B. DU CONFLIT DE 1870-1871 À L'APPLICATION DU DÉCRET D'ADMINISTRATION PUBLIQUE

1. UN ESSAI D'AUTORITÉ MUNICIPALE DANS UNE PÉRIODE TROUBLÉE

Lorsque survient la déclaration de guerre, en juillet 1870, entre la France et la Prusse, la ville de Lyon demeurait encore soumise au régime municipal distinctif qui la caractérisait depuis la formation de son agglomération en 1852. Si sa direction administrative restait, à cet instant, inchangée, le territoire communal avait subi une modification, non pas en termes de superficie mais sous la division de l'espace. Par la loi promulguée le 17 juillet 1867, le découpage territorial de la ville comptait, en effet, un arrondissement supplémentaire1195. Le 3ème se trouvait dès lors scindé en deux pour former les 3ème et 6èmearrondissements. Ce fractionnement, dès son entrée en vigueur, posa la question de l'organisation d'une sixième compagnie de manière à ce que chaque partie de la cité puisse bénéficier de secours prompts. Le pas devant suppléer à l'évocation fut cependant long à être franchi et l'autorisation, légale, à la création de cette compagnie ne fut accordée qu'en novembre 18741196. La légalité des décisions : voilà une conception primordiale qui va mettre le corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon dans une situation singulière entre la chute du régime politique français, le retour des franchises municipales à la ville, puis une nouvelle cession de ses droits à l'administration préfectorale1197.

Au moment de la chute de l'Empire, en septembre 1870, la ville de Lyon opéra le rétablissement de sa mairie centrale. Par cet intermédiaire, s'appuyant sur les élections municipales organisées le 16 septembre 1870 ayant porté la désignation des membres du conseil, tous de tendance républicaine1198, la volonté affichée était celle de voir disparaître toutes les traces de l'influence de l'ancienne administration d'Etat. Ce désir valait bien évidemment pour le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon dont il était posé, dans l'acte de 1852 et le règlement de 1858, qu'il était soumis à l'autorité immédiate du préfet. Ainsi, peu de temps avant la promulgation de la loi établissant la réintégration par la ville de Lyon du régime usuel d'administration des communes de France1199, un nouveau règlement concernant le corps de sapeurs-pompiers fut arrêté le 10 avril 18711200.

Ce règlement ne reçut jamais aucune approbation. Il fut d'ailleurs déclaré comme illégal en 18741201, après que la cité lyonnaise ait été reprise dans sa gestion administrative sur des bases similaires à ce qu'elle avait déjà connu entre 1852 et 18701202. Par cet acte, les autorités municipales entendaient affirmer leur tutelle sur un service dont les dépenses de fonctionnement étaient réglées sur les finances communales. Parmi les articles que contenait ce texte, marquant cette volonté, se noteraient les numéros 1 et 51203. Le premier mentionnait la formation d'un corps municipal soldé et placé sous l'autorité immédiate du maire ; le second, la nomination de tous les hommes dorénavant admis sur décision du premier magistrat municipal. Tout rapprochement ou toute soumission à l'administration d'Etat étaient purement et simplement supprimés. A travers cette emprise, le souci était-il de doter la cité lyonnaise d'un service d'incendie déterminé sous d'autres modalités et missions que celles fixées par les précédents actes ? L'interrogation subsiste. Elle s'efface en partie lorsque le rapport est fait à disposer d'un corps armé. Le texte de 1871 a été rendu à un moment où l'expression politique était à l'instabilité, en pleine période de la Commune, y compris à Lyon1204 ; un intervalle de temps qui laisse d'ailleurs planer des doutes relativement au premier embrasement du Théâtre des Célestins, scène municipale. A une période où les services de sûreté, la police par exemple, répondaient à l'autorité de l'Etat, où la dissolution de la Garde Nationale était programmée, prendre la direction du corps de pompiers permettait aux édiles de disposer d'hommes armés. La principale des missions des soldats du feu était, d'abord, la lutte contre les flammes, mais il était également écrit dans les textes que les hommes pouvaient être amenés à opérer un service d'ordre et participer à la représentation municipale.

