2. LE PROJET DE RÉORGANISATION DE 1879

Le décret d'administration des corps de sapeurs-pompiers français, devant pallier la disparition de la Garde Nationale sur laquelle était composée la plus grande partie des corps de sapeurs-pompiers jusqu'à sa dissolution, fut rendu le 29 décembre 18751234. Si le temps entre la suppression de la Milice et le nouveau texte devant régir les unités de sapeurs-pompiers, à organiser ou à réorganiser, fut si long, c'est essentiellement parce qu'une question interpella longuement le législateur : celle de l'armement des hommes. La mission première des sapeurs-pompiers demeurait la lutte contre le feu et ses effets mais, par la participation des créations à la Garde Nationale, les unités possédaient des armes qui fournissaient prétexte à une fonction annexe, l'exercice d'un service d'ordre. Dans une France politiquement encore instable, bien qu'en cette année 1875 l'influence des monarchistes se réduise alors que les républicains voyaient leur poids aller croissant, une affirmation à la tendance qui fondera la véritable naissance de la République en 1879, la crainte se déterminait sur l'utilisation des pompiers, conservant leur armement, comme d'un groupe de pression. La conduite des individus composant les rangs de ces formations pendant les événements qui secouèrent la France à partir de 1870 ayant peu ou pas prêté à l'ambivalence, la décision fut prise de laisser aux soldats de feu le droit de porter les armes, sous certaines conditions, et parce que cette prérogative détenait également le pouvoir d'attirer et donc de favoriser le recrutement des hommes. L'attitude des pompiers n'a jamais ou peu prêté à l'équivoque, y compris à Lyon où "l'épisode de l'Hôtel de Ville" a correspondu à des décisions inscrites réglementairement dans les textes régissant l'unité et à l'exercice de choix de l'autorité de tutelle à cet instant. Reste qu'à Lyon, la réorganisation qu'imposait le document de 1875 reçut une application des plus tardives, seulement à la fin de l'année 1879.

Le fait que l'unité de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, dans le cadre obligatoire qu'imposait l'acte de 1875, n'entraîne sa recomposition qu'en 1879, soulève quelques interpellations qui posent la question de savoir s'il ne s'agissait pas là, soit d'un attentisme, soit d'une provocation ou d'une défiance vis-à-vis de l'administration centrale. Depuis 1873, la ville de Lyon était de nouveau administrée par l'autorité préfectorale, ce qui coupait court aux désirs de liberté des droits municipaux que revendiquait la ville. Ce retour était, en quelque sorte, le verrouillage d'opinions démocratiques et républicaines manifestées par la cité et qui la rendaient suspecte aux yeux des détenteurs du pouvoir1235. Comme le décrivait A. KLEINCLAUSZ dans le tome 3 de son Histoire de Lyon, la période comprise entre 1871 et 1875 fut marquée par un "état de tension" entre la commune et le gouvernement, précisément l'Assemblée1236. Ces tensions étaient visibles, y compris dans la gestion administrative du corps de sapeurs-pompiers de la ville. L'institution pouvait être un outil de manipulation car il en allait de la sécurité des individus et des richesses en leur possession. En laissant persister des imperfections dans l'unité, la mise en cause n'était nullement celle des pouvoirs locaux mais de l'administration d'Etat. Par cet intermédiaire, les revendications étaient appuyées d'une nécessaire communication des droits sur cette structure, et plus simplement de toute la gestion communale, à des magistrats municipaux. L'argument le plus ardemment évoqué et défendu reposait sur le fait qu'un homme, le préfet, ne pouvait à la fois s'occuper du département et de la ville, principalement en termes de sécurité où l'attention devait être permanente. Tant que subsistera l'application de ce régime d'exception à l'agglomération lyonnaise, les choses n'évoluèrent que très lentement. Le fait que la situation se "débloque", sous une forme particulière, en 1879, détermine une corrélation presque obligée avec l'évolution de la situation politique de l'Etat français et les perspectives qu'elle ouvrait. Le mouvement devient encore plus significatif lorsque la référence est faite aux conséquences et aux suites que devait produire le second incendie du Théâtre des Célestins survenu une nuit de mai 1880.

