Lyon, comme toutes les villes et tous les villages de France, a connu, dans son histoire, des incendies qui ont marqué la population et la cité pour de longues décennies. Seulement, ce n'est, aujourd'hui, qu'à la trace d'une histoire locale, et encore, qu'émergent ces événements du passé. Gilbert GARDES, dans son ouvrage Le voyage de Lyon - Regards sur la ville, recensait quelques-uns de ces malheurs qui affectèrent la municipalité lyonnaise829 ; pas uniquement au titre de l'embrasement d'ailleurs puisque figuraient dans son répertoire d'autres fléaux830. Toutefois, l'état qu'il présente, au titre des incendies, mériterait d'être étoffé d'autres conflagrations saillantes. La liste qu'il dressait, si elle faisait référence à l'incendie de la Maison Milanais, en 1851, ou de l'industrie RIVOIRE et CARRET, en 1908, ne contenait, par exemple, pas de renvoi à l'incendie du Théâtre des Célestins, en 1880, ou des chantiers de la Buire, en 1882. Ce sont pourtant deux brasiers à l'impact très fort mais qui, il est vrai, ne surgissent qu'à la lueur de l'étude ciblée sur la recherche de l'événement et l'analyse du risque.
Sur la période 1852-1913, plusieurs embrasements ressortent, soit au titre des dégâts qu'ils ont engendrés, soit au titre des conséquences qu'ils ont induites, parfois à l'association des deux. Si le bataillon des sapeurs-pompiers fut composé à l'annexion des communes de La Guillotière, Vaise et La Croix-Rousse par la ville de Lyon, sa fonctionnalité fut, dès cet instant, un objet de préoccupations pour tous les acteurs que la sécurité incendie sensibilisait831. Pour la simple raison que chacun d'entre eux avait en mémoire l'incendie de la Recette Générale, ou Maison Milanais, déclaré dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1851832. Ce brasier allait marquer durablement l'ensemble de la population lyonnaise sous plus d'un aspect : celui du symbole de l'édifice, la Recette Générale, du montant des pertes, évalué de 2 à 4 millions de francs, et, plus significativement, la représentation au feu et à la mort ; une sensibilité qui se trouvera marquée par le décès de 2 sapeurs-pompiers, de 2 civils et les blessures reçues par plusieurs individus présents sur le théâtre de la catastrophe833.
La décennie qui suivit, si elle fut marquée par de nombreux sinistres encore que sous-évalués, ne porte pas la trace d'événements majeurs, au titre des grands feux ; c'est-à-dire du fait de l'embrasement ayant produit des dégâts significatifs ou des destructions imposantes ; ce qui n'allait pas forcément de paire. Ce sont des faits que l'absence ou l'imperfection de la tenue des registres ou des rapports auraient pu occulter ou affecter pour certaines années mais que palliait la lecture de la presse qui, en aucun cas, n'aurait laissé passer l'événement sans le relater. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire des journaux834, les rapports d'intervention étant non conservés, que surgit l'embrasement d'une portion de terrain, Quartier des Brotteaux, en 1862 : un incendie considérable selon les termes du Salut Public, déclenché au milieu de la nuit du 23 au 24 août et attisé par un vent violent du Nord835 ; un brasier qui détruisit plusieurs maisons à étages, des hangars, des remises et des magasins sur un espace compris entre la place Saint-Pothin, la Rue de Créqui, la Rue Vendôme et le Passage Vendôme836. Sur cette intervention, les hommes du feu durent se borner à préserver, encore que pour partie uniquement, les façades des bâtiments donnant sur la Rue Vendôme837. L'estimation des dégâts de cette conflagration fut portée à 1 million de francs838. Surtout, cet incendie, comme le soulignait Le Courrier de Lyon, réduisait 80 ménages à la misère, pour la plupart des petites gens dont aucun n'avait eu les moyens de protéger ses biens en contractant une assurance839. Ce fut également un embrasement qui, à l'image de plusieurs autres qui le suivront, portait déjà des attaques contre le service incendie envers qui les quotidiens reprochaient, ici, la lenteur de mobilisation des hommes : ‘"On ne peut attribuer cette fâcheuse lenteur, qui déjà a été constatée en d'autres circonstances, qu'à l'organisation défectueuse de cette branche du service public, et surtout à l'éparpillement des hommes qui en sont chargés, et qui, en cas de sinistre, ne peuvent, en dépit de toute leur bonne volonté, se trouver assez promptement réunis en nombre suffisant sur le lieu où il éclate"’ 840.