C'est sous ces derniers aspects qu'il faut lire ce qui pourrait être nommé "l'épisode de l'Hôtel de Ville". Depuis le terrible incendie de la Recette Générale, en 1851, le voeu avait été formulé de disposer d'un poste de sapeurs-pompiers dans le bâtiment des services municipaux. L'engagement de constitution fut pris quelques temps après et cette garde rendit d'ailleurs d'utiles services dans la défense contre l'incendie. Sa composition ne fut jamais remise en question jusqu'à ces mois de fin d'année 1871 où la forme revêtue par ce poste fonda de nombreuses interrogations, y compris à l'Assemblée Nationale1205. A cette date et selon le règlement du 10 avril 1871, le corps était sous dépendance municipale. Dans cette période où la ville de Lyon continuait de revendiquer l'exercice de ses droits municipaux mais où le régime politique s'orientait vers un certain conservatisme, le rejet de la décentralisation, et le maintien du pouvoir des préfets, les édiles lyonnais choisirent d'augmenter le personnel des hommes de garde dans ce dépôt et surtout de les montrer. C'est dans cette dernière action que fut vue une provocation. La modification, opérée sous l'objet du concours à la sécurité des citoyens, selon le conseil, déterminait, à cet instant, la présence de 16 sapeurs-pompiers, soit 1 officier, 1 sergent, 1 caporal, 1 clairon et 12 sapeurs1206 ; un effectif jusque là jamais proposé pour ce poste, à une période où les risques liés à la guerre avaient disparu et où les agrès demeuraient, en ce lieu, un matériel classique. Ce choix, le conseil municipal le confirmait dans sa séance du 9 novembre 1871 où furent exprimées les orientations à donner au bataillon à partir du 1er janvier 1872, parmi lesquelles la création d'une 6ème compagnie, l'augmentation des soldes affectées aux différents services et grades et la création d'un poste permanent de 12 hommes à l'Hôtel de Ville1207.

Ce mouvement, mis en avant par les quotidiens locaux, notamment Le Salut Public 1208 et Le Courrier de Lyon 1209, donna donc lieu à de nombreuses interpellations et suppositions. Le Courrier de Lyon du 20 septembre écrivait qu'il s'agissait là d'un remplacement du poste de la Garde Nationale afin d'éviter de voir la troupe de ligne prendre possession de la mairie ; un édifice symbolique. Dans cette perspective, il était difficile de ne pas voir une ingénieuse méfiance contre l'armée et le gouvernement, l'appui affirmé d'une indépendance et le désir d'exercice d'un pouvoir local. Le journal rajoutait d'ailleurs, dans son édition du 28, à propos des pompiers qui veillaient, l'idée d'un corps armé et soldé entièrement à la disposition de la "Commune de Lyon"1210. L'explication pourrait être plus simple que celle de la recherche de l'événement politique. Le bâtiment en question renfermait, à l'époque, les services administratifs de la Préfecture et de la Mairie. La construction disposait donc de deux entrées affectées aux différentes administrations, une donnant sur la Place des Terreaux et l'autre sur la Place de la Comédie. A la dissolution de la Milice Nationale, ce fut la troupe de ligne qui vint occuper le corps de garde de la Préfecture1211. A ce moment, la municipalité aurait obtenu le droit de placer, à la porte de la Mairie, le factionnaire du corps de pompiers auparavant placé à l'intérieur de l'édifice1212. Il reste cependant que dans les faits, les modalités de composition et de présentation de ce poste, il était difficile de ne pas y voir une provocation pour les uns et une affirmation du droit pour les autres, voire une conciliation1213. C'est le seul événement où il soit possible d'évoquer, dans l'histoire des sapeurs-pompiers lyonnais, sur la période 1852-1913, une implication politique directe, encore qu'il ne s'agisse que d'une obéissance à des codes et non d'un acte volontaire.

