2. LE CONCOURS À UNE RÉDUCTION DES SINISTRES

L'intervention des hommes sur le feu foyer destructeur remonte, pour ce que les historiens en connaissent concrètement, à l'époque romaine905. Aux premières structures se succéderont différentes institutions jusqu'au sapeur-pompier moderne. Agir contre l'incendie ne signifiait pas, cependant et uniquement, se défendre contre la flamme mais participait également de la sauvegarde ou de la prévention. Puis, au fil des développements sociaux et techniques, l'action procédera de la disposition à l'eau, de l'organisation d'une unité de secours au sens large et d'une législation qui devait pallier toutes les éventualités. Toutefois, les actes du pouvoir administratif détermineront fréquemment un retard sur les progrès ou l'apparition de nouveaux risques. Comme toutes les villes de France, la cité lyonnaise et les magistrats qui en eurent la charge se préoccupèrent continuellement de la sécurité des résidents ; à juste titre lorsque l'on prête attention ou que l'on analyse, comme cela vient d'être fait, les dangers, en l'occurrence celui d'incendie, et leur persistance. Jusque parfois très tard sur le XIXème siècle et malgré les progrès, il arrivera en outre que les hommes ou les structures se révèleront impuissants, quels qu'étaient les moyens mis en oeuvre, à opposer la moindre parcelle de résistance aux effets de la flamme et à sa communication. Il se produira donc encore des sinistres où la hache du charpentier et la scie du menuisier seront les seuls instruments capables d'ôter un aliment de choix à la propagation d'un incendie. C'était le temps de la part du feu, une méthode parfois utilisée jusque très tard sur le siècle, en dépit des améliorations techniques réalisées, comme l'attestait la description de l'incendie des chantiers de la Buire, survenu en 1882 et antérieurement présenté. Le rapport du commissaire de police du quartier de La Guillotière relevait, à cet instant, la manipulation des outils des corporations du bâtiment qui, seule, avait permis de limiter l'extension des dommages906. La menace continuait donc d'être bien réelle et échappant, dans certains cas, à toute domination, quelle que soit de plus la typologie des bâtiments. Si bien que des édifices, des quartiers et parfois la ville, sous une forme particulière, eurent à souffrir de la flamme. Pour les habitants, l'embrasement avait généralement des suites encore plus désastreuses dont l'image demeurait celle de la ruine et de la misère. Au départ de feu signalé, chacun s'empressait de déménager ses richesses afin de soustraire le plus de pièces de fortune aux ravages de l'incendie ; des déplacements qui n'avaient rien de déménagements à la cloche de bois. Ainsi, il n'était pas rare de voir du mobilier et des effets entreposés et amoncelés dans la rue ou sur les toits lorsqu'un embrasement se déclenchait, que sa maîtrise paraissait incertaine ou sa communication évidente907. Ces enlèvements ne se feront d'ailleurs plus seulement sous la peur des déprédations du feu mais, de plus en plus, comble du perfectionnement et de la disposition des secours, à l'eau.

Concourir à une réduction des sinistres établit une participation et une association de plusieurs paramètres qui, tous, devaient fonctionner en concomitance de manière à parvenir ou procurer les effets escomptés. La démonstration et les arguments ont été présentés au concours de la maîtrise du péril dont l'augmentation du nombre des déclarations de feu traduirait, sous le simple aspect visuel, l'inverse. Si Jocelyne DUBOIS-MAURY, dans son article sur La vulnérabilité de la ville à l'incendie, peut conclure à un passage de l'embrasement destructeur au risque ponctuel à l'aube du XXème siècle, c'est à l'analyse des différentes évolutions qui frapperont la société qu'elle le doit908 ; des lectures également visibles à l'échelle du terrain local lorsqu'il se révèlera être un espace réceptif aux mutations qui ne se détermineront évidemment pas toutes sous l'angle du contrôle du risque incendie. Néanmoins, ces bouleversements, ceux s'intéressant à la question proprement dite, seront les plus révélateurs, ne nécessitant pas de décryptage approprié, au mouvement transitionnel. Avant de procéder à la constitution d'une unité d'intervention, de toute évidence un corps de sapeurs-pompiers, la première des logiques fut la prévention. Si l'hypothèse a été soulevée d'une réduction des feux de moyenne ou de forte importance au profit des feux de faible importance, ce fut notamment un des effets du processus préventif. Comme l'a mis en avant le point du chapitre II s'attachant à une exposition de la notion préventive, intervenir législativement dans ce domaine était autant, si ce n'était plus, le rôle des pouvoirs publics locaux que celui des autorités nationales909. Au niveau de l'agglomération lyonnaise, la commission municipale, puis le conseil municipal, et l'autorité préfectorale ont ainsi fonctionné de concert de manière à légiférer précisément et à placer un arsenal d'arrêtés qui devaient contribuer à atténuer ou diminuer les dangers.