A la suite de cet événement, la cité lyonnaise ne portera pas la trace de grands feux jusqu'en 1871 ; jusqu'à cette année qui fut marquée par deux sinistres majeurs : le premier incendie du Théâtre des Célestins, qui a précédemment fait l'objet d'une présentation841, et le brasier de la Place Morand. Si la première citation renvoie au symbole d'une destruction de la propriété publique, la seconde porte l'empreinte du tribut des soldats du feu à l'accomplissement de leur mission. Le 9 avril, soit 7 jours après l'incendie des Célestins, un feu se déclenchait, en début d'après-midi, dans une maison qui formait l'angle de la Place Morand et du Quai Albert842. Le foyer, en se propageant rapidement, ne tardera pas à gagner les étages supérieurs puis l'édifice dans sa totalité malgré le déploiement de 10 pompes ordinaires et de 2 pompes à vapeur843. Les sapeurs-pompiers tentaient de limiter la propagation des flammes lorsque le bâtiment s'effondra. Le bilan devenait alors tragique. Le montant des dégâts, évalué entre 600.000 et 900.000 francs, n'était finalement rien au regard des 3 sapeurs qui périrent dans l'affaissement de la construction844. Après enquête, une information livrée par la presse aurait voulu que l'incendie ait eu pour origine un feu de cheminée, reconnu sans importance lors d'une première alerte, à 9h00845. Cette hypothèse n'est cependant pas ouvertement corroborée par le rapport du feu auquel s'adjoint, en outre, l'indisponibilité des registres de feux de cheminée. La décennie 1870 détient encore l'empreinte d'un sinistre majeur : l'embrasement d'un pâté de maisons du quartier des Brotteaux dans la nuit du 24 au 25 juin 1872846. Ce sinistre détruisit neuf corps de bâtiments, principalement des maisons de 2 ou 3 étages construites en briques légères et en pans de bois, pour une valeur de 500.000 à 700.000 francs. Comme en d'autres circonstances, la flamme livrait là des ménages, généralement pauvres, résidents de plusieurs des quartiers des Brotteaux à cette époque, à la ruine.
Jusque là, les événements les plus significatifs se répertoriaient fréquemment sur le cadre bâti, non pas qu'ils ne touchaient pas différents secteurs d'activités ou branches industrielles, mais c'était encore souvent de moyennes ou de petites structures. Les années 1880, dans le cas de l'agglomération lyonnaise, feront entrer la conflagration dans l'ère des déprédations économiques. L'année 1880 garde la trace de deux sinistres majeurs dont l'un a antérieurement fait l'objet d'une analyse, le second incendie du Théâtre des Célestins847. L'autre sinistre auquel il est fait allusion fut celui des magasins généraux de Vaise, survenu le 17 décembre 1880848. A l'analyse concrète de l'événement, le qualificatif de majeur devrait d'ailleurs être ôté dans sa définition de grand feu. En fait, ce brasier pourrait être qualifié de moyennement important ; ce qui a fait qu'il soit sorti du lot, pour la cité ou la population, qu'il ait été perçu comme un événement notable, provient de sa proximité, dans le temps, avec l'embrasement de la salle des Célestins, conflagration qui avait préfiguré des dysfonctionnements qui affectaient le service d'incendie ; ces mêmes maux qui seront cruellement et rapidement remis sous le feu des projecteurs lors de la destruction de décembre 1880 : "‘L'incendie des magasins généraux a mis en évidence, une fois de plus, l'insuffisance et le manque d'organisation du corps de sapeurs-pompiers à Lyon"’ 849. Seulement, la structure mettra du temps à être recomposée. Dans tous les cas, peu ou pas de réformes n'étaient formellement engagées lorsque surviendra, en 1882, l'incendie des chantiers de la Buire850.
