En ne s'attachant qu'à une simple lecture visuelle du graphique n° 4, présenté page I-177879, le mouvement général des déclarations de feu, sur l'agglomération lyonnaise, fonderait l'expression d'une croissance à laquelle il faut, néanmoins, apporter de nombreuses et de méthodiques corrections. A cette fin et de manière à ne pas compromettre l'analyse, en seconde partie, le développement ne s'appuiera que sur la tendance exprimée entre les années 1886 et 1913, principalement en fonction des abondantes explications fournies précédemment sur la qualité ou la disponibilité des sources sur les décennies qui courent de 1853 à 1881-1884. Ces arguments expliqueraient, pour partie, la sous-estimation de la menace et du risque incendie. Au regard, ne serait-ce que des préoccupations des pouvoirs publics à légiférer, en matière de prévention par exemple, ou à inciter à la création de corps de sapeurs-pompiers, il ne fait nul doute que les totaux exprimés entre 1853 et 1886 ne sont aucunement l'image de la réalité. Le manque de suivi dans la rédaction des rapports, leur disparition ou leur non-conservation, sont des faits avérés. Toutefois, d'autres paramètres pouvaient entrer en ligne de compte et, selon les cas, tenter d'expliquer ou de fournir des précisions sur la sous-évaluation. Cette tendance viserait alors à faire passer le risque et l'incendie comme des phénomènes secondaires avec une simple persistance périodique d'événements dramatiques ; ce qui irait dans un contresens à plusieurs recherches ou études qui proposent une conception de l'incendie, danger urbain et enjeu du XIXème siècle880, et ce, pas uniquement au titre des grands feux ; notamment à la lecture d'analyses comme celles dispensées par les auteurs de La ville en feu881 ou par Jocelyne DUBOIS-MAURY dans "La vulnérabilité de la ville à l'incendie"882. Ces publications s'attachent principalement à un essai, à une démonstration, d'un travail de transition pour l'embrasement entre le début et la fin du XIXème siècle. Il faut donc oeuvrer avec méthode et rigueur de manière à apporter le plus de justesse possible à l'analyse qui permettra, soit de confirmer le sens de ces dernières conclusions, en démontrant les erreurs ou les imperfections latentes des données sur la ville de Lyon, soit d'infirmer ces hypothèses.
Suivant les recensements effectués et vérifiés, le mouvement définirait, de manière globale et hors étude du détail, une augmentation, une croissance relativement importante puisque, en s'appuyant sur les chiffres, les données passeraient d'un total de 71 incendies, en 1853883, à une somme de 225 sinistres, en 1913884, avec une étape intermédiaire qui portera un état de 147 embrasements pour l'année 1886885. En termes de pourcentage, l'évaluation déterminerait un accroissement des déclarations d'incendie, ayant demandé l'intervention des hommes du feu, de 107 % entre 1853 et 1886, de 53,1 % entre 1886 et 1913 ou, plus catégoriquement sur les 61 années représentées par l'analyse, de 216,9 %. C'est au demeurant considérable. L'interrogation persiste donc sur la véracité des faits, leur conformité face à la réalité. En fonction de l'importance de la production littéraire qui concernait le feu et ses effets, les moyens de sécurité et les modes de prévention, l'intervention des pouvoirs publics locaux ou nationaux, les créations et les organisations de corps de sapeurs-pompiers, les faits rapportés, il est envisageable d'évoquer une information, voire une expression du mouvement, tronquée. De plus, il s'agit bien, ici, d'un répertoire, et exclusivement, des embrasements qui ont nécessité l'office des sapeurs-pompiers. C'est là une notion fondamentale, un premier élément correctif à la sous-estimation et qui déterminerait l'entrée dans les moeurs, au fil des années, de l'appel au service d'incendie ; donc l'augmentation de la comptabilité des interventions. D'autres concepts comme l'apparition de nouveaux risques, ne serait ce que ceux de l'électricité ou de l'automobile avec l'entrée des sociétés dans le XXème siècle, fonderont d'autres réponses et qui, au début des années 1900, pourraient corroborer la recrudescence des incendies mais sous le critère de la faible importance des foyers886 ; un renforcement beaucoup plus significatif que celui qui concernera les brasiers de moyenne ou de forte importance887.