Nombreux étaient ainsi les actes qui interdisaient, par exemple, de déposer, ne serait-ce que momentanément, dans les rues, sur les quais ou les places publiques, du charbon, de la houille, du coke ou des fagots de bois910. Si l'idée se voulait d'éviter l'embarras des axes de circulation, elle était plus couramment celle de conjurer les accidents et surtout les départs de feu. Ce sont des points qui étaient directement liés à l'économie, à la vie locale et municipale. Aucune loi nationale, comme celle prise sur les établissements insalubres, incommodes ou dangereux, ne pouvait régler, de façon administrative, les modalités de principes qui répondaient à des critères de municipalité. En fait, la notion nationale entrait plutôt par l'intermédiaire de copies d'arrêtés qui fonctionnaient ici ou là et prescrivaient des mesures à l'encontre des dangers de feu. Sous d'autres angles, et avec le développement de la presse, le souci de sécurité n'était plus le seul objet de remarques des édiles ou des personnalités influentes de la ville. L'article de presse se faisait et se fera souvent l'écho des sentiments et des appréhensions de la population face au risque911. Plus généralement, et au fil des ans, la presse fut également un outil essentiel de diffusion des décisions et des arrêtés. Le Courrier de Lyon du 31 juillet 1874 faisait, par exemple, un rappel sur l'arrêté préfectoral du 18 juillet qui interdisait de fumer et de jeter toute matière enflammée sur le tablier des ponts suspendus alors que Le Salut Public du 16 juin 1893 revenait, lui, sur une ordonnance de 1856. Ce dernier document avait été pris le 1er juin au titre de la sécurité publique et interdisait, principalement, de tirer sur quelques parties que ce soit de la voie publique, dans les escaliers, les allées, les cours, et par les fenêtres, avec des armes à feu mais surtout avec des pétards, des fusées ou des pièces d'artifices sous le rapport au risque d'incendie912. Cet acte défendait encore d'allumer des feux sur la voie publique ou dans les bâtiments, ou bien des pratiques comme celle d'éclairer un feu dans les rues, ce qui se faisait, par exemple, pour brûler des détritus, sans réelles notions du péril ou du risque, et dans les constructions, notamment pour faire sécher les plâtres913. La réglementation ira d'ailleurs très loin dans sa protection des dangers de feu, en légiférant sur des points qui, aujourd'hui, prêteraient à sourire. Seulement, l'univers du XIXème siècle n'était pas encore un espace citadin de verre, d'acier et de béton, automatisé ou mécanisé pour l'industrie, qui, d'ailleurs, ne fonde pas des critères d'absolue sécurité.

