C. DES SUITES DE L'INCENDIE DES CÉLESTINS AUX PRÉMICES DE L'ORGANISATION D'UN SERVICE DE PROFESSIONNELS

1. DES PROJETS SUCCESSIFS DE RÉORGANISATION À LA MISE EN PLACE D'UNE SECTION ACTIVE

Les sapeurs-pompiers officiaient encore sur les décombres fumants de l'incendie qui venait de dévaster la seconde salle théâtrale et municipale de la ville que le motif de l'événement était choisi de manière à lancer, de nouveau, le débat sur la réorganisation du corps ; un débat qui ne tarderait pas à se transformer en une polémique et en un mouvement politique contestataire dont les autorités espéraient calmer les ardeurs en nommant, très rapidement, une commission chargée d'étudier les réformes à introduire dans le bataillon1264. Ce groupe, désigné le jour où Le Petit Lyonnais écrivait, dans ses colonnes, que ce sinistre remettait à l'ordre du jour le besoin de réformes plusieurs fois évoqué par la presse et le public1265, allait devoir mener une réflexion complète sur le mode d'organisation dont l'agglomération lyonnaise devrait se doter afin de concourir le plus efficacement à la sécurité des citoyens. Une réorganisation, il y en avait bien eu une, peu de temps auparavant ; mais elle n'avait été qu'une recomposition humaine, sur une base en outre identique à ce qui existait préalablement, soit le volontariat des hommes, et non pas une reconstruction d'un service d'incendie partiellement, voire complètement, remanié de façon à pallier les défauts qui pouvaient le caractériser. Seulement, le rapport des faits l'a précédemment démontré, autant au travers des différentes analyses présentées que celle de l'incendie en lui-même, des vices existaient dans le mode de fonctionnement de l'unité lyonnaise de secours ; mais ceux-ci n'expliquaient que pour partie les réactions que produisit la destruction de ce théâtre.

Il convient en fait d'en chercher les fondements autant dans le contexte national, à cet instant celui d'un régime politique se stabilisant, que dans l'environnement local. La ville de Lyon, outre une farouche volonté de reconquérir la liberté de l'exercice de ses droits municipaux, s'affirmait également par son opposition, sans cesse formulée, à la capitale, se raccrochant perpétuellement à son rang de seconde ville de France ; un argument qui lui servait d'ailleurs dans la conduite ou la proposition de réformes, y compris dans celles devant toucher le service d'incendie, à l'évocation, par exemple, d'imperfections indignes de sa situation1266. De par ces faits, mais aussi par l'expression de ses sentiments, de ses opinions, la composition de sa population, son poids économique, régional et social, son mode de gestion, la perception externe de ses mouvements, la cité lyonnaise fut un terrain de fortes expressions dont des événements ponctuels portaient le reflet. Tel sera le cas avec la destruction de la salle des Célestins. Seulement, à ce moment précis, ce fut le corps de sapeurs-pompiers de la ville qui en fut le catalyseur. La démonstration l'a établi, le besoin de réformes devant améliorer les secours contre l'incendie était latent. C'est justement l'interprétation de cette obligation qui était le fondement du problème. Pour les uns, si les réformes n'avaient pas été jusque là introduites, c'était par négligence de la commission municipale, trop attentiste et préoccupée de politique plutôt que de sécurité, et aux libertés engagées par la République ; pour les autres, tout n'était que la conséquence d'un système hérité du passé, qu'il soit issu du Second Empire ou du temps de l'Ordre moral, et de la négation des droits municipaux. Si les sapeurs-pompiers furent, à cet instant, au centre des débats, ce fut bien malgré eux. Involontairement et sans prise de positions, ils se trouvaient engagés sur le terrain politique qui ne fut d'ailleurs pas sans provoquer certaines conséquences dans les rangs de l'institution, notamment par les manifestations d'humeurs de la presse envers les hommes.