La promulgation du règlement du 10 avril 1871 était également l'occasion d'avaliser le changement effectué à la tête de la direction du bataillon puisque le chef de corps Lucien LACHAL avait été remplacé, de manière officieuse, dans un premier temps, par Ferdinand BARQUI1214. Cette nomination était le moyen d'écarter du corps un officier commandant désigné par un régime caduque et de placer à la tête de l'institution un homme dévoué au conseil municipal, surtout au moment où la ville réintégrait sa mairie centrale et prenait l'autorité sur le corps de sapeurs-pompiers ; ce que confirmerait les informations recueillies sur l'individu1215 et qu'entérinait la nomination d'un nouveau commandant en avril 18741216. Par cette nouvelle désignation, le commandement était ôté à un personnage jugé peu apte à diriger de manière efficace les manoeuvres d'incendie, mais fidèle à la municipalité, pour le confier à un ancien chef de bataillon du génie, Alexandre WILLAMME. Le passage entre Mrs LACHAL et BARQUI ne s'est pas fait sans remise en question de l'exercice du premier où finalement le seul critère de jugement était les sympathies politiques de l'individu et où la manipulation de l'opinion jouait un rôle non négligeable. L'émission du code de 1871 bouleversa également quelques-uns des principes posés par les textes antérieurs. Par son article 23, l'acte donnait droit à une pension de retraite après 25 ans de service, ce qui, beaucoup plus tard et bien que le texte n'ait ici reçu aucun aval, posera de sérieux problèmes dans le règlement des retraites.

Dans le cadre pur de la lutte contre l'incendie, le corps de sapeurs-pompiers lyonnais eut à faire avec le conflit franco-prussien déclaré en juillet 1870. De manière à garantir la protection des populations face aux dangers de la flamme et dans la perspective d'un combat qui s'étendrait jusqu'aux portes de l'agglomération lyonnaise, différentes mesures furent mises en place ; parmi celles-ci, la constitution d'une compagnie auxiliaire de sapeurs-pompiers suisses, autorisée par arrêté préfectoral du 30 septembre 18701217. Cette division, composée de citoyens de la confédération helvétique, observant une stricte neutralité, portait le désir de ses hommes de se rendre utiles à la population lyonnaise au cas où l'ennemi viendrait au seuil de la cité. La compagnie créée se découpait en deux sections, l'une d'ambulance et l'autre de pompiers volontaires. Afin de se distinguer des autres corps de troupe, les hommes formant cette unité portaient un uniforme spécifique : une casquette basse, toute noire, avec l'écusson fédéral sur l'avant, une vareuse de molleton bleu, avec un collet rouge portant la croix fédérale, une ceinture de pompier rouge et noire et un pantalon de molleton bleu ou noir1218. Cette institution, n'ayant d'ailleurs pas été appelée à rendre tous les services qui lui avaient été prêtés, du fait que la ville de Lyon n'avait pas subi de siège, fut dissoute en avril 1871 mais exerça tout de même plusieurs renforts sur des sinistres imposants1219. Parmi les autres mesures réalisées dans la peur des conséquences d'un siège ou d'un bombardement, se fixera également l'acquisition de deux nouvelles pompes à vapeur de fabrication anglaise1220. Si la guerre favorisa l'équipement de la ville en gros agrès d'intervention, le projet d'achat d'une échelle aérienne étant formulé en décembre 18711221, elle facilita aussi la percée de nouveaux moyens de communication propres à accélérer l'alerte dans les postes de garde. Tel était le cas du télégraphe dont les crédits d'installation d'un service télégraphique à destination des postes de pompiers de la ville furent votés en avril 18711222. La municipalité, au regard de ces dispositions, n'établissait donc pas dans l'exercice de son autorité sur le service d'incendie qu'un simple désir de contrôle d'un corps armé ou pour lequel elle réglait les dépenses de fonctionnement. Sa préoccupation se fondait également sur la sécurité de ses administrés.

