3.2 Le mémoire à Benoit XV

Et pourtant, la mort de Pie X avait ravivé chez Mgr Mignot qui regrettait que "sous prétexte d'intégralisme chrétien" on assiste "à une surenchère d'hyper orthodoxie dont on a vu rarement pareil exemple : un pur trouve toujours un plus pur qui l'épure !" et que "le pire est que ces forcenés d'orthodoxie se vantent d'être soutenus par les colonnes de l'Église" 1717 , l'espoir d'un changement du climat intellectuel dans l'Église. A l'intention de ses diocésains, il avait rédigé une lettre pastorale dans laquelle il limitait autant qu'il le pouvait l'éloge du Souverain Pontife défunt et se retranchait derrière les circonstances de la guerre pour ne pas "retracer la vie de ce grand et saint Pontife […] dont la pensée dominante était de faire tout converger vers le Christ". Il avait seulement appelé à prier pour lui, car "si les anges mêmes ne sont pas entièrement purs devant Dieu, il se peut qu'un peu de poussière terrestre ait pénétré jusqu'à son âme si blanche. Les miracles qu'il a fait ne l'on peut-être pas préservé de quelques inévitables imperfections" 1718 .

Il note dans son Journal :

‘Je n'avais ni le loisir de m'étendre sur la vie du Pape défunt, ni les documents nécessaires à cette fin. Avouerai-je que l'eussé-je pu, je n'aurais pas eu grand cœur à faire un panégyrique de commande comme le feront tous les journaux bien pensants. En quelques lignes j'ai dit ce que je pensais, mais non tout ce que je pensais : ce n'eût été utile pour personne. ’

Non seulement c'eût été inutile, mais il n'était pas envisageable qu'un évêque s'étende publiquement sur "les inévitables imperfections" qu'on pouvait reprocher à un pape. Or le jugement qu'il porte sur le pontificat est sévère. Il suffit de lire en comparaison l'éloge sans réserve qu'il avait fait de Léon XIII en 1903 pour comprendre tout ce qui le sépare de Pie X.

‘L'infaillibilité doctrinale du chef de l'Église, écrivait-il alors, était dénoncée comme une menace pour la raison de l'homme. […] On pouvait redouter qu'une telle puissance doctrinale, entre les mains d'un seul homme, ne paralysât la pensée et n'arrêtât au sein du christianisme l'essor de l'esprit : au contraire, Léon XIII a mis tous ses soins à les protéger contre l'intransigeance inquiète des uns et l'imprudence hâtive des autres. (L'œuvre doctrinale) du premier Pape officiellement reconnu infaillible ne contient aucun anathème 1719 . ’

Aucun anathème n'avait été prononcé par Léon XIII : on ne pouvait en dire autant de Pie X qui s'était acharné, selon le programme qu'il avait annoncé dès sa première encyclique, à "déraciner entièrement, par tous les moyens et au prix de tous les efforts, cette monstrueuse iniquité propre au temps où nous vivons". Cette prétention est exorbitante, car c'est "Chose effroyable de se croire le justicier de Dieu !" 1720 Personne ne peut, ici bas, s'arroger le droit de distinguer le bon grain de l'ivraie. L'histoire de l'Église montre en effet que "plus d'une fois, les serviteurs du maître ont dépassé ses intentions ; ils ont à contre temps, essayé d'arracher l'ivraie et ils ont par là même arraché le bon grain" 1721 .

C'est pourquoi l'archevêque d'Albi ne trouve aucune justification au pape défunt pour ses condamnations fondées sur une inflexibilité nourrie par une vision théocratique d'un autre âge. Et ce qu'il ne peut dire publiquement, il le confie à son Journal :

‘Je regarde Pie X comme un saint… mais ce fut un saint redoutable.[…] Pie X n'était pas bon… Je dis qu'il n'était pas bon parce qu'il était implacable quand était en jeu ce qu'il croyait être les intérêts de N. S. et dont il se regardait avec raison comme le dépositaire […]. Comment pourrait-il en être autrement chez un homme qui se croit mandat de faire pénétrer per fas et nefas, la théorie qu'il s'est faite des droits de Dieu et de J. C. ? ’ ‘C'est en vertu du même principe que les inquisiteurs opéreraient encore si les mœurs et la législation n'y mettaient obstacle. Quelle dureté de ton et d'expression dans beaucoup d'encycliques de Pie X. Comme on y sent le juge impitoyable. Pas un mots de tendresse pour les errants. Ce n'est pas un père qui parle, même pas un beau-père ; c'est une belle-mère. Tout en voulant ramener à Jésus, il en éloigne 1722 .’