La mise en adéquation du corps de pompiers de l'agglomération lyonnaise avec les prescriptions de l'acte de 1875 ne se fit qu'en 1879. Pourtant, ce n'est pas faute, de la part de l'administration centrale, d'avoir relancé le processus de réorganisation. Certes, l'adresse n'était pas faite spécifiquement à l'encontre de la ville de Lyon mais l'attitude demeurait révélatrice. Surtout, dans le cas de Lyon et de son exercice gestionnaire spécifique, l'invitation ne portait pas au conseil municipal mais à l'autorité préfectorale. Ainsi, une circulaire de juin 1876, émanant de la direction de l'administration départementale et communale du Ministère de l'Intérieur, appelait l'autorité préfectorale du Rhône à se conformer aux directives imprimées par le décret de 1875 dans un délai relativement rapide1237. Cet acte rappelait notamment que tous les corps de sapeurs-pompiers actuellement existants devaient être réorganisés dans un délai d'un an à compter de la date d'émission du décret fondateur. Dans le même temps, il était effectué un rappel des dispositions essentielles, soit à la composition, soit à la recomposition : la production d'un inventaire qui justifierait de la propriété d'un matériel de secours et l'engagement de la commune à pourvoir aux dépenses de fonctionnement de l'unité pour un minimum de cinq années1238. Lorsque ces conditions étaient remplies, un arrêté préfectoral devait être pris qui fixerait l'effectif du corps proportionnellement à la population et à l'importance du parc technique en agrès de secours accessibles dans les limites communales1239. A l'émission de cet arrêté concernant le personnel devait être constituée une commission qui se chargerait d'examiner les demandes d'admission et d'arrêter définitivement les contrôles1240. Le fait qu'aucune démarche ne soit entreprise sur l'année 1876, puis 1877, demeurait significatif du climat et des mauvais rapports qui existaient entre les différentes administrations qui avaient en charge la gestion de la cité lyonnaise. Prendre une initiative, bien que dans le cas présent elle puisse être d'utilité publique, aurait pu entraîner de nouvelles réactions protestataires que le préfet voulait sans doute éviter à cet instant.

Au moment où la circulaire du 20 janvier 1877 fut diffusée, enjoignant l'autorité départementale à procéder rapidement aux réformes imposées par le décret de 1875, aucune mesure n'avait en effet encore été prise1241. Le remplacement, par deux fois, sur l'année qui s'ouvrait, du préfet n'allait pas faciliter non plus les décisions1242. Cette crainte dans la réaction, Le Salut Public, dans un article publié le 14 décembre 1877, s'en faisait l'écho : ‘"Il y a donc insuffisance dans l'organisation des pompiers de Lyon, c'est là un fait sur lequel tout le monde est absolument d'accord’". Plus que la phrase, c'est le commentaire qui porte la dimension la plus importante dans la référence qu'il faisait à d'autres quotidiens qui formulaient des reproches contre la commission municipale ; une commission qui refusait de faire caserner les pompiers et qui, par son inertie et son obstination, se rendait responsable, selon eux, des incendies se déclarant dans les limites de la ville et, surtout, de leurs effets. L'accusation se déterminait sur un fait, le règlement des dépenses budgétaires de fonctionnement par la cité. Le préfet ne pouvait rien imposer puisque seule la ville avait la charge financière de l'institution. De plus, l'article 6 du décret de 1875 obligeait, dorénavant, les municipalités à s'engager financièrement pour cinq ans1243. Sans la manifestation de cette volonté, aucune création n'était envisageable. A l'inverse, dans le cas de formations existantes, il était difficile pour l'autorité de jouer de moyens de pression ou, à l'extrême, de prendre l'initiative d'une dissolution qui aurait entraîné la responsabilité de l'Etat dans des destructions postérieures ; des réflexions qui donnent une illustration à la situation végétative qui frappait le corps de Lyon à cet instant.