A cet instant précis de l'histoire de la nation française, tous les corps de sapeurs-pompiers organisés eurent un rôle prépondérant à jouer dans la défense et la sauvegarde des biens privés et publics dans le risque de destruction par le feu. Le commandant des pompiers de Lyon exprimait, à ce sujet, sa crainte à un moment où les effectifs du corps, dans ses classes d'âges les plus vigoureuses, se trouvaient amoindris1223 ; tout spécialement lorsque la cité avait ses magasins généraux qui regorgeaient de denrées, des baraques pleines de bestiaux ou des fabriques de cartouches et de capsules disséminées un peu partout sur son territoire1224. Pour les hommes que la mobilisation n'avait pas appelés, la tâche de la fonction demeurait claire : ‘"Officiers, sous-officiers et sapeurs pompiers de Lyon, comme compagnie d'élite, vous avez deux postes d'honneur : premièrement, celui de préserver la famille et la propriété du fléau que vous avez l'habitude de combattre ; deuxièmement, celui de vous trouver au premier rang des citoyens qui veulent sauver la France et la République en chassant l'étranger. Qu'ils sortent de nos rangs ceux qui n'ont pas fait d'avance le sacrifice de leur vie pour accomplir ce double devoir ! Qu'ils sortent de nos rangs s'ils ne veulent pas être punis et flétris comme ils le méritent ! L'approche du danger doit augmenter notre patriotisme et notre union, je compte doublement sur vous tant que le danger durera. (...) Aussitôt que le besoin s'en fera sentir, je mettrai à l'ordre un service exceptionnel qui fera connaître à chacun les devoirs qu'il aura à remplir, d'un moment à l'autre, pour la sécurité de la ville"’ 1225. Ce discours, fortement empreint de références à la nation, au régime politique qui fondait le nouveau gouvernement, également à la ville, fut prononcé par le commandant du bataillon, ce qui produisit plusieurs interprétations face à ce texte proféré par un homme qui sera démissionné quelques mois plus tard ; une destitution qui se verrait, plus simplement, comme un défi envers l'autorité supérieure ayant à l'origine nommé l'individu, d'une personnalité qui s'opposait, par ailleurs, dans sa gestion du bataillon, à certains des membres de son état-major, comme le chirurgien-major CHAPOT1226. Qu'en était-il réellement de ses opinions politiques ? Rien ne transparaît dans le discours prononcé. Seuls se posent les arguments avancés dans le dossier personnel de cet homme dont les pages évoquent un poste obtenu en récompense de la manifestation d'un "zèle napoléonien"1227. Les hommes ne firent donc pas que servir la protection de la population contre les déclenchements et les effets des incendies. Dans le cadre de la défense contre l'ennemi, les soldats du feu lyonnais participèrent, par exemple, à la consolidation des fortifications de la cité1228.