La sous-estimation, qui caractérise la période 1853-1881, voire jusqu'en 1886, et donne cette impression de tremplin à l'ascension, serait donc manifeste. Si l'idée est précise, l'essai de façon à chiffrer le mouvement demeure moins aisé ; toujours en se plaçant sous la distinction de l'intervention des sapeurs-pompiers. Cet essai ne peut s'appuyer sur des données fixes mais plus sur une fourchette prenant en compte toutes les hypothèses et les arguments précédemment évoqués. La variation sous-estimative pourrait en fait osciller entre 100 et 200 % suivant les années qui se sont écoulées entre 1853 et 1875, et entre 0 et 40 % pour les années qui iront de 1876 à 1886888. Ce sont là des écarts relativement importants mais qui, dans une certaine mesure, détermineraient une tendance beaucoup plus appropriée des sorties du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon sur la période concernée. Restent des années exceptionnelles comme 1870 ou 1873, par exemple, l'une exprimant le dénombrement le plus bas et l'autre révélant une somme plus notable par rapport aux autres totaux. Une interprétation se prête à chacune de ces deux exceptions. La faiblesse de l'état de 1870, avec 29 incendies comptabilisés889, pourrait provenir, pour partie, du contexte entourant l'année précitée, période du conflit qui opposera la France à la Prusse. Avec la mobilisation d'une partie des effectifs et un suivi administratif encore partiel des interventions, la comptabilité des embrasements déclarés dans la cité lyonnaise ne pouvait que se faire de manière approximative ; d'autant plus que, sur les derniers mois de 1870, les sorties sur les feux n'étaient plus strictement la mission des sapeurs-pompiers mais aussi celle d'une compagnie organisée en prévision du siège, mais une division dont il subsiste peu de traces quant à ses secours sur des foyers d'incendie890. Au titre de l'année 1873, l'explication est plus aléatoire. A cette date, l'état porte une somme de 101 brasiers ce qui, compte tenu des autres dénombrements, marque une différence891. Il s'agit d'une nuance que la disposition des rapports des services de la voirie, en plus des sources jusque là accessibles, ne peut à elle seule déterminer. Il conviendrait plutôt de voir dans l'augmentation du répertoire la première amélioration du recueil de l'information depuis le retour de l'exercice des franchises municipales à la ville892. Ce n'est néanmoins qu'une simple hypothèse puisque cet exercice fut confié aux édiles de la cité dès avril 1871 et qu'il leur fut ôté en avril 1873893. Si la marge de sous-estimation se réduit sur la décennie 1875-1886, c'est essentiellement, comme évoqué précédemment, l'effet, en tout premier lieu, de l'application du décret sur l'administration des corps de sapeurs-pompiers à partir de 1876894. Ce décret ne reçut son application, en ce qui concerne le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, qu'à partir de 1879895 ; un corps qui verra dorénavant se succéder les projets de réformes. Plus les années avanceront sur cette courte période et plus les recensements se feront dans de meilleures conditions, ce qui n'empêchera toutefois pas des erreurs que le document n° 14 a mises en lumière896. A cette précision, quant à l'amélioration dans la comptabilité, s'ajoute le second retour, définitif, de l'exercice des franchises municipales à la ville897 et l'installation, dans la stabilité, du régime politique impulsant dès lors un nouvel élan au travail administratif898 ; notamment dans la collecte et le classement de l'information de façon à donner une légitimité aux actions et aux pouvoirs. Il n'en demeure pas moins qu'à l'échelle de la présente étude, mieux vaut essayer de se livrer à une interprétation du phénomène et du risque incendie sur la période qui court donc de 1886 à 1913899.