De cet incendie et de ses suites allait suivre une décennie où, sans cesse, la question de la recomposition du corps de sapeurs-pompiers se posera en dehors, cette fois, de toute considération politique, au moins de façon flagrante1267. Le premier acte fut la nomination d'une commission, le 27 mai 1880, chargée de réfléchir aux réformes qu'il serait bon d'introduire dans le corps des pompiers de Lyon. Cette commission était encore dans son travail d'enquête et de recherches d'informations sur les modes de fonctionnement existant en France et à l'étranger lorsque se produisit l'incendie des magasins généraux de Vaise, en décembre 1880. Ce brasier, s'il ne fit que des dommages moyens, attisa de nouveau la polémique sur l'efficacité de la structure. Cet embrasement, la commission n'ayant donné aucun compte-rendu à ses travaux au moment où il survint, eut tout de même une conséquence : la mise en dépôt d'une pompe à vapeur dans les bâtiments de la manutention militaire, Quai Saint-Vincent1268. Le premier rapport que présenta la dite commission se fit le 7 février 18811269 ; la discussion fut cependant ajournée car il fut jugé du manquement de précisions sur plusieurs points. Ce rapport, présenté pour la seconde fois les 10 et 11 juin 1881, dans de nouvelles conditions1270, concluait qu'il y avait lieu de réformer complètement l'organisation des secours contre l'incendie de la cité lyonnaise1271. Le plus adapté aurait été d'admettre un système de défense contre le feu par les pompes à vapeur, comme en Amérique du Nord, d'organiser un corps dont tous les membres seraient constamment à la disposition de la ville, donc casernés, en opérant, pour sa constitution, un recrutement civil1272. Ces conclusions, adoptées en séance de la commission le 15 septembre 18811273, ne recevront pourtant aucune exécution. Parce que le rapport présentait le fait que l'agglomération lyonnaise ne figurait pas parmi les villes où les dégâts et les malheurs liés à la flamme étaient les plus importants, bien que, à l'inverse, la cité soit loin d'être la plus exemplaire, l'argument peut tenir ; plus sûrement parce que les finances de la ville ne permettaient pas d'engager le service de secours sur une telle recomposition1274.

Si le rapport préconisait l'adoption d'une structure se rapprochant de ce qui fonctionnait sur le continent nord-américain, celui-ci mentionnait, par ailleurs, des défauts qui, corrigés, pouvaient contribuer à améliorer, dans un premier temps, le service des soldats du feu. Ainsi, mettait-il en avant des points, soulignés en 1871, comme l'alerte et la mobilisation des hommes, la répartition des postes et dépôts, le transport des agrès et des hommes ou le réseau d'alimentation en eau. Il s'agissait de points qui réclamaient des efforts et des moyens significatifs qui ne pouvaient rien avoir de ponctuel ; si bien qu'en 1882, de nombreux dysfonctionnements dans la dispense des secours continuaient de révéler l'inadaptation de la composition. L'issue semblait pourtant maintenant très simple : former un corps spécialement chargé de la lutte contre le feu et la sauvegarde des richesses individuelles et collectives. Dans un rapport signé du maire, Antoine GAILLETON, en novembre 1883, l'homme écrivait ainsi qu'à chaque incendie se renouvelaient maintenant des critiques formulées contre l'organisation actuelle malgré les améliorations déjà apportées1275. Selon l'auteur, le principal défaut résidait dans la lenteur du premier secours. Pendant la journée, seuls deux points de la ville, le poste de l'Hôtel de Ville et le Dépôt Général des pompes à incendie, donnaient la possibilité de trouver des sapeurs-pompiers prêts à partir ; une insuffisance à laquelle se joignait la préparation imparfaite des hommes, l'absence d'un réseau convenable de communication autant que de bouches d'incendie. Enfin, ce rapport concluait à la nécessité de dispositions similaires à ce qu'avait présenté Ed. THIERS en 1881, au moins au titre de la constitution d'une unité casernée.

