I. LES GRANDES ÉTAPES ET LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES ÉTABLIES SUR LA PÉRIODE 1852-1913

A. CRÉATION ET ASSISES DU BATAILLON DES SAPEURS-POMPIERS DE LA VILLE DE LYON
1. ÉTAT ET SITUATION AU TOURNANT DU XIXème SIÈCLE

Etablir des mesures de prévention ne suffit pas à contenir la flamme dans un espace où ses écarts ne produiraient que peu ou pas d'effets. Le feu est empreint de caractères qui lui sont bien trop personnels pour le réduire à un simple élément sans conséquences ; ce dont se sont très rapidement rendu compte les êtres humains et que la première partie de ce travail vient de mettre en lumière. Protéger les richesses individuelles ou collectives d'une destruction par le feu passait par une prise de conscience sociale de l'événement et des paramètres qui pouvaient en déterminer l'atténuation des nuisances ; des notions qui émergeront plus ou moins rapidement selon des particularités appropriées aux critères d'évolution de l'espèce humaine et qui finiront par mener les groupes sociaux à une maîtrise partielle du risque. Ce contrôle, tout relatif qu'il soit encore aujourd'hui, passait par distinctes étapes dont, parmi les plus notables, celles de la protection, de la sauvegarde et du secours, notamment au travers d'une mise à disposition des populations de moyens de défense ; de modes qui, servis au fil des ans par une catégorie d'hommes déterminés, s'achèveront en donnant naissance à un service public et à l'exercice d'une fonction professionnelle. L'activité de la lutte contre le feu, au sens pratique du terme, si elle se définit de manière ancienne, l'est d'une façon beaucoup plus moderne dans la dénomination et l'office du sapeur-pompier ; plus précisément, à dater du XIXème siècle, voire, par et pour plusieurs aspects, de la seconde moitié du dit siècle.

L'organisation lyonnaise d'un service d'incendie remonte, par certains de ses principes, telle que se saisit l'idée de ce service, et sous le positionnement d'une grande ville, sur la fin du XVIIIème siècle1106 ; une structure qui, principalement en fonction de son intérêt et de la menace qu'exerçait, à cette époque, la flamme sur le monde urbain, essentiellement au titre de ses conséquences, ne cessera d'évoluer en procédant par étapes pour finalement aboutir à une institution indispensable, pas uniquement à Lyon, mais dans toutes les structures sociales. Lorsque les villes de La Croix-Rousse, La Guillotière et Vaise se trouvèrent annexées par la ville de Lyon, selon le décret impérial du 24 mars 18521107, chacune d'entre elles disposait de son propre corps de sapeurs-pompiers. A l'image des services administratifs qu'il fallut réorganiser à ce moment, les services d'incendie furent réformés de manière à porter une garantie, une efficacité et une fonctionnalité en rapport avec le territoire géographique fondé, la population qui le composait1108, et les rôles et poids économiques, dès lors accentués, de la cité. C'est ainsi que fut créé, en 1852, par arrêté, le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon1109.

Comprendre plusieurs des fondements qui seront applicables ou utilisés à cette date impose un retour sur les structures composées antérieurement1110. Avant la réunion des communes urbaines et suburbaines entre elles, pour former l'agglomération lyonnaise, Lyon, dont le territoire était partagé entre trois divisions administratives, Midi, Ouest et Nord, possédait un corps de pompiers qui, sur une origine reconnue, n'était formé que de 32 hommes1111. Seulement, l'incendie, dans la cité lyonnaise, comme dans toutes les villes de l'Empire, y exerçait de fréquents ravages qui nécessitaient l'organisation d'un service rapide, actif et proportionnel aux départs de feu. Il s'avérerait, comme dans la plupart des cas à cette époque, que ce soit au lendemain d'un sinistre dramatique que les décisions les plus énergiques furent prises. Ce serait, ainsi, à la suite d'un brasier survenu en 1777, Quai Saint-Clair, qui fit 37 victimes, qu'une ordonnance royale aurait créé une compagnie d'hommes du feu dont l'effectif se basait sur 112 hommes1112. Cette section a-t-elle réellement été organisée ? L'interrogation demeure, en tout cas sur le plan humain, car, lorsque la référence est faite à l'arrêté constitutif du 4 thermidor an IX, la création projetée à cette date portait bien sur une division de 32 individus1113. En fonction des inquiétudes que les magistrats municipaux, et déjà les pouvoirs nationaux, manifestaient à cet instant face à la menace, il paraît illogique que l'effectif de la compagnie ait été volontairement abaissé et ramené de 112 à 32 gardes, ceci entre l'éventuelle organisation de 1781 et la base de 1801 ; ce qui laisse donc subsister un doute quant à la première institution, en tout cas sous certaines modalités. Ces préoccupations face aux flammes n'avaient véritablement rien de moderne. Elles remontaient au Moyen Age où la sécurité des habitants de la ville de Lyon reposait entre les mains de maîtres-charpentiers ayant sous leurs ordres quelques hommes, astreints à la garantie des biens et des populations face aux dangers du feu1114 ; des craintes dont la mesure se fait aisément à la description et à la configuration de la trame, de l'armature urbaine de la cité lyonnaise moyenâgeuse, présentées antérieurement.