Dans une présentation ne s'intéressant qu'à la période courant de 1886 à 1913, la tendance, si elle peut s'exprimer de façon très générale sous un mouvement croissant, est moins flagrante. A l'échelle de l'étude de détail, cinq phases successives pourraient être découpées : une phase ascensionnelle, entre 1886 et 1895 ; une phase de diminution, entre 1897 et 1901 avant une reprise des dénombrements, entre 1902 et 1906 ; une légère stagnation, entre 1908 et 1910, et une hausse significative à partir de 1911900. Seules les années 1896 et 1907 se démarquent et déterminent les ruptures entre phases. Si des stades sont effectivement visibles et se découpent aisément, leur interprétation est beaucoup plus hasardeuse et parfois conjoncturelle. La difficulté vient aussi de l'imprévisibilité du phénomène. Plutôt donc que d'interprétations, c'est de suppositions dont il conviendrait de parler. Si le mouvement global est à la croissance, ce qui signifierait une multiplication des déclarations d'incendie, plusieurs facteurs sont en fait à prendre en compte. Comme depuis le début de cette analyse, les cas répertoriés sont ceux des embrasements pour lesquels les sapeurs-pompiers sont intervenus, et quel que soit d'ailleurs le type de leur intervention, pour un simple commencement d'incendie qui ne nécessitera qu'une longueur de tuyau vissée sur bouche ou le déploiement de tout un arsenal technique, pompes à vapeur et échelles aériennes en premier lieu. La principale explication reprend deux arguments préalablement soulevés et qui sont la disposition d'un service de secours et la banalisation, malgré la récurrence d'événements majeurs, du risque et de l'incendie, deux concepts qui vont de paire par certains de leurs aspects. L'appel aux sapeurs-pompiers afin de bénéficier de moyens de défense contre l'incendie est un fait qui rentrera progressivement dans les moeurs et les pratiques sociales ; ce qui signifie que plus les individus verront les soldats du feu intervenir, ou même manoeuvrer leurs agrès lors de manifestations publiques, par exemple, et pas uniquement faites au titre de la formation des pompiers mais aussi des citadins, plus les appels se feront nombreux. Effet pervers, cette accessibilité aux secours contribuera à banaliser le feu, d'où des conséquences parfois tragiques, par l'imprudence ou l'inattention ; ce que corroborait le retour sans cesse formulé par l'administration et les pouvoirs sur les arrêtés promulgués et qui devaient prévenir la menace. Cette croissance, comme le souffle le graphique n° 6, tendrait plus à se faire sur les petits sinistres ou les commencements d'incendie901. D'autres éclaircissements peuvent aller dans le sens d'une confirmation à la hausse du recensement, et notamment : le développement de l'assurance incendie ; l'apparition de nouveaux risques, comme ceux liés à l'emploi des conducteurs électriques ; l'essor des différents secteurs industriels potentiellement dangereux, la chimie par exemple ; l'extension de l'urbanisation ; la croissance de la population agglomérée ; la transition entre services de secours volontaires et services de secours professionnels. Ces évolutions tendraient à légitimer la croissance du nombre des incendies alors que l'évocation a été plusieurs fois faite d'une maîtrise du risque. Il y a là ambiguïté mais pas foncièrement opposition. Maîtriser vaut bien ici dans sa définition de soumettre, de contenir, ce qui n'implique pas obligatoirement un exercice total.
Courbes et graphique expriment en effet des tendances à la hausse des départs de feu, mais rien dans la logique d'une augmentation ne prédispose à nier la maîtrise, dans ce cas précis, de la menace incendie ; encore qu'il faille s'entendre sur la définition du terme de menace et du fait auquel elle se rapporte. La démonstration est maintenant réalisée d'un mouvement global à la croissance sur la période 1886-1913. Seulement, parmi les principaux arguments, a été développé celui de la hausse des incendies de faibles conséquences. C'est une première réponse qui donne un synonyme à la maîtrise des effets, notamment dans la propagation du feu. L'accès et le bénéfice des organismes de secours pour les populations ont eux aussi été évoqués et fondent une autre réponse au contrôle du péril. Car, l'analyse est présentée dans la logique d'une intervention du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon. Aucune comptabilité n'est tenue et n'est même envisageable des commencements d'incendie pour lesquels les soldats du feu ne sont pas intervenus. L'état demeure seulement imaginable à la lumière du répertoire des accidents, par exemple dans l'usage des sources d'éclairage ou de chauffage. Il est peut-être même probable qu'au repérage, s'il était concrètement possible, de toutes les origines qui occasionnaient un feu, l'expression des courbes et graphiques pourrait être différente ; un positionnement qu'une étude sur l'assurance incendie pourrait hypothétiquement confirmer encore que l'assurance ne s'est développée, de manière importante et à destination de tout public, que très tardivement. Toujours pour abonder dans le sens du contrôle du risque, entrera enfin, en ligne de compte, l'évaluation des dommages, qui, hors événements exceptionnels, comme en 1898, 1908 ou 1911, n'exprimera pas de variations excessives ; une maîtrise que la précédente reconnaissance de phases successives sur l'évolution du nombre des incendies sur la période 1886-1913 peut également étayer902.