Après l'incendie de la Rue Centrale survenu le 10 août 1884, où un sapeur trouva la mort1276, des voix s'élevèrent à nouveau pour réclamer une réorganisation qui s'affirmait comme de plus en plus indispensable. Le prétexte du décès d'un homme ne devait rien avoir de fallacieux. Le Progrès du 12 août, dans la narration qu'il faisait de l'événement, évoquait un corps qui aurait, une fois encore, fait preuve d'inefficacité face à un sinistre d'ampleur1277. Il spécifiait néanmoins, comme pour atténuer la douleur de la perte d'un des leurs, que "la faute" n'incombait pas aux hommes, dépeints courageusement, mais à une institution inadaptée à l'agglomération lyonnaise et à ses risques. Ces constatations, plusieurs élus soucieux d'attirer l'attention sur l'état et le fonctionnement du matériel du service d'incendie les reformulèrent, surtout face à l'accumulation des projets et des études relatifs à la restructuration du bataillon sans qu'aucun n'aboutisse1278. Selon des modalités identiques aux effets de l'embrasement des Célestins, une nouvelle commission ayant en charge de travailler à la recomposition du corps fut nommée1279. Deux projets successifs furent alors présentés : le premier pour une augmentation préalable du matériel et le second sur l'unité à créer1280 ; l'un n'allant pas sans l'autre. Les conclusions de ces deux documents préconisaient l'adoption d'un système mixte, c'est-à-dire la formation d'une compagnie composée de 85 pompiers civils volontaires, Mr GRINAND s'opposant à toute militarisation1281, pouvant démarrer à toutes réquisitions et opérer la dispense des premiers secours, donc des professionnels, avec, pour un temps, la conservation d'une partie des compagnies volontaires, de façon annexe. Selon le rapporteur, le plus adapté aurait été une composition sur 1 poste central et 2 casernes avec toutefois le maintien d'une trame de petits postes et dépôts1282. En dehors de cette nouvelle structure, il convenait de développer la connaissance des modes et des moyens de sauvetage et d'étendre les réseaux d'eau et de communication1283.

Ce rapport, présenté au conseil, ne reçut aucune réalisation directe sur la constitution personnelle casernée avant que le projet ne soit rediscuté dans les séances du conseil du 16 mai et 14 juin 18871284. De plus, si ses conclusions furent adoptées lors de la dernière séance, la création puis l'optimisation d'un service d'incendie placé sous l'office de professionnels ne se feront que très graduellement et sur les 15 à 20 années qui suivront1285. L'organisation n'était donc pas encore arrêtée à l'aube de 1890 mais plusieurs des recommandations mentionnées dans l'exposé de 1885 furent cependant suivies d'effets. Ainsi, le réseau d'alimentation en eau développait sa couverture à l'échelle du territoire communal et, plus concrètement, comprenait l'installation de bouches d'incendie, ayant donc un fort débit, capital pour le bon usage des pompes à vapeurs ; de derniers agrès pour lesquels, de même que pour les échelles aériennes, il fut décidé, en 1888, de les équiper de cornes d'alarme afin de faciliter l'évolution des secours dans les rues fréquemment encombrées de l'agglomération lyonnaise1286. Durant cette même année fut également commencé l'établissement d'un réseau téléphonique spécialement affecté au service d'incendie qui allait permettre d'augmenter la rapidité et la diffusion de l'alerte, et, plus fondamentalement, de garantir la précision des informations1287. Ces progrès n'empêchèrent nullement la poursuite des réclamations pour que soit enfin menée une recomposition, sous un régime différent, c'est-à-dire rapportée à la ville et aux risques qu'elle concentrait, de l'unité de secours. Dans la séance du conseil du 16 mai 1887, Mr COMBET notait qu'il était de bon goût dans la presse et le public de souligner que le service était mal fait et qu'il devait être mis un terme à cette situation1288. L'argument demeurait maintenant partiellement incorrect car les hommes défendaient avec courage leur mission et des améliorations avaient été introduites dans le service. En revanche, il était néanmoins évident que la structure demandait à évoluer, notamment sous la composition et l'emploi d'un personnel permanent, affecté à cette unique et bientôt imposante tâche que fondait le secours. Ce sont d'ailleurs ces notions qui conduiront la tenue de la séance du conseil du 14 juin 18871289 et qui aboutiront à la prise en considération des terminaisons contenues dans le projet de 1885.

Les décisions furent arrêtées à cette dernière date mais ne commencèrent à recevoir une exécution qu'en février 1890 lorsque fut créée une section active, nouvel embryon, après l'atelier du matériel fondé en 1865, d'un service d'hommes rétribués pour exercer de façon permanente la défense contre les incendies1290. Commencer est un choix verbal approprié puisque l'effectif de cette section, si sa composition marquait un tournant, n'était établi, à son origine, que sur 9 hommes1291. Ce personnel se révélera très vite insuffisant car avec le développement du réseau téléphonique, dont les communications aboutissaient au Dépôt Général de la Rue Rabelais, siège de la section, les hommes ne cessaient de "décaler"1292. Les compagnies d'arrondissement effectuaient, de ce fait, moins d'interventions, ce qui, à terme, allait aboutir à leur disparition. Cette insuffisance du personnel, qualifions-le de professionnel, fut le prétexte de l'adresse de reproches à l'administration, toujours garante à cet instant de l'évolution et des choix sécuritaires, par le chef de bataillon RANGÉ1293. Le moment ne fut pas déterminé au hasard ; il le fut lors des funérailles des sapeurs DEVAUD et MIRAILLET, décédés dans l'accident de la Rue Ferrandière1294. Cette nécessité, au regard des bénéfices que produisait la création, l'administration la notait avec lucidité si bien que, progressivement, l'effectif de la section active fut augmenté, alors qu'en parallèle les développements appropriés à la sécurité des populations progressaient. Cette section fut d'ailleurs la représentation du modèle lyonnais lors de l'Exposition Internationale de 1894, tenue dans la cité lyonnaise, et durant laquelle eut lieu un congrès des sapeurs-pompiers en présence de délégations françaises et étrangères1295.