On comprend qu'il approuve sans réserve le contenu de deux articles parus dans Les Débats dans lesquels on présente la logique inexorable de Pie X comme la conséquence du fait que le pape s'était uniquement placé au point de vue surnaturel sans tenir compte des contingences. Il écrit :

‘C'est la logique de l'abstraction. Ce sont les intérêts du ciel qu'on débat sur la terre sans tenir compte de la terre.[…] En réalité et en fait de réforme le Pape nous ramène à la tradition de saint Thomas et n'a pas l'air de penser qu'aucun progrès ai pu se réaliser intellectuellement depuis le 13ème siècle. Pie X, sans y penser peut-être, a été le restaurateur de la théocratie, ou du moins il a tenté de l'être et je n'aperçois, à ce point de vue, aucune différence entre lui et Grégoire VII et Innocent III. S'est-il trompé d'époque, on peut le croire malgré les acclamations de la bonne presse, les félicitations de certains athées catholiques, les enthousiasmes des braves gens qui sont profondément ignorants de l'histoire, de ceux qui veulent, comme on dit, mettre le Bon Dieu au pied du mur pour l'obliger à intervenir 1723 . ’

Quelques jours plus tard, écrivant au baron von Hügel, il développe les mêmes remarques. Si l'on ne peut douter que Pie X ait été un saint "d'un rare désintéressement pour un italien", force est de constater que son action a été dictée par des idées absolues qui ont paralysé son cœur : "Il ne tenait pas compte des contingences, qui pourtant tiennent une si grande place dans la vie. Il a brisé bien des âmes qu'un peu de bonté eût maintenu dans le droit chemin ; il a laissé trop de prise à la délation. Mais Dieu l'a jugé" 1724 . "Puisse son successeur dilater un peu les cœurs !", ajoutait-il.

C'était le moins que Mgr Mignot attendait du nouveau pape. Or la désignation du cardinal Ferrata comme Secrétaire d'État était un signe positif. Il semblait indiquer que Benoit XV entendait, sinon renouer avec la politique de Léon XIII, du moins apporter un infléchissement net par rapport à celle de Pie X. De plus l'archevêque connaissait bien Mgr Ferrata puisque celui-ci avait été nonce à Paris de 1891 à 1896. Les deux hommes étaient restés en relations épistolaires épisodiques. L'archevêque lui faisait parvenir ses principales publications et le cardinal ne manquait pas de répondre par un mot courtois. Comme nous l'avons vu, Mgr Mignot ne manquait pas de lui rendre visite quand il était à Rome et il s'était adressé à lui en 1912 pour plaider sa cause auprès du Souverain Pontife après la dénonciation dont il avait été victime. On comprend donc que l'archevêque ait pensé pouvoir se faire entendre du nouveau Secrétaire d'État et par lui peser sur les orientations du nouveau Pontife romain.

Le mémoire de Mgr Mignot est connu de longue date. Publié une première fois par l'abbé Alphonse Lugan en 1924, il le fut à nouveau en 1928 par Nicolas Fontaine (Louis Canet) et une troisième fois par Jean Madiran en 1964 1725 . Il était admis qu'il avait été adressé au cardinal Ferrata, que celui-ci mort le 11 octobre n'en avait sans doute pas pris connaissance, mais que le cardinal Gasparri l'avait trouvé sur son bureau en arrivant à la Secrétairerie d'État.