Il était environ 16h00, le jeudi 18 mai 1882, lorsque l'alerte était donnée d'un départ de feu dans les ateliers de la Buire, Quartier de La Guillotière851 ; des chantiers spécialisés dans la construction de wagons et de voitures de chemin de fer à destination de toutes les compagnies d'Europe. Ce feu, selon les descriptions, fut d'une violence extrême, attisé par un vent puissant et finira par être étouffé, faute d'aliment, au matin du 19 mai852 ; faute d'aliment après avoir, en fait, opéré ou fait la part du feu en plusieurs points par la démolition de bâtiments, de hangars et de remises, au moyen de la hache et de la scie puis pratiqué leur affaissement à l'aide de cordes853. L'évaluation des dégâts portait un état de 2 à 3 millions de francs auquel s'ajoutait la menace du chômage pour les 1.734 employés que comptait l'industrie854. Si le feu fit de rapides dégâts, c'est qu'au moment où le foyer avait été découvert, celui-ci couvait vraisemblablement depuis plusieurs heures. Le départ de feu passa inaperçu car seul le gardien était présent sur les lieux, les ouvriers profitant des fêtes de l'Ascension855. Rien ne permit d'en venir à bout avant qu'il n'ait fait de formidables ravages ; ni les 7 pompes ordinaires de l'établissement auxquelles s'ajoutait 1 pompe à vapeur, ni les 10 pompes à bras et les 2 pompes à vapeur de la ville amenées sur les lieux856. L'origine de ce départ de feu fut, un temps, attribuée à la malveillance, celle d'un manoeuvre italien857. C'était là une illustration aux tensions qui existaient, à cette époque, entre les ouvriers français et ceux de souche étrangère dont Le Progrès relevait, quelques semaines auparavant, les effets858. L'allégation était apparemment non fondée puisque aucun chef d'accusation ne fut retenu contre l'homme après son interrogatoire. Au lendemain de l'incendie, la question demeurait celle de l'emploi des ouvriers. A cette interrogation, la solidarité répondit, d'abord, par l'ouverture d'une souscription, puis l'affectation de fonds publics à une répartition d'indemnités pour les manoeuvres touchés par l'événement859. Selon un état dressé par l'administration des ateliers, le 27 mai, 1.320 ouvriers avaient pu reprendre leur activité à cette date, y compris dans la reconstruction des lieux860. Il restait donc 414 ouvriers sans emploi à cet instant, une somme au total duquel 170 individus avaient en fait retiré leur livret pour aller travailler ailleurs861. Les années 1880 connurent d'autres phénomènes majeurs à l'image de l'incendie de la Rue Centrale, déclaré le 10 août 1884862 : ‘"Un incendie d'une violence inouïe, rappelant les catastrophes de la maison Milanais, (...), et plus récemment des ateliers de la Buire, (...)"’ 863. Le feu détruisit de vastes immeubles formant les numéros 23 et 25 de la Rue Centrale et 12 de la Rue Tupin et qui, outre 25 logements, abritaient différentes échoppes dont un magasin de produits chimiques864. L'estimation des dégâts faite par le commandant des pompiers portait 1.500.000 francs865. Cet événement, comme le voulait maintenant la "coutume", ne dérogeait pas à la règle dans les attaques adressées contre le fonctionnement du service incendie : "‘Le système actuel est défectueux ; il est inutile d'attendre de nouveaux sinistres pour s'en convaincre"’ 866.