Promulguer des arrêtés permit, au fur et à mesure de l'avancée du siècle, de concourir, pour partie, à la maîtrise des dangers et des effets de la flamme. Ordonnances, lois, au travers du concept de prévention, participèrent donc à la diminution des conséquences tout comme l'application locale des prescriptions nationales. Lyon a été aussi une ville qui eut à jouer avec plusieurs caractéristiques qui lui furent propres, ne serait-ce que topographiquement. Il était d'ailleurs des quartiers de l'agglomération lyonnaise où le seul moyen de participer favorablement à la limitation des effets fut de créer des unités de secours qui pourraient être qualifiées de "délocalisées". Tel fut le cas dans le quartier de Montplaisir, du Grand-Trou ou du Point-du-Jour914. Ce cas se reproduisit, mais de façon ponctuelle et dans un tout autre contexte, celui du conflit de 1870, avec la compagnie suisse auxiliaire915 ; une période où, en prévision du siège que pouvait subir la ville, il fut également lancé un appel aux villes et villages du département pour participer à la sécurité de l'agglomération916 et décidé, dans un même temps, de remiser une pompe à proximité de chaque point dangereux917. Dans son développement industriel, les magistrats locaux tentèrent également de limiter le plus favorablement la confusion des activités ou le classement des secteurs918. Cependant, devant l'accroissement rapide de la cité lyonnaise sur certains points de sa géographie, plusieurs de ces prescriptions n'exercèrent que ponctuellement une influence sur la limitation des périls. La maîtrise du risque était donc bien le reflet, plus exactement l'association, de distincts mais complémentaires paramètres dont celui qui s'enchaînait à la prévention n'était autre que la création d'un corps de sapeurs-pompiers.

Le bataillon lyonnais était né de l'annexion des communes suburbaines à la ville de Lyon919. Cette structure, notamment à partir du tournant que représentèrent les années 1870-1871, ne cessera de poser la question de sa fonctionnalité. Par plusieurs de ses moyens, le bataillon pouvait manquer d'organisation, parfois de direction ; il n'en demeure pourtant pas moins qu'il fut d'un concours précieux dans la réduction des sinistres aux conséquences dangereuses. Sans compromettre les parties qui suivront et qui présenteront des points qui s'axeront directement sur l'institution et son service, il peut être abordé des notions qui, au fil du temps, en se perfectionnant, participeront à la maîtrise du risque. Ces éléments peuvent donner plusieurs explications aux mouvements des différents graphiques et courbes produits dans les précédentes pages ; notamment sous la pensée de l'augmentation du répertoire des déclarations du fait d'un accès de plus en plus aisé aux secours qui s'organisaient, que ce soit dans l'alerte ou le déplacement sur les lieux ou d'une participation à la réduction des feux importants. Il était également des points sur lesquels l'attention se focalisa de plus en plus fortement, celle de la vie, voire la survie économique de l'espace. Par l'adaptation de nouveaux procédés dans la production lumineuse, s'établissaient de nouveaux risques qui, au premier chef, étaient masqués par la disposition et les perspectives que fournissait la rupture du rythme classique diurne et nocturne. Mais les réseaux gaziers, puis plus tard la production électrique, étaient aussi des sources de dangers qui, devant leur multiplication, obligèrent à la prise de mesures particulières, distinctives de la police administrative quant à l'usage et la conception des réseaux. C'est ainsi que l'idée du couplage d'un poste d'allumeurs de la compagnie lyonnaise du gaz avec les postes de sapeurs-pompiers fut proposée en 1896920. Ce sont là des révélateurs de l'intérêt et de la motivation à la protection des populations contre les fléaux. Restent des éléments qui sont intervenus de façon moins flagrante dans le concours à la diminution des grands feux ou des fortes conséquences, dans le mouvement transitionnel qui affecta le risque, manifestation moins évidente pouvant être vue dans des progrès ou des améliorations fondant leurs origines dans d'autres préoccupations. L'apparition des nouveaux matériaux de construction ou les "politiques d'aménagement" de l'espace en sont des exemples dont l'interprétation, dans la maîtrise de l'incendie et sa propagation, n'a pas toujours éveillé l'attention. C'est notamment la survenue de nouveaux critères d'hygiène qui amènera, lentement et progressivement, la disparition des garnis ou des galetas, espaces de vie extrêmement répandus dans la ville de Lyon et qui eurent fréquemment à subir les dommages de la flamme. Divers exemples, ciblés, comme la disparition de la grille921 au profit du poêle, jouèrent des rôles similaires. Seulement, dans tous les cas, il subsistera continuellement cette part d'impondérabilité qui laissera à la flamme une once de liberté qu'elle se chargera de saisir à la moindre occasion.