L'existence d'une unité d'interventions, pour la ville de Lyon, du véritable type des futurs corps de sapeurs pompiers, et qui pourrait être qualifiée de légale à la disponibilité des sources, se compose, concrètement, sur la création fondée par l'arrêté du 4 thermidor an IX1115. De cet acte naissait la compagnie de gardes-pompiers, dénommée ainsi, de la cité lyonnaise ; une subdivision formée, comme indiqué précédemment, de 32 hommes. La structure constituée était dès lors du genre municipal puisqu'une solde était attribuée aux pompiers en échange de leurs services. Cette composition ne prêta en fait son concours que très peu de temps à la sécurité incendie pour une ville aussi populeuse que Lyon où les incendies étaient malheureusement trop fréquents et engendraient de notables dommages1116. Par un acte du 6 thermidor en XI était complètement reformé le service d'incendie sur une base humaine de 112 hommes établissant dès lors une compagnie1117 ; une unité avec, à sa tête, 1 capitaine, secondé par 1 lieutenant quartier-maître, comptant, comme sous-officiers, 4 sergents, et se déterminant, pour ses rangs, sur 8 caporaux, 74 gardes-pompiers et 24 surnuméraires1118. A l'exercice de chacune de ces fonctions était attribuée une solde annuelle dont la quotité était fixée à 150 francs pour le grade de garde, et dont les membres de la commission, qui en avaient la charge administrative, regrettaient déjà que le traitement alloué ne soit pas plus élevé pour des chefs de famille à l'emploi du temps précieux et compté1119. En échange de cette rémunération, les hommes de bonne volonté ayant choisi de composer les rangs de la compagnie se devaient de répondre à chaque réquisition portant sur la sécurité incendie, l'extinction des sinistres et le sauvetage des biens et des personnes. De manière à remplir correctement leur fonction et de façon à être reconnus par les autorités autant que par la population, la ville fournissait aux hommes un casque et un baudrier de cuir noir portant une plaque de cuivre sur laquelle était écrit : "Garde-Pompier"1120. L'uniforme ne fondait aucun caractère obligatoire et le choix d'user de son prestige, car la fonction méritait déjà une reconnaissance, ne pouvait se faire que sur une dépense personnelle.

L'acte de 1803 établissait également d'autres fondements, notamment ceux s'axant directement sur la garantie et l'exercice de la défense des richesses et des individus contre le danger et les effets de l'incendie. Ainsi, l'unité se décomposait-elle en 4 escouades ayant en charge la sécurité incendie des divisions administratives de la ville de Lyon1121, des détachements dont chacun devait comprendre dans ses rangs quatre sapeurs pris parmi les charpentiers les plus vigoureux et intelligents1122. C'était là une disposition qui reconnaissait en fait la précarité de l'intervention des hommes sur un foyer d'incendie, à cet instant, et que faire la part du feu constituait encore un des meilleurs moyens de limiter les dommages et de stopper la propagation des flammes. Il était, à partir de là, important de compter parmi les rangs de l'organisation des hommes aguerris aux techniques de construction, capables d'abattre un édifice par un travail de "sape" sur ses points d'appui. Ces critères déterminaient également les catégories professionnelles vers lesquelles le recrutement s'opérait prioritairement. Faire partie des gardes-pompiers correspondait à une décision personnelle et volontaire qui imposait un certain nombre d'astreintes aux individus qui choisissaient de composer les rangs du corps ; des obligations établies sur le service du feu, bien évidemment, mais aussi sur les gardes de nuit, les inspections, les manoeuvres mensuelles et une discipline déjà contraignante1123. Tout manquement des gardes dans leurs fonctions, que ce soit sur le théâtre d'un embrasement ou que ce soit dans le respect de l'institution, entraînait effectivement l'application de peines disciplinaires se déterminant sur la retenue sur le traitement, la suspension des contrôles, et la révocation1124. Néanmoins, si l'activité imposait de fortes exigences, une reconnaissance, méritoire et sociale, était concédée aux hommes. Celle-ci opérait une liaison directe avec l'utilité manifeste de la fonction, les contraintes et les dangers du service, et prenait la forme d'avantages que leur accordait la municipalité. Ainsi, après un service de 30 ans, les gardes-pompiers de la ville de Lyon avaient, à cet effet, droit à une pension de retraite qui se fixait aux deux tiers du traitement de l'individu au moment de son départ1125.