La formation d'une division d'hommes astreints quotidiennement au service d'incendie imposait un remaniement autant juridique que matériel de la structure. Le premier intervint dans la promulgation d'un nouveau règlement, le second dans l'établissement de projets du type de la construction d'une nouvelle caserne. Suite aux nombreuses améliorations introduites dans le service d'incendie de la cité, la plupart des dispositions contenues dans le règlement de 1879, qui d'ailleurs se référaient au texte de 1858, n'étaient évidemment plus en rapport avec l'organisation actuelle. Il importait donc de réviser l'acte en tenant compte des progrès accomplis ainsi que des décisions et des délibérations municipales intervenues depuis. C'est ainsi qu'un nouveau document, proposé le 24 février 1896, fut approuvé en octobre1296. En fait, les modifications les plus importantes furent engagées au chapitre des pensions de retraite, de la société de secours mutuels et de l'organisation de la caisse spéciale de secours en faveur des retraités du bataillon1297. La ville de Lyon proposait aux soldats du feu des avantages, qui, aujourd'hui, prendraient la dénomination de sociaux, pour lesquels, avec l'emploi de professionnels, il fallait recomposer les modes de fonctionnement. C'est pourquoi les points susnommés furent les plus discutés dans les débats qui conduisirent à la rédaction d'un nouveau règlement1298. Par ailleurs, le service d'incendie, reposant maintenant sur un service différent, imposait la disposition de locaux adaptés et fonctionnels ; des critères que ne remplissait que partiellement le Dépôt Général des pompes à incendie, autant dans le remisage des agrès que dans le logement des hommes. Aussi, le projet de construction d'une caserne affectée en totalité au service d'incendie remportait-il de plus en plus d'adhésions1299. Cet assentiment se fera d'ailleurs manifeste à partir de 1899 où, dans la perspective de l'achèvement de la restructuration du corps, uniquement autour d'un noyau de permanents, le recrutement des compagnies d'arrondissement devenait ajourné jusqu'à une date indéterminée1300.

Notes
1264.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Décision prise en séance de la commission municipale en date du 27/05/1880 entérinant la désignation de 9 membres devant former une commission de réflexions ; décision soumise à approbation préfectorale. Le capitaine du génie en retraite Edouard THIERS, membre de la commission, fut chargé d'effectuer et de mener la réflexion. Ses travaux furent présentés dans un rapport publié en 1881 (THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881, 118 p.).

1265.

Le Petit Lyonnais du 27/05/1880.

1266.

Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon, Lyon, Imp. L. Delaroche, 1891, 669 p. ;
pp. 331 et suiv. Exemple : "Il est inadmissible que la deuxième ville de France soit plus longtemps dépourvue d'un service préventif en rapport avec son importance", sous-entendu son rang.

1267.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. En 1882, après avoir recouvré l'exercice de ses franchises municipales, le conseil se posa la question de l'opportunité à saisir ou non de licencier l'ensemble des compagnies au moment où une discussion animée sur le projet de réorganisation à appliquer au corps et des rapports tendus entre officiers et sapeurs se manifestaient. Dissoudre le corps aurait, bien évidemment, eu trop de conséquences pour que cette action soit conduite.