E. Poulat le premier 1726 a montré, en comparant la version du texte publié et celle du texte conservé dans les archives d'Albi, que le mémoire n'avait pas été envoyé au cardinal Ferrata, mais directement au cardinal Gasparri. Sur la foi d'une indication du premier éditeur, l'abbé Lugan, il en attribue la paternité à l'abbé Birot. On ne prête qu'aux riches ! En fait l'abbé Birot, mobilisé dès le début de la guerre comme aumônier militaire, n'était pas à Albi à l'automne 1914. L'auteur en est l'abbé Lugan 1727 lui-même, ancien jésuite incardiné au diocèse d'Albi en 1908, proche de l'abbé Birot qui l'avait introduit auprès de l'archevêque. Fin octobre, celui-ci évoque dans une lettre à l'abbé Naudet "un mémoire sur la situation" que vient de rédiger l'abbé Lugan 1728 . Or il ne peut y avoir de doute sur le mémoire en question, car Mgr Mignot a soumis un mémoire écrit par l'abbé Lugan à l'avis de l'abbé Ardoïn. Celui-ci répond :

‘J'ai toujours pensé et même assez souvent dit qu'une détente était désirable et inévitable sous un nouveau Pontificat. Vu les choix faits 1729 , elle semble devoir être plus immédiate et plus accentuée qu'on aurait pu le prévoir;’ ‘Est-il utile, est-il prudent de la provoquer par des démarches hâtives ? Le succès peut dépendre et de la situation de ceux qui feront cette démarche et de l'impression que produira leur intervention.’ ‘Or, la qualité d'ancien religieux, d'ancien Jésuite ne parait pas recommander l'auteur de ce projet et le ton qu'il emploie risque de résonner désagréablement aux oreilles romaines, quoique moins chatouilleuses sans doute que naguère 1730 . ’

Il déconseille donc vivement à l'archevêque d'endosser la paternité de ce texte 1731 . La manière dont s'exprime l'ancien vicaire général de Fréjus fait penser qu'il tient l'abbé Lugan, non seulement pour l'auteur, mais pour l'initiateur du projet. C'est sans doute ainsi que Mgr Mignot lui a présenté les choses. En réalité, c'est bien Mgr Mignot qui a voulu ce mémoire. En post-scriptum de la lettre à l'abbé Naudet que nous citions plus haut, Mgr Mignot écrit :

‘Dans une lettre que j'ai écrite au cardinal Ferrata au sujet de sa nomination à la Secrétairerie d'État, je lui ai dit que le seul service que je lui demandais en ce moment c'était de prier Sa Sainteté de faire la paix entre catholiques, que la situation actuelle était lamentable, que j'étais suspect d'hérésie aux yeux de gens haut placés dans la hiérarchie, qu'il fallait en finir avec le système des délations, que des hommes sans mandat […] se mêlaient de la direction de l'Église et avaient la prétention de faire la loi aux évêques 1732 .’

Le chanoine Bécamel identifie cette lettre au mémoire. Cela nous semble moins évident qu'il le croit. Si le résumé que Mgr Mignot fait du courrier qu'il a adressé au cardinal Ferrata comporte certains éléments présents dans le mémoire, un au moins ne s'y retrouve pas : le soupçon d'hérésie. D'autre part, il parle d'une "lettre" et non d'un "mémoire". Enfin, s'il s'agit du mémoire, pourquoi à la date du 6 décembre, dire encore qu'il a écrit au cardinal Ferrata ? Ces trois difficultés disparaissent si l'on fait l'hypothèse que dans sa lettre à l'abbé Naudet, Mgr Mignot fait allusion à une lettre de félicitations réellement envoyée au cardinal Ferrata. Et on peut admettre que l'abbé Lugan a eu connaissance de cette lettre ou du moins de l'essentiel de son contenu et qu'il s'en est servi de canevas pour la rédaction du mémoire.

On peut donc reconstituer ainsi la chronologie de l'élaboration du mémoire : rédigé fin septembre-début octobre à l'intention du cardinal Ferrata dans l'objectif de développer et d'argumenter le contenu de la lettre de félicitations envoyée lors de sa nomination à la Secrétairerie d'État, le mémoire est modifié et amendé après la mort du Secrétaire d'État, c'est-à-dire fin octobre-début novembre. Mgr Mignot en envoie une analyse au cardinal Gasparri vers la mi-décembre. L'archevêque écrit en effet à Imbart de la Tour :

‘C'est l'abbé Lugan qui a rédigé le mémoire d'après mes idées : je me suis borné à des corrections et à des suppressions. Ne pouvant aller à Rome remettre moi-même le travail au C. Gasparri je lui envoyé par lettre l'analyse en attendant de lui exposer le tout. Il m'a répondu hier qu'il mettait ma lettre sous les yeux du Pape 1733 .’