Un mouvement d'ensemble se définit sur une période mais n'implique pas que chaque paramètre et point précis déterminent ou non une nuance ; ce qui est le cas dans la présentation et l'évolution du nombre des incendies sur l'ère 1886-1913. Les étapes mises en avant ont été une ascension, entre 1886 et 1895, une diminution, entre 1897 et 1901, une reprise, entre 1902 et 1906, un maintien, entre 1908 et 1910, et une hausse à partir de 1911. Le premier stade établirait en fait la continuité du mouvement exprimé entre 1853 et 1881-1886 sous la correction proposée à la sous-estimation caractéristique sur cette période ; toujours sous la définition à l'intervention du corps de pompiers sur les lieux d'un incident ou d'un accident. Dans cette phase jouait déjà l'accessibilité aux secours et la banalisation du fait. Surtout, à la lecture de l'inventaire dressé des grands feux sur la ville de Lyon, la décennie 1886-1895 comporte plusieurs incendies majeurs auxquels l'embrasement du Bazar de la Charité, en mai 1897, donne encore plus de dimension. Comme le soulignait Daniel BELLET, malgré le fait que son étude ne s'intéresse qu'au risque théâtral, ce n'était qu'à la vue et aux traces d'un événement dramatique que la législation, la prévention, et globalement les efforts, se renforçaient903. L'explication est plausible et fonderait la rupture de 1896. L'événement marquait mais l'attention se relâchait et le nombre des incendies ré-augmentait. Seulement l'année 1898 connut le tragique embrasement du Quai Saint-Clair904, possible interprétation à la phase diminutive qui s'ensuivit, entre 1898 et 1901, les autorités locales exerçant une attention toute particulière. Puis se manifestera un nouveau relâchement que pourrait confirmer la lente croissance jusqu'en 1906, la stagnation entre 1908 et 1911, surtout au lendemain d'un incendie comme celui de l'établissement RIVOIRE et CARRET. A ce "maintien" s'enchaînera une augmentation, éventuel résultat de la conjonction de tous les arguments ou explications donnés jusque là. Tout ceci demeure néanmoins soumis à l'hypothèse et à l'imprévisibilité de la menace bien que tout soit fait pour concourir à réduire le nombre des incendies et en limiter les manifestations et les effets.
Évolution du nombre des incendies sur la période 1853-1913.
Ou tout bonnement pour les populations, les différents pouvoirs et les scientifiques du XIXème siècle.
FRIES F. / YERASIMOS S. - La ville en feu, Paris, Laboratoire Théorie des Mutations Urbaines, Cahiers
n°s 6-7, 1993, 172 p.
DUBOIS-MAURY J. - La vulnérabilité de la ville à l'incendie, Annales de la Recherche Urbaine, 1988, n° 40, pp. 84-95.
Dénombrement effectué par recoupements entre les rapports d'incendie conservés (AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : Rapports ; 1852-1879) et les articles et chroniques du feu publiés dans les quotidiens lyonnais Le Courrier de Lyon et Le Salut Public. Informations complètes disponibles dans le tome V, pp. V-9 et suiv.