Si la période 1880-1889 a ouvert la voie au répertoire des embrasements de l'outil économique dont l'incendie des chantiers de la Buire portait le témoignage le plus significatif, la flagrance deviendra manifeste à partir de la décennie suivante, c'est-à-dire au fur et à mesure que les secteurs d'activité se développeront, que s'édifieront et se multiplieront les manufactures et les usines. Cette tendance se réactivera avec la conflagration d'une usine de transformation du tannin, située à Vaise, le 16 septembre 1892, qui produisit un état des dégâts évalué à 1.000.000 de francs867. A ce sinistre, s'enchaîna l'immense incendie des usines TESTE, quartier de Vaise, le 26 avril 1893, qui, s'il produisit pour 800.000 francs de dommages et livrait 400 ouvriers au chômage, eut, de plus, comme tragique conséquence le décès d'un sapeur-pompier868. La série noire continuera puisque, au début du mois de février 1894, se déclarait un incendie qui, s'il ne fit pas de victimes, détruisit un immeuble de 5 étages, Rue Centrale869. L'embrasement produisit pour 1.100.000 francs de dégradations. Ce fut surtout un brasier qui mit en lumière l'insuffisance du réseau d'eau de la ville de Lyon : ‘"Dans la seconde ville de France on ne peut avoir d'eau pour combattre un feu un peu violent et pour l'empêcher de détruire une maison de fond en comble ; (...)"870.’ L'année 1895, comme l'année 1899 d'ailleurs, n'eut pas à connaître de gros feux qui, en 1896 et 1897, détruisirent, de nouvelles fois, des industries. Ainsi, une usine de bougies, Rue du Bourbonnais, était-elle la proie des flammes en septembre 1896, faisant 1 million de francs de dommages alors qu'en juillet 1897, pour un montant identique, c'était une usine de tissage mécanique, de peluches et de velours, qui était détruite871. Les constructions à destination de l'habitat continuaient à ne pas être épargnées à l'image du terrible incendie qui ravagea l'immeuble situé au numéro 13 du Quai Saint-Clair, en janvier 1898872. Cet édifice de 5 étages, compte tenu des marchandises qu'il abritait, détermina une estimation des dévastations à 3 millions de francs ; un embrasement dont Le Progrès du 13 janvier narrait les faits comme dans un roman, situant la progression des événements autour de rebondissements.
La période courant de 1900 à 1913 n'échappera pas à de grosses conséquences sur plusieurs des incendies qui s'y déclencheront. Parmi les embrasements aux dommages notoires se notent ceux des bâtiments de la compagnie internationale de déménagement, en août 1906, de la fabrique de pâtes alimentaires RIVOIRE et CARRET, en mars 1908, ou de l'entrepôt des Omnibus et Tramways de Lyon, en août 1911. Le premier embrasement produisit 1 million de francs de dégâts et détruisit les bâtiments, les garde-meubles, où étaient entreposés 200 à 300 mobiliers, et le matériel de la compagnie873. Le second événement engendra 3 millions de francs de dommages et privait, par la destruction de l'outil de travail, 600 ouvriers de leur emploi874. Cet incendie aurait pu avoir de plus graves enchaînements en fonction des nombreuses maisons menacées par les flammes875. Le troisième brasier portait une évaluation à 1.300.000 francs et dévasta un entrepôt de la compagnie lyonnaise d'omnibus et tramways situé à Saint-Just876. Cette construction abritait plusieurs voitures motrices dont 18 furent consumées. Encore que ce ne soit là que les conflagrations les plus significatives sur cet espace temps qui, au fur et à mesure de l'avancée du XXème, attireront de moins en moins l'attention, l'événement devenant presque banal ; ce qui se remarquait d'ailleurs déjà, d'une certaine manière, dans la rédaction des rapports de feu et y compris dans les articles de presse où, sauf exceptions, au fil des années, les faits étaient de moins en moins narrés mais plus simplement cités. Sans doute fallait-il y voir l'effet du développement des unités d'interventions et de la dispense des secours qui banalisaient le fait moyen et ne réussissaient plus à faire du grand embrasement un événement considérable. Cependant, c'était un effet à double tranchant qui explique, pour partie, la persistance et le retour périodique d'incendies tragiques ; ce que notaient, sous une certaine forme, les auteurs ayant travaillé sur le risque des édifices théâtraux lorsqu'ils mentionnaient le relâchement des prescriptions au fur et à mesure du temps877.