Les dispositions qui viennent d'être énumérées constitueront, en fait, les bases d'un des plus anciens règlements de la fonction d'homme du feu pour la cité de Lyon, approuvé par délibération du 28 octobre 18071126, et sur lequel s'appuieront plusieurs des futurs règlements, y compris jusque sur la fin du XIXème siècle. Cet acte reçut une approbation préfectorale le 3 novembre 1807 et fut ratifié le 22 janvier 1808 par décret impérial1127. Le document, portant pour règlement de la compagnie des gardes-pompiers de la ville de Lyon, comptait dès lors 6 titres et 27 articles1128. Ainsi, pour les points non encore abordés, le texte établissait-il une charge budgétaire en dépenses de fonctionnement prélevée sur les finances de la ville1129. Quant au recrutement des hommes, celui-ci devait s'effectuer dans la classe des travailleurs manuels en privilégiant les professions ayant ou pouvant avoir un rapport direct avec le service d'incendie, son entretien, son efficacité ou sa fonctionnalité1130 ; ainsi, les métiers essentiellement visés se déterminaient sur les ferblantiers, les charpentiers, les charrons, les fondeurs ou les maçons. La nomination des hommes, quel que soit le grade, se faisait par le maire de la ville ; aucun contrôle, quelle que soit son attribution, n'était donc exercé, à cette époque, hormis le fait de recevoir une approbation du régime, sur l'institution, en dehors de celui des pouvoirs municipaux. L'évolution au sein du groupe se faisait, pour les hommes du rang, par un passage dans la fonction de surnuméraire. En dehors de la composition originelle, un homme ne pouvait, de ce fait, prétendre au grade de sapeur-pompier qu'après avoir fait ses preuves en servant comme surnuméraire et qu'au cas où une disponibilité de poste se ferait jour dans le grade supérieur.

De manière à assurer dans les meilleures conditions l'office de la lutte contre les flammes, les hommes disposaient d'un parc technique composé de 19 pompes à bras remisées, soit au Dépôt Général, Rue Luizerne, soit dans un des postes de garde ou dans un des dépôts, placés de manière avantageuse sur le territoire municipal1131. Chaque local devait au moins disposer d'une pompe et d'un chariot à seaux. Les postes de garde n'étaient pas des postes permanents mais des postes de nuit où, selon l'acte de 1808, la garde ne se montait pas annuellement, mais mensuellement du 1er septembre au 30 avril1132 ; des locaux dont l'implantation devait également, dans la mesure du possible, se faire à proximité d'établissements accueillant des chevaux afin de pouvoir opérer des réquisitions pour le transport des hommes et du matériel sur les lieux d'un embrasement1133. Ces postes de nuit, successeurs, sous une forme particulière, des piquets d'incendie, étaient au nombre de trois à cette époque, un par division administrative de la ville. Lorsqu'un incendie était repéré, l'avertissement des hommes se faisait, soit par des cloches d'alarmes, soit au son du tocsin, selon des tintements et des codes préétablis indiquant, par référence aux points cardinaux, la partie de la cité ravagée par les flammes1134 ; des principes qui établissent, pour nos sociétés contemporaines, la référence aux sons en matière de sécurité. A cette réquisition sonore, les soldats du feu se dirigeaient sur les lieux de l'événement et, en passant par les postes et dépôts, récupéraient les agrès dont ils avaient besoin pour lutter contre le feu. Les incendies étaient nombreux comme en attestaient les motivations manifestées à cette création, encore que le placement ne se fasse ici, et uniquement, que sur l'espace de la ville de Lyon avant son extension de 18521135. Cela impliquait un service contraignant pour lequel les hommes, bénéficiant, certes, des avantages que la ville leur concédait déjà, pouvaient obtenir des gratifications. Selon l'acte de 1808 était en effet créé un fonds extraordinaire par l'intermédiaire duquel, sur l'avis de la commission ayant en charge la gestion administrative de l'unité, des sommes pouvaient être accordées aux hommes qui s'étaient rendus dignes de leur office1136.