Dénombrement effectué par recoupements entre les rapports d'incendie conservés (AML, 1270 WP 027 – Sapeurs-pompiers : Interventions : Registres de sorties ; 1910-1927 / 1271 WP 029 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'interventions : Registres ; 1909-1920), les statistiques éditées dans les Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon (Lyon, Imp. Vve L. Delaroche, 1914, 432 p. ; pp. 206 et suiv.) ou le Bulletin Municipal Officiel (tomes 1 et 2, 1913), les dépêches archivées (AML, 1271 WP 067 et 068 – Sapeurs-
pompiers : Interventions : Dépêches téléphoniques : Registres ; 1912-1913 / 1913-1915) et les articles et chroniques du feu publiés dans le quotidien lyonnais Le Progrès. Informations complètes disponibles dans le tome V, pp. V-244 et suiv.
Dénombrement effectué par recoupements entre les rapports d'incendie conservés (AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1876-1888), les statistiques éditées dans les Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon (Lyon, Imp. Chanoine, L Delaroche et Cie successeurs, 1887,
552 p. ; pp. 252 et suiv.) et les articles et chroniques du feu publiés dans les quotidiens lyonnais Le Progrès. Informations complètes disponibles dans le tome V, pp. V-87 et suiv.
Voir le graphique n° 6, page I-191 : Évolution du nombre des incendies selon le montant des dommages sur la période 1886-1913. Ce graphique a été construit avec les données disponibles dans le volume V.
Idem 90.
Ces chiffres ont été obtenus par des calculs effectués sur la base d'un mouvement ascensionnel, à l'origine plus linéaire, et en fonction de l'état des connaissances sur les déclarations de feux et le risque incendie sur le
XIXème siècle dans le cadre d'un appel aux services de secours. Le placement se fait toujours sur l'agglomération et ne vaut donc que pour la ville de Lyon. Un autre travail pourrait démontrer des phénomènes équivalents ou inverses pour d'autres villes.
Dénombrement effectué par recoupements entre les rapports d'incendie conservés (AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : Rapports ; 1852-1879) et les articles et chroniques de feu publiés dans les quotidiens lyonnais Le Courrier de Lyon, Le Progrès et Le Salut Public. Informations complètes disponibles dans le tome V, pp. V-45 et suiv.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisations et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Procès-verbal dressé le 09/10/1870 sur l'organisation d'une compagnie auxiliaire suisse autorisée par décision préfectorale du 30/09/1870, subdivision de pompiers militaires non armés.
Dénombrement effectué par recoupements entre les rapports d'incendie conservés (AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : Rapports ; 1852-1879), les rapports du service de la voirie (AML, 1270 WP
024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : Rapports du service de la voirie ; 1873) et les articles et chroniques du feu publiés dans les quotidiens lyonnais Le Courrier de Lyon, Le Petit Lyonnais, Le Progrès et Le Salut Public. Informations complètes disponibles dans le tome V, pp. V-52 et suiv.
BLANCHE Al. (sous la direction de) - Dictionnaire général d'administration, Paris, Dupont, 3ème éd.,
1884-1885, 2 vol. ; pp. 1515-1516.
Idem 96. L'année 1872 ne semble pas avoir profité de ce retour à l'exercice municipal propre.
Décret promulgué le 29/12/1875.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Réorganisation de 1879.
Voir le document n° 14, page I-181 : Expression des totaux d'incendie selon différentes sources sur la période 1886-1913.
Ibidem 96.
BERSTEIN S. / MILZA P. (sous la direction de) - Histoire du XIX
ème
siècle, Paris, Hatier, 1996, 538 p. ;
pp. 395 et suiv.
Voir le graphique n° 7 : Évolution du nombre d'incendies sur la période 1886-1913. Ce graphique a été construit avec les données disponibles dans le volume V.
Voir le graphique n° 7, page I-192 : Évolution du nombre d'incendies sur la période 1886-1913.
Voir le graphique n° 6, page I-191 : Évolution du nombre des incendies selon le montant des dommages sur la période 1886-1913.
Voir le graphique n° 7, page I-192 : Évolution du nombre d'incendies sur la période 1886-1913.
BELLET D. - Les incendies dans les théâtres, Revue Scientifique, 4ème série, tome XIII, n° 16, 21/04/1900,
pp. 491-495.
AML, 1271 WP 025 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1893-1900.