A cette réorganisation de la structure, des préparatifs avaient cependant été menés après le rendu de la circulaire de 1876, notamment dans la perspective des réadmissions éventuelles à prononcer dans la recomposition de l'unité1244. Néanmoins, à l'aube de l'année 1878, toujours rien n'avait été arrêté de façon concrète et définitive ; ce qui n'empêchait pas le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon d'assurer les missions qui lui étaient normalement dévolues. Pour faciliter le transport des agrès et des hommes, l'administration s'était d'ailleurs engagée à traiter avec des entrepreneurs de messagerie afin de garantir l'acheminement des pompes à vapeur le plus rapidement possible sur les lieux d'un incendie1245. Seulement, il était temps de procéder à la mise en conformité du corps de sapeurs-pompiers avec l'acte de 1875. Aussi, la commission de réorganisation du bataillon fut-elle nommée en février 18781246. Tout pouvoir des édiles n'était pas ôté puisque, si, dans la composition de cette commission, entraient trois délégués nommés par le préfet, deux autres membres devaient être issus de la municipalité, en l'occurrence, pour Lyon, de la commission municipale ; la présidence du groupe revenant, dans tous les cas, au maire. A la création de cet organe, les discussions se feront nombreuses et âpres au sujet de la réorganisation. Dans la séance de la commission du 12 septembre 1878, les élus évoquaient le sentiment de tristesse qui les animait de voir la ville de Lyon traitée comme un petit village1247. L'évocation était également faite de l'autorité du préfet qui ôtait tout contrôle efficace de l'unité. Surtout, il était dit que, pour l'instant, le vote de la réorganisation était un vote de principe pour ne pas être obligé de dissoudre le bataillon1248. Le teneur des discussions ne se modifiera que très peu dans les séances suivantes ou chacune fut l'occasion d'interpellations sur les articles que contenait le règlement1249. Parmi les questions, se posait également celle de la difficulté du recrutement maintenant ressentie pour certaines compagnies. Par suite du coût excessif des loyers, l'élément ouvrier, composant pour une certaine partie les effectifs du corps, s'éloignait du centre ville et des arrondissements des Terreaux et de Perrache pour des parties plus abordables financièrement ; ce qui conduisait à des réductions de personnel et à des insuffisances dans le service de ces deux quartiers.

Si la commission fut organisée en 1878, les mesures correspondant à la réorganisation du bataillon pour sa mise en conformité ne seront entreprises qu'en 1879. Le premier acte en ce sens fut la mise en place d'un nouveau règlement, le 3 avril 1879, qui reprenait en fait le code de 18581250. A la suite de cette première résolution, une délibération de la commission municipale, en mai, détermina la production d'un inventaire du matériel de secours en usage dans la cité et l'engagement de la ville à subvenir aux dépenses du corps de pompiers pendant cinq ans, conformément à l'article 61251. A la suite de cette décision et de ces justifications, un arrêté ministériel, en date du 31 juillet, autorisa la création du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon sur sa nouvelle réorganisation1252. A cette fin, dans un procès-verbal de la commission de recomposition, il fut décidé que, pour toute réadmission des hommes, des renseignements particuliers et strictement confidentiels seraient demandés aux capitaines des compagnies sur chacun des hommes appelés à contracter l'engagement quinquennal1253. Les officiers devaient, dès lors, remplir l'équivalence d'une grille fournissant les informations nécessaires à l'acceptation ou au refus des individus. Sur cette grille, en dehors d'indications individuelles sur la conduite, la moralité, les qualités professionnelles et physiques des personnes, le capitaine d'une compagnie se devait de faire mention de son avis, motivé, pour les hommes qu'il conviendrait d'éliminer pour une raison quelconque1254. En fonction de ces données, la décision était prise ou non de réadmettre le sapeur dans son grade et sa fonction. Lorsque subsistait une interrogation, était alors faite une demande d'enquête, plus poussée, auprès, notamment, des services de police1255. Pour les places vacantes, et pour favoriser, en outre, l'entrée de nouvelles recrues, la résolution fut également prise de publier dans la presse locale des annonces mettant en avant la fonction et les avantages accordés1256. Le but était avant tout d'essayer d'enrayer la diminution des effectifs des 1ère et 2ème compagnies en attirant de nouvelles catégories d'individus.