1268.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1880 ; vol. 4, séance du 30/12, pp. 936-938.
La commission municipale adopta la proposition d'entreposer une pompe à vapeur dans les bâtiments de la manutention militaire, Quai Saint-Vincent, dans un souci de sécurité et de rapidité d'intervention dans les quartiers de Vaise et de Serin. De son côté, l'autorité militaire s'engageait à fournir 9 hommes et 4 chevaux pour le service de cette pompe ainsi que la prise en charge des dépenses d'entretien et de combustible nécessaires au fonctionnement de l'instrument. En fait, une pompe à vapeur avait déjà été remisée pour assurer la sécurité de ce quartier chez l'industriel GILLET entre avril 1877 et octobre 1879.

1269.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

1270.

Pas seulement parce que des compléments d'informations lui avaient été ajoutés mais également parce que la ville, depuis la loi du 21/04/1881, avait recouvré l'exercice de ses prérogatives municipales.

1271.

THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881, 118 p.

1272.

Idem 166. Conclusions.

1273.

Idem 164.

1274.

Edouard THIERS expliquait, pourtant, dans son texte, que les dépenses seraient importantes au départ mais très vite compensées par la réduction du montant des dégâts.

1275.

Idem 164. Rapport du 05/11/1883.

1276.

AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1876-1888. Le 1er sapeur
JUBITZ Adrien, blessé en accomplissant son devoir, décèdera peu après.

1277.

Le Progrès du 12/08/1884 : "Le système actuel est défectueux ; il est inutile d'attendre de nouveaux sinistres pour s'en convaincre".

1278.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1884 ; vol. 3, séance du 13/08, pp. 326-331.

1279.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1884 ; vol. 4, séance du 21/10, p. 82. Adoption en conseil municipal de la nomination d'une commission composée de sept membres ; Mr GRINAND est désigné comme rapporteur.

1280.

VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Commission d'études pour la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers, Lyon, Association Typographique, 1885, 6 p. / VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Commission d'études pour la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers, Lyon, Association Typographique, 1885, 29 p.

1281.

Il faut sans doute voir là une survivance du passé historique lyonnais et des sentiments affichés par la cité.

1282.

Idem 175.

1283.

La crainte se fondait sur la dangerosité des constructions lyonnaises, généralement en étages. La maîtrise des techniques de sauvetage des personnes établissait donc un point important.

1284.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

1285.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

1286.

Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon, Lyon, Imp. Administrative Chanoine, 1889,
763 p. ; pp. 376-399.

1287.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Délibération du conseil municipal du 29/03/1887 ; approbation du maire le 12/09/1887 ; approbation préfectorale le 20/10/1887.

1288.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1887 ; vol. 2, séance du 16/05, pp. 249-271.

1289.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1887 ; vol. 2, séance du 14/06, pp. 488-498.

1290.

Idem 180.

1291.

Idem 180.

1292.

Idem 180. Rapport du commandant au maire le 17/11/1890. Décaler est un terme du jargon professionnel qui signifie partir en intervention. Celui-ci provient du remisage des agrès d'incendie véhiculés pour lesquels, et de façon à faciliter le coup de collier des chevaux tractant ces matériels, le placement, prêt au départ, était fait perpendiculairement à l'axe de circulation, sur un terrain en très légère déclivité qui obligeait à caler les roues. Dès l'alarme et les agrès équipés, il suffisait d'ôter les cales pour que le matériel soit lancé et l'effort des chevaux facilité.

1293.

L'Echo de Lyon du 05/10/1891.

1294.

Lors d'un incendie survenu le 01/10/1891, l'échelle, sur laquelle les hommes avaient pris place, se renversait sous une manipulation malvenue.

1295.

AML, 781 WP 025 – Exposition universelle internationale et coloniale de Lyon : Festivités, concours, congrès : - Congrès international des sapeurs-pompiers : Organisation ; 1890-1898.

1296.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Proposition du maire au conseil le 24/02/1896 ; approbation du conseil le 18/08, du maire le 15/09 et du préfet le 16/10/1896 / VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Bataillon des sapeurs-pompiers – Règlement, Lyon, Association typographique, 1896, 55 p.

1297.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1896 ; vol. 4, séance du 18/08, pp. 101-102.

1298.

VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Bataillon des sapeurs-pompiers – Règlement, Lyon, Association typographique, 1896, 55 p.

1299.

ASPL, n° 408 – Conseil d'administration du bataillon des sapeurs-pompiers ; 18/11/1879-01/01/1901.
Séance du 04/07/1897.

1300.

AML, 1270 WP 002 – Sapeurs-pompiers : Conseil d'administration du bataillon : - Comptes-rendus de séances ; 1863-1928. Séance du 23/03/1899.