Au déclenchement de feu se fondait la réaction de l'individu qui, soit essayait de circonscrire par des moyens qui lui étaient propres le foyer, soit prévenait les secours. Concourir à la maîtrise du risque procédait, en effet, aussi de la facilité à disposer de l'intervention d'une unité régulièrement organisée. La diffusion de l'alarme devait se faire rapidement de manière à ce que les moyens soient promptement amenés sur les lieux. La seconde moitié du XIXème siècle verra une avancée significative dans les processus d'alerte et à l'échelle de la ville de Lyon. Au milieu du siècle, le tocsin était de moins en moins sonné, vraisemblablement en raison des souvenirs qu'il portait. L'avertissement des hommes se faisait, soit au son du clairon, soit à l'aide de sapeurs dits avertisseurs qui parcouraient les rues en annonçant l'accident et le lieu922. Sous le régime de la guerre et à sa suite se développera le réseau télégraphique qui, graduellement, équipera chacun des postes de garde923. Puis le téléphone complétera le réseau à partir des années 1886 avant de finir par se substituer au télégraphe924. L'alerte devenait ainsi de plus en plus prompte. Il fut même envisagé d'équiper la ville en tissant un réseau de postes-avertisseurs mis à la disposition du public, preuve, une nouvelle fois, de la réalité et de la persistance de la menace925. Accélérer la diffusion de l'alerte était primordial car les effets du feu, et plus généralement l'orientation à la propagation ou à la limitation du foyer, se déterminaient en fait dans les premières minutes. Plus l'intervention était tardive et plus l'attaque des flammes avait la malchance d'être longue et pénible. La lenteur de mobilisation des hommes qui formaient la troupe du corps de la ville de Lyon fut longtemps mise en avant, que ce soit dans le fascicule de Marius DEGABRIEL, en 1871926, dans le rapport d'Edouard THIERS, en 1881927, ou les projets qui suivirent928. Ce retard venait pour partie du mode volontaire sur lequel fonctionnait l'institution lyonnaise et par lequel il fut tenté d'apporter une réponse en organisant une section active, premiers pas vers une professionnalisation929.

Tous les progrès réalisés ou adaptés au fil des années rendront les secours beaucoup plus rapides à la fin du XIXème siècle, et ce, malgré la réalisation tardive de certaines améliorations comme celle qui se rapportait à la traction des agrès. La préoccupation comme l'intérêt des représentants de la municipalité ou de l'administration face au feu laissent, en effet, parfois perplexe. La ville de Lyon ne fit jamais directement l'acquisition de chevaux pour faire le transport des matériels d'incendie930. Elle fonctionna pendant de nombreuses années sur l'emploi des bêtes fournies par des entrepreneurs de roulage ou de messagerie exerçant leur activité à proximité du Dépôt Général des pompes à incendie ; avec les inconvénients que cela supposait dans la réquisition ou la disposition d'un conducteur. Il ne fut seulement mis fin à cette situation, encore que pour partie et bien que certains perfectionnements furent introduits comme le logement des chevaux au dépôt, qu'avec l'adoption de la traction automobile en 1909931. Une autre façon de procéder à une intervention plus rapide des hommes se déterminait sur l'armature et le tissage d'un réseau de dépôts de matériels et de postes de garde qui devaient permettre à la population de trouver rapidement des hommes formés et d'éviter à ces derniers de parcourir des distances trop importantes932. La ville de Lyon fonctionna, sur la période 1852-1913, avec 2 à 3 postes permanents auxquels se joignaient plusieurs corps de garde et dépôts933. La structure se modifiera toutefois avec le projet de réorganisation de 1907 et l'apparition des postes-casernes de Vaise et de La Croix-Rousse934, bouleversements devenus nécessaires avec l'ouverture puis l'engagement du corps de pompiers de la ville sur la voie de la professionnalisation. Restent, enfin, l'influence du parc technique et la disposition d'un élément essentiel dans la lutte contre le feu : l'eau. L'agglomération lyonnaise fut parmi les premières villes de France à s'équiper en pompes à vapeur, et ce, dès 1867935. Trois ans plus tard, le conflit franco-prussien engagea la cité dans la voie de l'acquisition de nouvelles pompes puis dans la dernière décennie du XIXème siècle notamment936. Ce matériel, s'il nécessitait un personnel formé à ses usages et techniques, réclamait une alimentation en eau que les réseaux lyonnais ne furent pas toujours en mesure de lui assurer, au moins convenablement jusqu'en 1890. D'ailleurs, Edouard THIERS, dans son rapport, qui par ailleurs mettait en avant le bénéfice des pompes à vapeur utilisées de manière mesurée, tirait la sonnette d'alarme sur le sous-équipement de certains quartiers de la cité en bouches d'incendie, voire en simples bouches d'eau937. La distribution se basait, au moment de la rédaction du rapport, sur quatre réseaux distincts. Comme la plupart des autres perfectionnements introduits dans le développement des secours contre l'incendie, l'équipement et l'extension de l'alimentation en eau ne se feront que progressivement et surtout significativement à partir des années 1890938 ; ce qui expliquerait, dans une certaine mesure, l'amplification des incendies dont il était noté dans les rapports que l'extinction avait été effectuée avec une longueur de tuyau vissée sur bouche, voire la projection de simples seaux d'eau.