L'ensemble de ces principes, en dehors de quelques modifications ponctuelles, conditionnera l'existence et le fonctionnement du corps des gardes-pompiers de la ville de Lyon jusqu'à ce que la cité, par l'annexion des communes qui l'entouraient, s'étende géographiquement, administrativement et économiquement. Au moment de la naissance de l'agglomération lyonnaise, puis de la formation du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon1137, les communes limitrophes fonctionnaient selon des bases similaires à ce qui avait été mis en place dans la cité lyonnaise. A la veille de la formation du bataillon, Christophe CRÉPET, architecte, mais surtout officier commandant de la compagnie de La Guillotière, dressait d'ailleurs un bilan des services de secours contre l'incendie et des modifications qu'il serait nécessaire d'y introduire ; avec un but : optimiser la dispense des secours contre le feu dans la perspective d'une unification des municipalités entre elles1138. Ce document, rédigé après la terrible catastrophe de la Recette Générale1139, livre plusieurs informations dont une qui concerne les effectifs des différentes compagnies composées. Lyon comptait alors 127 hommes, soit 5 de plus que le personnel défini par les divers actes administratifs, La Guillotière fonctionnait avec une division de 81 personnes alors que Vaise et La Croix-Rousse disposaient respectivement de 40 et 50 soldats du feu pour assurer la mission de défense des populations contre l'incendie1140. Dans son texte, Ch. CRÉPET, qui ne fondait aucune attaque contre les hommes qu'il reconnaissait volontiers dévoués à un service pénible et dangereux, notait une organisation personnelle et matérielle qui n'était pas en rapport avec les risques exprimés par les caractéristiques de ces différentes villes et qu'accentuerait leur unification. Jusqu'alors, aucun lien n'existait entre les différentes structures ; ce qui fut, en outre, nuisible à l'efficacité des secours lorsqu'il arrivait que deux ou plusieurs divisions doivent intervenir conjointement1141. Surtout, le nombre des sapeurs était insuffisant et, à la réunion des communes, nullement en rapport avec la population et les dangers ; des traits que renforçaient, sous une vue d'ensemble, l'absence de postes permanents de garde, d'un moyen d'avertissement et d'un mode de mobilisation qui soient rapides, des parties de la cité difficiles d'accès et un parc technique manquant d'échelles ou ne disposant que d'un seul appareil à feux de cave1142.

Selon Ch. CRÉPET, et de façon à établir un service d'incendie en rapport avec les impératifs sécuritaires de l'espace lyonnais, il était primordial d'établir une structure divisée en six compagnies, formant un effectif de 366 hommes, et commandée par un chef de bataillon1143. Selon lui, le système devait continuer de fonctionner sur un modèle volontaire car caserner les hommes aurait coûté trop cher à la ville. Du point de vue de la garantie des populations face au fléau, cette réorganisation prévoyait la mobilisation des hommes au moyen du clairon, la formation de sapeurs à l'unique exercice du sauvetage1144, l'appui sur une trame notoire de postes et dépôts et l'augmentation préalable du matériel. Ainsi, était établie la nécessité d'un Dépôt Général que Ch. CRÉPET voyait comme un bâtiment capable de loger 18 hommes pouvant répondre à toutes réquisitions1145, disposant d'un beffroi, construction d'une utilité manifeste dans la surveillance1146, et équipé d'une cloche d'alarme1147. Dans les différentes parties de la ville devaient s'établir des dépôts de matériel, plus nombreux que ceux actuellement positionnés ; surtout, en fonction des risques et de la destination de plusieurs édifices, il était préconisé de déposer dans les bâtiments publics une pompe1148. La multiplicité des locaux servant à entreposer du matériel était la clé d'interventions rapides et efficaces. Plus directement, sous le rapport au matériel, l'homme souhaitait voir le nombre de pompes augmenter, pour passer d'un total de 31 à 51, et ces agrès faire l'objet d'améliorations techniques qui en allègeraient le poids, ce qui demeurait très important puisque les pompes étaient tractées, jusque très tard sur le siècle, par les soldats du feu eux-mêmes1149 ; les seaux actuels ou les paniers en osiers remplacés par des seaux en toile ; la disponibilité d'agrès de sauvetage augmentée, que ce soit en échelles, toiles et sacs1150. Cet ensemble de perfectionnements était capital à réaliser pour permettre à la ville de Lyon de bénéficier d'un service optimum et pour que la cité se maintienne au niveau de villes comme Bordeaux, Lille, Marseille ou Rouen. Seulement, plus que le maintien d'un état digne du rang de la cité lyonnaise dans l'espace national, c'était bien la sécurité des habitants, la sauvegarde des biens et la survie économique qui établissaient la priorité et l'enjeu face aux destructions par le feu ; des ravages, fortement dommageables dans plusieurs parties de la géographie lyonnaise, qui posaient une question essentielle, celle de la disponibilité et de l'alimentation en eau1151. Plusieurs de ces principes, fruit de la réflexion et de l'observation d'un homme soucieux de la sécurité des populations et dévoué à sa fonction, furent largement pris en compte au moment de l'organisation du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon1152.