Cette hypothèse pourra se vérifier à la lecture des données présentant les pourcentages des incendies de plus de 100.000 francs de dégâts et des sinistres pour lesquels tout a été détruit878. Sur la période 1896-1913, si les déclarations de feux produisant des dommages supérieurs à 100.000 francs se maintenaient dans une fourchette fluctuant entre 0,9 % -1897- et 3,8 % -1901- avec plus ou moins de variations, sur le même temps, les incendies pour lesquels tout avait été détruit passeront de 3,4 % -1896- à 7,0 % -1911-. L'interprétation sur le montant des dommages demeure très aléatoire car le feu, comme présenté auparavant, continuait de persister comme un élément imprévisible, y compris pour des hommes aguerris à son contact. Il était donc difficile de prévoir quels allaient être les embrasements qui induiraient de fortes destructions ; ce qui explique, dans une certaine mesure, les oscillations de la courbe qui marque le pourcentage des incendies de plus de 100.000 francs, et ce, malgré l'évolution croissante des valeurs. En revanche, le renseignement de la courbe qui analyse le pourcentage des incendies pour lesquels tout a été détruit, ce qui peut dès lors être traduit comme un grand feu, est beaucoup plus significatif. Deux lectures peuvent en émerger : l'une qui voudrait que le service de défense contre l'incendie concoure à une fonctionnalité de moins en moins réelle ; l'autre, à la banalisation de l'événement qui fait que l'alerte tardait à être donnée, peut être parce que les personnes s'imaginaient capables de maîtriser les flammes. En fait, la tendance à la croissance serait le produit des deux mais aussi de l'adjonction d'autres paramètres : le besoin de réformes du service et la persistance d'une menace latente aucunement chassée auxquels s'ajoutaient de nouveaux risques ou encore la négligence, l'imprudence et une fausse impression de familiarité à l'élément. Néanmoins, chacun y occupera des degrés foncièrement distincts et notamment la dernière des notions évoquées, qui sous-entend la banalisation. Il convient donc d'insister sur ce point car c'est lui qui éclaire le plus la tendance. Généralement les gros incendies, ceux produisant des dommages supérieurs à 100.000 francs, sur la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, seront des incendies de biens économiques. Or, comme il l'a été dit, la courbe, si elle oscille, n'imprime pas une tendance manifeste ; ce qui signifierait, dans une certaine mesure et avec certaines exceptions, que l'augmentation des incendies pour lesquels tout a été détruit serait, principalement, le résultat d'événements touchant les particuliers ou les petits artisans. L'événement tragique, qui semblait avoir disparu, ou la société, qui mettait à disposition un service public de protection, déterminent d'autres explications. En outre, la croissance pouvait trouver des réponses dans le développement de l'assurance incendie. Mais la tendance à l'accroissement suivrait en fait celle des départs de feux, recensés de manière générale, de plus en plus nombreux dans l'agglomération lyonnaise au fur et à mesure des années, ce qui n'était d'ailleurs pas nécessairement le reflet de la réalité.
GARDES G. - Le voyage de Lyon - Regards sur la ville, Roanne, Horvath, 1993, 390 p. ; p. 238.
Ibidem 33.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.
Compte-rendu dans les éditions du Salut Public des 01 et 02/04/1851.
Les rapprochements sont parfois difficiles à opérer. Il semblerait qu'un troisième soldat du feu soit décédé de ses blessures quelques jours après l'incendie.
Le Courrier de Lyon, Le Progrès et Le Salut Public.
Le Salut Public du 25/08/1862.
Idem 39.
Idem 39.
Idem 39.
Le Courrier de Lyon du 24/08/1862.
Idem 43.
Se reporter à l'analyse qui figure dans la deuxième partie du chapitre II, point B, référence n° 2, pp. I-145 et suiv.
AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : Rapports ; 1852-1879. Rapport du 11/04/1871.
Idem 46.
Idem 46. Décès des sapeurs LESAGE Pierre, PRÉTIAL Christophe et ROUX André.