Les points qui viennent d'être abordés l'ont été de manière très générale, dans l'idée de l'argumentation aux hypothèses antérieurement soulevées. L'approche ne s'est donc pas faite sous le détail qui fera l'objet de futurs développements. Le projet était de fournir une explication et une image de l'ensemble des faits qui, associés, produisirent une atténuation des maux liés à l'incendie. Cette diminution se situera au croisement de tous ces paramètres mais l'appui le plus expressif fut celui des sapeurs-pompiers. D'ailleurs, le passage du fléau au risque, comme le soulignaient les auteurs de La ville en feu939, ou de l'embrasement dévastateur au foyer ponctuel de Jocelyne DUBOIS-MAURY940, pourrait expliquer le développement de nouvelles missions affectées aux sapeurs-pompiers ; à ces hommes de bonne volonté qui n'hésitaient pas à mettre leur vie en danger et à servir au mieux la devise de leur office, courage et dévouement. Les soldats du feu lyonnais payèrent, à ce titre, un lourd tribut à la cause dont la population, à la narration de la foule qui entourait les cortèges funèbres à chaque décès, portait la reconnaissance ; un témoignage qui venait également des différents pouvoirs, conscients des services que rendaient ces hommes et de la dévotion qui les animait. Ces valeurs permirent, dans de nombreux cas, d'éviter à la ville de terribles catastrophes. Ce service, malgré les perfectionnements introduits, n'avait toutefois pas encore atteint, à la veille de la Grande Guerre, toute sa fonctionnalité mais proposait néanmoins une riposte efficace à la flamme, qu'elle soit d'ailleurs génératrice d'un incendie ou d'un feu de cheminée.

Notes
905.

HOMO L. - Rome impériale et l'urbanisme dans l'Antiquité, Paris, Albin Michel, 1971, 669 p.

906.

ADR, 4.M.498 – Incendies : Procès-verbaux d'incendie ; 1821-1884. Rapport du commissaire de police de
La Guillotière en date du 19/05/1882.

907.

Le Salut Public du 16/09/1854 cite, dans ses colonnes, un incendie survenu la veille, Quai Saint-Georges, et évoque les habitants du voisinage de l'appartement incendié qui déménageaient leur logement en hâte de peur que le feu ne se propage et ne réduise leurs richesses en cendres.

908.

DUBOIS-MAURY J. - La vulnérabilité de la ville à l'incendie, Annales de la Recherche Urbaine, 1988,
n° 40, pp. 84-95.

909.

PAPILLEAUD P. - Des droits et des obligations des communes en cas d'incendie, Bordeaux, s.éd., 1909,
122 p.

910.

AML, non coté – Recueils et règlements de police municipale.

911.

Dans un article publié dans Le Salut Public du 22/09/1858, le quotidien se faisait le relais de manifestations des habitants de certains quartiers devant le danger de l'amarrage de bateaux de paille, notamment près de la manutention militaire. La menace venait, en fait, des vagabonds qui y trouvaient refuge la nuit et qui avaient l'imprudence d'y fumer.