Notes
1106.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Les arrêtés pris sur le début du XIXème siècle contiennent des rappels sur l'organisation antérieure.

1107.

Loi du 19/06/1851 transformée en décret impérial le 24/03/1852.

1108.

258.494 habitants. Ce résultat provient de la somme des populations résidentes de la ville de Lyon,
La Guillotière, La Croix-Rousse et Vaise, d'après le recensement de 1851.

1109.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Arrêté en date du 01/09/1852 portant organisation du corps de sapeurs-pompiers de Lyon.

1110.

La première partie de ce travail, "Le DIABLE", a dressé un premier tableau et une situation d'ensemble.

1111.

Idem 4. Création de la compagnie par l'arrêté du 4 thermidor an IX (23/07/1801).

1112.

Idem 4. Ordonnance royale de 1781.

1113.

Idem 4.

1114.

NIEPCE L. - Lyon militaire : notes et documents pour servir à l'histoire de cette ville depuis son origine jusqu'à nos jours, Lyon, Bernoux et Cumin, 1897, VI-639 p. ; pp. 609 et suiv.

1115.

Idem 4.

1116.

Idem 4. Ces arguments faisaient partie des motivations fixées à l'application d'une recomposition du service d'incendie selon l'arrêté du 6 thermidor an XI (25/07/1803).

1117.

La question demeure une nouvelle fois posée de la création de 1781 ; si la compagnie de 1781, fondée sur
112 hommes, avait été légalement constituée, pourquoi avoir établi une division de 32 hommes en 1801 pour ensuite revenir sur un personnel de 112 individus en 1803 ?

1118.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Acte du 6 thermidor an XI.

1119.

Idem 13. Courrier des membres de la commission de surveillance pour le secours contre l'incendie à Mr le maire de la ville de Lyon le 14/07/1807. Remarque effectuée à la veille de l'approbation légitime des textes.

1120.

Ibidem 13. Des marques distinctives qui permettaient, par exemple, de ne pas confondre les hommes avec d'autres corps comme les surveillants de nuit, survivance du guet, qui deviendront, par la suite, la garde municipale, et qui pouvaient intervenir simultanément.

1121.

Ibidem 13.

1122.

Ils constitueront, notamment, par l'affectation très précise de leur action, les sapeurs porte-hache.

1123.

Ibidem 13.

1124.

Ibidem 13.

1125.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Acte du 6 thermidor an XI. Correspondance avec l'article 25 du décret d'approbation du 22/01/1808.

1126.

Idem 20.

1127.

Idem 20.

1128.

Idem 20. Règlement du 22/01/1808.

1129.

Ibidem 23.

1130.

Ibidem 23.

1131.

Ibidem 23. C'est une des dispositions mentionnée dans les souhaits d'efficacité du service.

1132.

Ibidem 23. Article 12.

1133.

Ibidem 23. C'est une des nombreuses propositions qui entouraient l'application du règlement.

1134.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Règlement du 22/01/1808 / Ville de Lyon - Secours - Ordonnance de police – Secours contre les incendies, Lyon, Imp. Rusand, 1827, 7 p.

1135.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Règlement du 22/01/1808.

1136.

Ibidem 30. Article 25.

1137.

Idem 30. Arrêté préfectoral du 01/09/1852.

1138.

Idem 30. Projet de réorganisation de Ch. CRÉPET - 1851.

1139.

Dans la nuit du 31/03/1851.

1140.

Ibidem 33.

1141.

Ce fut le cas lors de l'embrasement de la maison Milanais où les services de la ville de Lyon et de la commune de La Guillotière furent engagés dans la lutte contre les flammes.

1142.

Une blouse PAULIN.

1143.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Projet de réorganisation de Ch. CRÉPET - 1851. A l'origine, son projet se fondait sur 3 compagnies.

1144.

Des hommes jeunes, habiles, démontrant du sang-froid et non-mariés pour l'état civil.

1145.

L'idée est, là, sous-entendue, de professionnels de la fonction.

1146.

De par sa hauteur, cette construction pouvait également se destiner à d'autres utilités comme le séchage des tuyaux.

1147.

Ibidem 38.

1148.

Ibidem 38.

1149.

Ibidem 38.

1150.

Ibidem 38.

1151.

Ibidem 38.

1152.

Christophe CRÉPET proposait également, dans son projet, que le département ait un droit d'inspection sur le matériel.