La guerre finie, le corps était largement désorganisé. Par suite de l'appel sous les drapeaux, les rangs s'étaient clairsemés1229. Selon Mr DEGABRIEL, l'après-guerre ouvrait de nouvelles perspectives dans le cadre de l'amélioration du service d'incendie fonctionnant à Lyon dont il fallait tirer profit1230. Pour cet auteur d'une plaquette présentant les dispositions qu'il serait bon d'adopter, le bataillon lyonnais était loin de satisfaire aux nombreuses et périlleuses exigences de la mission qu'il était appelé à remplir. Pour M. DEGABRIEL, l'insuffisance venait des modalités d'organisation, principalement dans la forme et l'avertissement. L'impossibilité de réunir instantanément un nombre d'hommes pouvant fournir un travail efficace et complet était une première raison qui imposait l'étude du système caserné. Dans l'avertissement, si le clairon indiquait l'arrondissement où avait lieu le sinistre, l'indication ne pouvait se faire sur le point précis où frappait le feu, ce qui nuisait à la rapidité d'intervention des hommes. C'était là un point pour lequel l'installation du réseau télégraphique devait proposer une solution. Enfin, le transport des agrès s'effectuait toujours avec difficulté puisque la ville ne disposait pas de chevaux spécialement affectés au service d'incendie. Si les problèmes étaient visibles, les solutions ne se profilaient que très lentement. Hormis les améliorations évoquées précédemment, peu d'autres, voire aucune, furent entreprises ; et ce, pour une raison essentielle qui s'appuie sur le projet gouvernemental d'établir un décret d'administration publique qui s'appliquerait à tous les corps de pompiers et devant suppléer à la désorganisation des Gardes Nationales sur lesquelles se fondait jusqu'alors nombre de compositions. Il était donc inutile de recomposer un corps sur de nouvelles bases s'il fallait ensuite le rendre conforme à un nouveau texte législatif.

Comme ce fut le cas sur la période qui s'est écoulée entre 1852 et 1869, le bataillon focalisera sur lui l'attention. Si Mr DEGABRIEL notait, en homme avisé, les perfectionnements à introduire dans la structure de manière à en améliorer l'efficacité et la fonctionnalité, la presse locale continuait de prendre le corps pour prétexte, parfois sous de piètres déguisements, à des attaques dirigées "tous azimuts". Il est à noter que les reproches étaient le plus fréquemment le fait d'une presse très ciblée, notamment en fonction du régime et de l'administration. La façon de souligner les imperfections de l'institution n'avait généralement rien de très sain, et, malgré l'essai de la nuance, les mots touchaient les hommes de courage qui formaient les rangs du corps1231. Pourtant, à l'inverse, la presse savait rendre hommage aux soldats du feu, notamment dans les moments les plus durs qui ne devaient pourtant pas seuls forcer la reconnaissance de la fonction. Des progrès ne devaient pas uniquement être réalisés dans le domaine de l'organisation de l'unité d'intervention. Il fallait également donner les moyens aux hommes qui la composaient de bénéficier des améliorations techniques appropriées à rendre leur service plus efficient. Ce fut le cas avec l'acquisition de nouvelles pompes à vapeur ou d'une échelle aérienne ; ce n'était pas encore le fait dans le transport des hommes et des matériels ou dans le développement du réseau d'eau. Si un rapport du service de la voirie, établi en 1872, relevait 1.300 bouches d'eau et 265 bornes-fontaines, les bouches d'incendie faisaient encore défaut1232 ; ce qui demeurait une préoccupation pour le conseil municipal qui notait, en 1871, la contrainte et le danger de la hauteur des maisons lyonnaises1233. Le souci de l'insuffisance des points susnommés ne trouvera que partiellement des réponses entre 1875 et 1880 ; un intervalle de temps où l'objet des préoccupations fut l'application du décret d'administration et d'organisation des corps de sapeurs-pompiers à la structure lyonnaise comme à toutes les formations de France et des colonies.

Notes
1195.

BLANCHE Al. (sous la direction de) - Dictionnaire général d'administration, Paris, Dupont, 3ème éd., 1884-1885, 2 vol. ; pp. 1515-1516.

1196.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Adoption en commission municipale sur aval préfectoral le 13/11/1874.

1197.

Ibidem 90.

1198.

KLEINCLAUSZ A. - Histoire de Lyon, Marseille, Laffite Reprints, réimpression, 1978, 3 vol. (tome 3 :
De 1814 à 1940, 343 p. ; pp. 219 et suiv.). Mr HÉNON est nommé maire.

1199.

BLANCHE Al. (sous la direction de) - Dictionnaire général d'administration, Paris, Dupont, 3ème éd., 1884-1885, 2 vol. ; pp. 1515-1516. Loi du 14/04/1871.

1200.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929 / VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Règlement et ordres de services du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, Lyon, Imp. Rey-Sézanne, 1871, 48 p.