Dans la réponse datée du 29 décembre le Secrétaire d'État remercie Mgr Mignot. Il a été "sensible aux félicitations qu'il lui a adressées" et ajoute seulement : "J'ai pris bonne note des desiderata dont m'entretient Votre Grandeur".

Cette longue gestation et le fait qu'il faille attribuer le premier jet à l'abbé Lugan obligent à modifier l'interprétation proposée par E. Poulat pour expliquer les variantes entre la version d'Albi et celle publiée par l'abbé Lugan. Si ce dernier a publié l'état Ferrata - son texte - c'est qu'il ne connaissait vraisemblablement pas l'état définitif. Pourquoi n'aurait-il pas indiqué la modification d'incipit : "Grande fut notre joie en apprenant que le choix du Souverain Pontife s'était arrêté sur Votre Éminence…" devenu : "La mort du cardinal Ferrata nous a profondément affligés, mais la peine que nous avons ressentie a été diminuée en apprenant que le choix du Souverain Pontife etc." ? D'autre part il signale honnêtement la seule coupure qu'il effectue dans le texte qu'il connaît. C'est pourquoi nous ne croyons pas qu'il ait procédé à "une manipulation, une trituration intentionnelle de la source" pour en adoucir certains propos "en publiciste et en avocat habile dans l'art de la présentation" 1734 . C'est Mgr Mignot qui a durci le ton et mis les points sur les i. Les principales corrections sont d'ailleurs concentrées dans les deux dernières parties qui ont trait successivement aux interventions de la Commission biblique et à l'inégalité de traitement entre le Sillon et l'Action française, c'est-à-dire sur le sujet de prédilection de l'archevêque et sur celui de sa dernière prise de position publique. Sans doute a-t-il estimé qu'il pouvait parler sur un ton plus ferme au cardinal Gasparri, ancien professeur à l'Institut catholique de Paris et de surcroît son cadet. Mais, et la chronologie que nous proposons trouve ici son importance, le texte définitif du mémoire est, selon toute vraisemblance, postérieur 1735 à la première encyclique de Benoit XV Ad beatissimi du 1er novembre 1914 dans laquelle le pape rappelle fermement qu'à

‘l'égard des questions où, sans détriment de la foi ni de la discipline, on peut discuter le pour et le contre, parce que le Saint-Siège n'a encore rien décidé, il n'est interdit à personne d'émettre son opinion et de la défendre ; mais que dans ces discussions on s'abstienne de tout excès de langage qui pourrait offenser gravement la charité, que chacun soutienne son avis librement, mais qu'il le fasse avec modération et ne croie pas pouvoir décerner aux tenants d'une opinion contraire, rien que pour ce motif, le reproche de foi suspecte ou de manquement à la discipline 1736 . ’

Ces propos ne pouvaient qu'aller droit au cœur de l'archevêque d'Albi. Enfin le Saint-Siège semblait faire droit à ses demandes réitérées. Fin 1901, dans le mémoire au cardinal Rampolla que nous avons déjà cité, il écrivait :