La liste nominative des sapeurs-pompiers réadmis fut produite le 14 octobre 18791257. Si pratiquement tous les hommes constituant précédemment les rangs du bataillon des sapeurs-pompiers de Lyon furent habilités à réintégrer leur fonction, hors les personnes désireuses d'abandonner le service pour des raisons personnelles, matérielles ou professionnelles, il y est allé d'une exception : le commandant du corps. Alexandre WILLAMME ne fut en effet pas autorisé à reprendre sa qualité de chef de bataillon. Plus que l'homme, c'était les conditions dans lesquelles il avait été nommé, en 1874, et les inquiétudes que sa réincorporation pouvait produire qui amenèrent ce choix. A ce sujet, le préfet du Rhône, dans un courrier adressé au Ministre de l'Intérieur, en novembre 1879, cherchait plusieurs motifs à cette application1258. Dans cette missive, Mr OUSTRY écrivait que la commission de réorganisation avait maintenant achevé son travail et écarté Mr WILLAMME pour des opinions bonapartistes trop accusées. Il rajoutait, un peu plus loin dans son texte, que, de toutes les manières, son maintien aurait créé à son administration de sérieuses difficultés avec la commission municipale1259. Par décret présidentiel du 2 décembre 1879, Mr WILLAMME était donc officiellement remplacé par Jean-Pierre PITRAT1260. Une reconduction du premier dans ses fonctions aurait en effet pu être vue comme une provocation, l'homme étant considéré, depuis sa nomination, comme un organe de l'administration d'Etat. Sa mise à l'écart a pu aussi être le fruit de rancoeurs personnelles. Parmi les participants à la commission de réorganisation, outre le fait de membres de la municipalité, ce qui pouvait déjà condamner l'homme comme ayant été nommé par l'autorité centrale, figurait, en outre, Mr BARQUI1261 ; celui-là même qui avait été démissionné en 1874 et remplacé par Mr WILLAMME.

L'envie de rompre avec des hommes ne correspondant pas au projet de recomposition ou pouvant nuire au bon fonctionnement, notamment sur le plan humain, pouvait également prévaloir dans la nomination d'un nouveau commandant qui, d'ailleurs, conformément au décret de 1875, continuait d'être désigné par l'autorité d'Etat. Seulement, entre 1874 et 1879, la situation, essentiellement politique, de la nation avait changé et laissait espérer aux édiles lyonnais un retour de l'exercice de leurs droits municipaux. Si le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon fut bien recomposé, il le fut dans le cadre d'une mise en conformité avec le décret d'administration publique de 1875 ; une concordance qui ne résolvait pas les problèmes de fonctionnement. Dans l'idée de réorganisation ne s'entendait effectivement pas une restructuration complète de l'institution pour la rendre plus fonctionnelle. Le projet était uniquement de composer ou recomposer des unités en harmonie avec un projet politique ; ce qui signifiait que, malgré des progrès ou des améliorations techniques, le corps de sapeurs-pompiers lyonnais continuait de souffrir d'imperfections : celles de ne disposer, par exemple, que de peu d'hommes de garde dans la journée ou d'être obligé de procéder à la réquisition de chevaux pour l'acheminement du matériel sur le théâtre d'un incendie.

Ces faits, mis une nouvelle fois sous le feu des projecteurs à la suite de deux événements majeurs survenus en mai et décembre 1880, allaient jeter les sapeurs-pompiers lyonnais sur le devant de la scène et dans une insolite tourmente, surtout en ce qui concerne le premier embrasement. Dans la nuit du 25 mai 1880, était détruit, pour la seconde fois et en un intervalle de temps relativement restreint, le Théâtre des Célestins. Cet incendie, finalement commun, si ce n'est par le lieu, le moment et les dommages, au regard des dizaines d'autres que connut la ville entre 1852 et 1913, allait déchaîner les passions et déterminer, encore une fois, le prétexte des hommes dans une querelle d'idées et d'opinions politiques. Par certains côtés, le brasier qui détruisit les Célestins donna l'argument à de justes réclamations déjà formulées à d'autres occasions. Le Petit Lyonnais du 3 juin 1880 revenait ainsi, implicitement, sur le souhait de voir les soldats du feu casernés. A propos du service, et contre les hommes, il insistait sur l'indiscipline des rangs. Plus que ces constatations, à la lumière de la démonstration effectuée dans l'analyse de la conflagration qui détruisit cette scène, dans le chapitre II, l'événement, au travers des hommes du feu, fut l'argument à des débats politiques : pour ou contre la République, l'administration d'Etat, les libertés, un régime d'ordre, la municipalité, le tout dans une confusion extrême dont il est demeuré peu aisé de tirer des conclusions ; hors celles caractérisant plusieurs insuffisances ne permettant pas foncièrement au service incendie d'être le plus adapté aux événements. L'année 1880 fut également marquée par le sinistre des magasins généraux de Vaise, en décembre, sur lequel il était écrit que le brasier avait ‘"mis en évidence une fois de plus, l'insuffisance et le manque d'organisation du corps de sapeurs-pompiers à Lyon"1262. Et Le Républicain du Rhône de poser la question : "Faudra-t-il donc de nouveaux sinistres, l'incendie d'un quartier tout entier pour qu'on se décide à faire enfin droit à de justes réclamations ?"1263.’