912.

Un arrêté préfectoral du 07/07/1887 reviendra sur le tir des pièces d'artifices en imposant le respect de distance vis-à-vis des édifices.

913.

AML, non coté – Recueils et règlements de police municipale.

914.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisations et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

915.

Idem 118.

916.

ASPL, n° 320 – Correspondance entre les compagnies ; 1869-1873. Demande d'envoi de pompes, la ville ayant plus à craindre et à souffrir dans des destructions d'envergure que les petits villages.

917.

Le Salut Public du 09/12/1870 écrit que l'autorité administrative de la ville a décidé de remiser, à proximité des différentes fabriques de poudre, de cartouches et de capsules établies dans la ville, une pompe au regard des dangers que représentaient ces industries.

918.

Recueil des actes administratifs du département du Rhône – 1850 ; pp. 161-163. Le 05/06/1850 fut, par exemple, promulgué un acte qui visait à déterminer la forme et la teneur des plans à produire à l'appui des demandes ayant pour objet la formation d'établissements rangés dans l'une des trois classes déterminées par le décret du 15/10/1810 et l'ordonnance du 14/01/1815.

919.

Idem 118.

920.

AML, 1270 WP 008 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement et services du bataillon : - Contrôle et inspection des installations publiques et privées ; 1894-1939. Communication du maire au commandant des sapeurs-pompiers le 06/03/1896. A chaque fuite de gaz, il était fait appel aux sapeurs-pompiers mais ceux-ci n'avaient, ni les connaissances, ni les moyens techniques d'opérer une quelconque intervention sur ces réseaux. L'idée du poste d'allumeurs couplé au poste de pompiers permettait de mettre un homme de la compagnie du gaz à disposition du public et des soldats de feu pour ce type d'intervention.

921.

Ustensile définissant une sorte de corbeille, généralement en fonte, dans laquelle étaient faits brûler du coke ou de la houille pour chauffer les appartements. Les dangers, dans l'usage de ce genre d'appareil, étaient très nombreux.

922.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

923.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

924.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Réseau
téléphonique ; 1886-1938.

925.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Avertisseurs sur la voie publique ; 1888-1899.

926.

DEGABRIEL M. - Notes sur la création et l'organisation d'un corps de sapeurs-pompiers à Lyon, Lyon, Vingtrinier, 1871, 16 p.

927.

THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881, 118 p.

928.

VILLE DE LYON. – Sapeurs-pompiers - Commission d'études pour la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers, Lyon, Association Typographique, 1885, 29 p.

929.

Idem 127. Organisation de février 1890.

930.

AML, 1270 WP 023 – Sapeurs-pompiers : Interventions et incendies : - Transport des pompes et du personnel sur les lieux du sinistre ; 1863-1898.

931.

AML, 1270 WP 019 – Sapeurs-pompiers : Demandes, acquisitions et essais de matériels : - Pompes automobiles ; 1893-1910.

932.

AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel ; 1802-1911 / 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt général des pompes à incendie, Rue Molière ; 1863-1894 ; - Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911.

933.

AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel ; 1802-1911 / 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt général des pompes à incendie, Rue Molière ; 1863-1894 ; - Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911.

934.

Idem 137.

935.

AML, 1270 WP 019 – Sapeurs-pompiers : Demandes, acquisitions et essais de matériels : - Pompes, voitures et échelles ; 1859-1897. Discussion en séance de la commission municipale du 25/05/1867, approbation donnée en séance du 18/06/1867. Pompe à vapeur MERRYWEATHER and SONS.

936.

Idem 139.

937.

THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881, 118 p. ; pp. 89-95.

938.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Bouches d'incendie ; 1859-1898.

939.

FRIES F. / YERASIMOS S. - La ville en feu, Paris, Laboratoire Théorie des Mutations Urbaines, Cahiers
n°s 6-7, 1993, 172 p.

940.

DUBOIS-MAURY J. - La vulnérabilité de la ville à l'incendie, Annales de la Recherche Urbaine, 1988,
n° 40, pp. 84-95.