‘Or, il existe en France un certain nombre d'hommes qui semblent s'être donné à tâche d'empêcher tout développement et tout progrès de la pensée chrétienne. Qu'il s'agisse de politique ou de questions sociales, d'histoire, de philosophie, d'exégèse, leur tactique est toujours la même : toute idée nouvelle qui n'émane pas d'eux, fut-elle absolument étrangère à l'enseignement dogmatique, est représentée par eux comme dangereuse, contraire à la tradition, suspecte d'hérésie ; ils s'érigent en juges, tranchent et décident, préjugeant même les décisions de l'Église ; incapables sans doute de tout rôle sérieux, ils se donnent au moins le facile mérite de se faire les gardiens de l'Orthodoxie. Tous ceux qui ne partagent point leurs préjugés sont taxés de naturalisme, ou de tendances protestantes : au besoin ils leur prêtent, en dénaturant leur pensée, des erreurs qu'ils forgent de toute pièce. Il va sans dire qu'ils s'efforcent de compromettre le Saint-Siège dans leurs querelles, en se faisant ses champions, comme s'ils avaient le privilège de la fidélité ; à tout propos, ils en référent aux tribunaux romains, et il ne serait pas inouï qu'ils aient usé vis-à-vis d'eux de surprise, au grand détriment de leur prestige, pour leur arracher des condamnations préjudiciables aux véritables intérêts de la foi. […] Mon vœu serait que le Saint-Siège manifestât nettement son aversion pour ces divisions intestines, décourageât ces dénonciations ininterrompues, souvent anonymes, presque toujours ignorées de ceux qui en sont l'objet 1737 .’

On peut donc penser qu'il s'est autorisé du ton nouveau de l'encyclique pour ne pas s'embarrasser d'allusions et pour exposer au contraire, avec une franchise faisant fi de la prudence diplomatique, les "desiterata" qui lui tenaient à cœur.

Notes
1717.

Journal, 15 mars 1914, ADA, 1D 5 23.

1718.

"Lettre de Mgr l'archevêque d'Albi au clergé et aux fidèles de son diocèse pour annoncer la mort de notre Saint-Père le Pape Pie X", Semaine religieuse d'Albi, 22 août 1914, pp. 463-464.

1719.

Lettre pastorale à l'occasion de la mort de Léon XIII, 21 juillet 1903, pp. 3-4.

1720.

Mandement de carême 1904, "Quelques accusations portées contre l'Église", p. 14.

1721.

Études sur les Évangiles, 1880, f°51, ADA, 1 D 5-04.

1722.

Journal, 20 août 1914, ADA, 1 D 5-15

1723.

Journal, 25 août 1914, ADA, 1 D 5-15.

1724.

Mgr Mignot au baron von Hügel, 9 septembre 1914, ms 2824.

1725.

Références in E. Poulat, Catholicisme, Démocratie et Socialisme, cf. note suivante.

1726.

In Catholicisme, Démocratie et Socialisme, pp. 505-527.

1727.

Alphonse LUGAN(1869-1931). Sa maîtrises des langues, ses multiples voyages en Europe et sa collaboration à de nombreux journaux en font un homme très bien informé. Il s'est particulièrement intéressé aux questions sociales. Très hostile à l'Action française, il en avait publié en 1909 une critique radicale dans L'Action française et l'Idée chrétienne, un doctrine agnostique, amorale, a-chrétienne et a-catholique, Paris Bloud, 1909, 206 p.

1728.

Lettre du 29 octobre 1914, BLE, 1973, p. 114.

1729.

Ce pluriel vise la nomination des Secrétaires d'État successifs et peut-être l'encyclique.

1730.

Lettre 7 décembre 1914, ADA, 1 D 5 01.

1731.

"Pour conclure, je ne crois pas que le projet, tel qu'il est conçu et rédigé, ait chance de faire l'impression désirée, même s'il était présenté par un personnage autorisé, et je n'aimerais pas que ce personnage fût Mgr Mignot, seul et le premier", lettre citée note précédente.

1732.

Lettre du 6 décembre 1914, BLE, p. 116.

1733.

Mgr Mignot à Imbart de la Tour, 4 janvier 1915.

1734.

E. Poulat, Op. cit. , p. 509.

1735.

On peut opposer à cette hypothèse le fait que la même date figure sur la version d'Albi et celle publiée par l'abbé Lugan : "octobre 1914". Il s'agit vraisemblablement de la date de la première rédaction qui a ensuite été recopiée sur les états successifs du texte. Elle ne prouve rien à elle seule.

1736.

Actes de Benoit XV, Paris, S. D. II, p 41et sq.

1737.

Rapport confidentiel au Cardinal Rampolla sur l'administration du diocèse, 8 décembre 1901.