Notes
1234.

Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 193-200. Décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers (7 chapitres et 35 articles).

1235.

KLEINCLAUSZ A. - Histoire de Lyon, Marseille, Laffite Reprints, réimpression, 1978, 3 vol. (tome 3 :
De 1814 à 1940, 343 p. ; pp. 219 et suiv.).

1236.

KLEINCLAUSZ A. - Histoire de Lyon, Marseille, Laffite Reprints, réimpression, 1978, 3 vol. (tome 3 :
De 1814 à 1940, 343 p. ; pp. 219 et suiv.).

1237.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Circulaire n° 23 du 06/06/1876.

1238.

Ibidem 132.

1239.

Ibidem 132.

1240.

Ibidem 132.

1241.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Circulaire n° 23 du 06/06/1876. Acte émanant du Ministère de l'Intérieur et adressé à toutes les autorités préfectorales n'ayant pas encore procédé aux réorganisations imposées par le décret de 1875.

1242.

AML, non coté – Administration de la ville de Lyon : Liste des personnels administratifs, municipaux et départementaux ; non daté.

1243.

Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 193-200. Décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers.

1244.

AML, 1270 WP 005 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Officiers : Nominations, mutations ; 1818-1939. Notes sur tous les officiers et assimilés du corps ; fin d'année 1876.

1245.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1877 ; vol. 1, séance du 31/03, pp. 749-751.

1246.

Idem 136. Lecture d'un rapport de Mr le préfet chargé de l'administration du département du Rhône rappelant que la réorganisation du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, sur la base du décret du 29/12/1875, n'avait toujours pas été entreprise et qu'il convenait de pallier ce manquement en procédant à la nomination d'une commission devant conduire la réorganisation. Arrêté préfectoral du 04/02/1878.

1247.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1878 ; vol. 3, séance du 12/09, pp. 60-63.

1248.

Ibidem 142.

1249.

Séances du 18/09, du 19/09, du 21/11, du 28/11, du 05/12/1878.

1250.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

1251.

Idem 145. Délibération du 08/05/1879.

1252.

Idem 145. L'effectif était, dès lors, fixé à 456 hommes soit 6 compagnies de 74 sapeurs-pompiers et un état-major de 12 personnes.

1253.

AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Reconstitution du bataillon ; 1879. Procès-verbal du 15/09/1879.

1254.

Ibidem 148.

1255.

Ibidem 148.

1256.

Ibidem 146.

1257.

AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Reconstitution du bataillon ; 1879.

1258.

AML, 1270 WP 005 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Officiers : Renseignements confidentiels les concernant ; 1876-1879. Lettre du 17/11/1879.

1259.

Ibidem 153.

1260.

AML, 1270 WP 005 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Officiers : Nominations, mutations ; 1818-1939.

1261.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Les deux membres de la municipalité désignés pour faire partie de la commission de réorganisation ont été Mrs BARQUI et CHERON. Délibération de la commission municipale en date du 08/05/1879 confirmée dans un arrêté du 26/08/1879.

1262.

Le Salut Public du 19/12/1880.

1263.

Le Républicain du Rhône du 18/12/1880.