiction. Dans le désarroi universel où nous vivons, il est difficile de savoir ce qui est le plus opportun 970 .’

D'autant plus qu'à cette date, deux communications importantes ont eu lieu sur la question du Pentateuque au 4ème Congrès scientifique international des catholiques de Fribourg, l'une du baron von Hügel 971 , l'autre du P. Lagrange 972 . Il estime sans doute, compte tenu de l'effervescence qui s'en suit - sur laquelle nous reviendrons - qu'il ne lui est pas possible d'intervenir sur ces questions.

Quand l'occasion lui sera à nouveau donnée de s'exprimer sur la question biblique, il se verra contraint par M. Vigouroux qui lui avait demandé une préface pour son édition d'une Bible Polyglotte, de se censurer encore.

Dans ce texte, Mgr Mignot présente le travail du "docte Sulpicien" comme la mise en œuvre exacte des directions données par Léon XIII dans Providentissimus. C'est "un instrument de combat […] contre les attaques des critiques incroyants qui "à l'heure présente […] réunissent leurs forces et concentrent leurs efforts" 973 contre l'Écriture. Ceci dit, toute la préface vise à justifier la nécessité pour les catholiques de recourir à la critique, car "il n'est plus de mise de résoudre les difficultés en haussant les épaules ou en prenant des airs de mépris prud'hommesque" 974 .

La dernière partie de ce texte tente donc de répondre à la question de savoir ce qu'est au juste la critique biblique en commençant par lever pour le public français aux yeux de qui elle "semble être l'arme des frondeurs, des mécontents des révoltés" et dont le nom même "paraît synonyme d'opposition, de contradiction", l'hypothèque Renan qui l'a "fortement compromise dans l'esprit des chrétiens en la défigurant et en la faisant servir à justifier son incrédulité" 975 . Puis il en présente les différents niveaux : critique textuelle et critique littéraire. L'exposé consacré à cette dernière est très bref. Si elle s'impose, elle n'est pas sans danger et "comme ce n'est pas à cette sorte de critique que sont conviés les lecteurs de la Polyglotte", Mgr Mignot estime qu'il "est inutile d'en parler davantage" 976 . En fait il en avait parlé plus longuement comme en témoigne cette confidence faite à l'abbé Loisy :

‘Il m'en arrive une bien bonne (très confidentiel). Comme vous le savez, M. Vigouroux m'a prié de faire une préface à sa Polyglotte. J'ai accepté volontiers dans la pensée de glisser quelques idées sages sur la critique, et en particulier sur le critique littéraire. M. V. a été effrayé et a supprimé tout ce qui touche la critique littéraire ! Il y a, paraît-il, en ce moment une telle poussée à Rome contre ceux qu'on appelle les novateurs téméraires qu'il faut être très prudent.’ ‘Je consens au sacrifice qu'il me demande, puisque c'est pour lui faire plaisir que j'ai écrit quelques pages. Je croyais pourtant avoir été si réservé ! 977
Notes
954.

Lettre du 20 février 1896.

955.

Lettre du 31 mars 1896.

956.

Lettre du 30 mars 1896.

957.

Lettre du 6 octobre 1896.

958.

Pierre Emmanuel Dieudonné BOUVIER (1834-1900), professeur au petit séminaire puis au grand séminaire de Mayenne, vicaire général, évêque de Tarentaise (1887).

959.

"C'était de l'apologie à la Chateaubriand".

960.

Lettre à Mgr Bouvier, f° 6, ADA, 1 D 5 11-01.

961.

Idem, f° 8.

962.

Idem, f° 10.

963.

Lettre du 23 mars 1896, ADA, 1D 5 01.

964.

Mgr Mignot à l'abbé Loisy, 6 septembre 1896.

965.

L'abbé Loisy à Mgr Mignot, 11 septembre 1896.

966.

Mgr Mignot à l'abbé Loisy, 13 septembre 1896, f°83-84.

967.

L'abbé Loisy à Mgr Mignot, 22 septembre 1896, BLE, 1968, pp. 256-258.

968.

Mgr Mignot à l'abbé Loisy, 27 décembre 1897, f° 99-100. "Que n'êtes-vous pas près de moi. Damase aurait eu tant de choses à apprendre de S. Jérôme !"

969.

Citation libre d'Amos 5, 13 : "En un tel temps l'homme avisé se tait car c'est un temps de malheur".

970.

L'abbé Loisy à Mgr Mignot, 27 février 1898, BLE, 1966, pp.15-17.

971.

"La méthode historique et ses applications à l'étude des documents de l'Hexateuque", Paris, Librairie Picard, 1898.

972.

Publiée sous le titre : "Les sources du Pentateuque", RB, janvier 1898.

973.

Préface de la Polyglotte, p. V.

974.

Idem, p. X.

975.

Idem, p. XII.

976.

Idem, p. XIII.

977.

Mgr Mignot à l'abbé Loisy, 25 octobre 1899, f°119.