1201.

Idem 95. Préfecture du Rhône, octobre 1874. Détermination de l'irrégularité du règlement du 10/04/1871 pris sous la seule autorité du maire.

1202.

Ibidem 94. Article 1er de la loi du 04/04/1873.

1203.

Idem 95.

1204.

Ibidem 93.

1205.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Lettre du Ministre de l'Intérieur du 09/12/1871 qui exprime les critiques portées à la tribune de l'Assemblée sur l'organisation du corps de sapeurs-pompiers de Lyon sous la tenue du poste de l'Hôtel de Ville.

1206.

AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériels : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Décision du 16/09/1871, soit peu de temps après la dissolution de la Garde Nationale.

1207.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1871 ; vol. 4, séance du 09/11, pp. 185-198.

1208.

Le Salut Public du 10/10/1871 et du 15/12/1871.

1209.

Le Courrier de Lyon du 20/09/1871.

1210.

L'expression était volontairement choisie.

1211.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

1212.

Idem 106. Il n'a apparemment pas été conservé de traces datées avec exactitude de l'acte.

1213.

La formation de ce poste, sous cette organisation, disparaîtra en mars 1872.

1214.

AML, 1270 WP 005 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Officiers : Nominations, mutations ; 1818-1939.
Mr BARQUI a été reconnu dans ses nouvelles fonctions le 19/02/1871. L'homme ne sera confirmé dans son poste qu'en février 1872.

1215.

Idem 109. Dossier personnel de F. BARQUI.

1216.

Idem 109. Décret présidentiel du 18/04/1874 qui nomme Alexandre WILLAMME.

1217.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Compagnies auxiliaires.

1218.

Ibidem 112.

1219.

Ibidem 112. Décision prise en réunion du 02/04/1871.

1220.

AML, 1270 WP 019 – Sapeurs-pompiers : Demandes, acquisitions et essais de matériels : - Pompes, voitures et échelles ; 1859-1897. Pompe à vapeur MERRYWEATHER and SONS. Délibération municipale du 18/10/1870 ; obtention de l'accord préfectoral pour l'ouverture du crédit le 19/10/1870.

1221.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1871 ; vol. 4, séance du 05/12, pp. 345-348. Parmi les arguments, il était mentionné que si Lyon voulait un service d'incendie digne de sa position de seconde ville de France, il était nécessaire de faire l'acquisition d'une ou plusieurs échelles aériennes.

1222.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Ce carton d'archives contient également tout ce qui a trait au service télégraphique. Délibération du conseil municipal du 18/04/1871.

1223.

AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Situation militaire ; 1870-1939. Courrier du 07/12/1870 du commandant au citoyen maire.

1224.

Ibidem 118.

1225.

Discours du commandant LACHAL cité dans Le Salut Public du 04/10/1870.

1226.

Le rôle de cet homme, qui disparut des contrôles du corps peu après la guerre de 1870-1871, demeure difficile à cerner.

1227.

AML, 1270 WP 005 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Officiers : Nominations, mutations ; 1818-1939. Dossier personnel de L. LACHAL.

1228.

Le Salut Public du 25/10/1870 revient, dans ses colonnes, sur la participation formulée des membres du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon à la consolidation des fortifications devant protéger la ville.

1229.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Etat des effectifs au 12/12/1871 : 293 hommes, y compris l'état-major.

1230.

DEGABRIEL M. - Notes sur la création et l'organisation d'un corps de sapeurs-pompiers, Lyon, Vingtrinier, 1871, 16 p.

1231.

Le Courrier de Lyon du 02/09/1871 : "Comme cela arrive quelques fois à Lyon, les secours sont arrivés quand la fabrique entière était à peu près dévorée par l'incendie, (...)".

1232.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Bouches d'incendie ; 1859-1898.

1233.

Idem 127. Rapport au conseil municipal en date du 01/04/1871.