Le Courrier de Lyon du 11/04/1871.
Le Courrier de Lyon du 26/06/1872.
Se reporter à l'analyse qui figure dans la deuxième partie du chapitre II, point B, référence n° 2.
ADR, 4.M.498 – Incendies : Procès-verbaux d'incendie ; 1821-1884. Rapport du commandant de la gendarmerie du Rhône, arrondissement de Lyon, à Mr le préfet du Rhône le 18/12/1880.
Le Salut Public du 19/12/1880.
A ce sujet, Le Progrès du 19/05/1882 notait : "Il est urgent de réorganiser notre service de sapeurs-pompiers".
AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapport d'incendie : Registres ; 1876-1888. Rapport du 19/05/1882.
Idem 52. Rapport du commandant de la gendarmerie du Rhône à Mr le préfet du département en date du 19/05/1882.
Idem 52. Rapport du commissaire de police du quartier de La Guillotière en date du 19/05/1882.
Idem 52. Etat fourni dans une lettre de l'administration des chantiers au préfet le 27/05/1882.
ADR, 4.M.498 – Incendies : Procès-verbaux d'incendie ; 1821-1884. Rapport du commandant de la gendarmerie du Rhône à Mr le préfet du département en date du 19/05/1882.
AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapport d'incendie : Registres ; 1876-1888. Rapport du
19/05/1882 / ADR, 4.M.498 – Incendies : Procès-verbaux d'incendie ; 1821-1884. Rapport du commissaire de police du quartier de La Guillotière en date du 19/05/1882.
ADR, 4.M.498 – Incendies : Procès-verbaux d'incendie ; 1821-1884. Rapport du commissaire de police du quartier de La Guillotière en date du 19/05/1882.
Le Progrès du 27/07/1882 revenait sur l'antagonisme qui existait entre les ouvriers français et italiens travaillant dans les mêmes chantiers et qui était souvent la cause de scènes regrettables.
Idem 61. Etat nominatif des ouvriers des chantiers de la Buire qui ont demandé des secours pour cause de chômage par suite de l'incendie du 18/05/1882 ; état dressé par le commissaire spécial le 30/06/1882.
Idem 61. Etat fourni dans une lettre de l'administration des chantiers au préfet le 27/05/1882.
Ibidem 64.
AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapport d'incendie : Registres ; 1876-1888. Rapport du 10/08/1884.
Le Progrès du 11/08/1884.
Idem 67.
Idem 67.
Le Progrès du 12/08/1884.
AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1888-1892. Le Progrès du 17/09/1892.
Le sapeur Joseph DUPEUCH décédera des suites de ses blessures le lendemain de l'incendie.
AML, 1271 WP 025 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1893-1900. Rapport du 02/02/1894. Le Progrès Illustré du 11/02/1894 présente un croquis de cet embrasement.
Le Progrès du 02/02/1894.
Idem 73.
Idem 73.
AML, 1271 WP 026 – Sapeurs-pompiers : Interventions : Registre de sorties ; 1901-1909 / 1271 WP 028 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'interventions : Registres ; 1900-1907.
AML, 1271 WP 026 – Sapeurs-pompiers : Interventions : Registres de sorties ; 1901-1909 / 1271 WP 029 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'interventions : Registres ; 1908-1911.
Le Progrès du 17/03/1908. L'édition de ce quotidien présente un croquis du sinistre.
AML, 1271 WP 027 – Sapeurs-pompiers : Interventions : Registres ; 1910-1927 / 1271 WP 029 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'interventions : Registres ; 1908-1911 ; 1909-1920.
Notamment Daniel BELLET (Les incendies dans les théâtres, Revue Scientifique, 4ème série, tome XIII, n° 16, 21/04/1900, pp. 491-495).
Voir le graphique n° 5 : Pourcentage des incendies de plus de 100.000 francs de dégâts et des incendies pour lesquels tout a été détruit pour l'agglomération lyonnaise sur la période 1886-1913. Ce graphique a été construit avec les données disponibles dans le volume V.