Avec la création d'une section active, en 1890, dont le personnel ne cessait d'aller croissant, il devenait vérifié que le modèle de l'engagement volontaire, celui-là même qui continuera de fonctionner dans tous les petits villages et toutes les petites villes de France, se révélait inadapté à l'agglomération lyonnaise. Au moment où la décision fut prise de l'ajournement de l'enrôlement des hommes sous le régime volontaire, l'argument mis en avant était celui d'un système actuel qui ne permettait pas d'obtenir, dans tous les cas, promptement et de manière sérieuse, un premier secours capable d'éteindre un incendie dès son départ. Pour les instances administratives, il était nécessaire de remplacer les secours lents et insuffisants que pouvaient porter les sapeurs-pompiers des compagnies d'arrondissement par l'intervention rapide d'un poste permanent pourvu de moyens d'action efficaces1301. D'un autre côté, les moyens modernes, comme les pompes à vapeur, permettaient d'intervenir rapidement avec un personnel de 12 hommes là où auparavant il fallait une compagnie entière. Or, la seule manière d'opérer une modification dans la composition du corps de sapeurs-pompiers lyonnais sans engager significativement les finances communales était de procéder, progressivement, au licenciement de l'effectif qui formait les compagnies des différentes parties administratives de la cité1302.
La proposition de fonctionnement du service d'incendie de l'agglomération lyonnaise sur un mode caserné était déjà un "vieux" projet puisque Christophe CRÉPET, dans les suggestions qu'il proposait en 1851, y faisait référence1303. D'autres auteurs après lui ou rapporteurs de commissions reviendront périodiquement sur l'idée. Cette conception fut, en outre, largement mise en avant et réclamée par la presse et l'opinion publique sans que ne soient pourtant jamais entamées les modalités de formation avant 1890. Ceci demeure d'ailleurs assez surprenant pour une ville qui souhaitait sans cesse se voir comme l'égale de la capitale parisienne où fonctionnait un service caserné et militaire. Il est forcément des raisons pour lesquelles la ville a attendu si longtemps avant de composer une première véritable section sous les modalités de la permanence. La première des raisons se fonderait sur les finances de la ville, fortement aggravées, un temps, par les travaux d'aménagement, d'extension et d'embellissement entrepris dans la cité. La seconde se déterminerait sur un attachement au système du volontariat, synonyme de solidarité sociale face aux dangers. A ces références s'ajouteraient celles, plus sombres, de la politique et, à l'inverse, du rejet du modèle parisien ; des sources plus critiquables puisqu'elles prenaient en quelque sorte en otage la population de l'agglomération sous la garantie de la sécurité. L'opposition sans cesse affirmée entre autorité locale et administration d'Etat aurait dès lors engendré un retard dans le passage entre système volontaire et système professionnel. Surtout, composer un corps caserné ne pouvait, dans tous les cas, se faire que sous un mode civil et non militaire pour les lyonnais1304. Quoi qu'il en soit, les édiles entendaient dorénavant bien rattraper le retard accusé par l'organisation lyonnaise, un corps qui, jusque là, à hauteur des moyens qui lui avaient été donnés, avait cependant toujours su conduire sa mission avec détermination et bravoure.
Parmi les raisons qui peuvent également expliquer la composition relativement lente d'une unité de professionnels se fixe le règlement concernant le statut de ces hommes. Le décret de 1875 ne comprenait, dans aucun de ses articles, une référence à la considération de l'exercice de la profession de sapeur-pompier bien qu'il existe déjà, dans plusieurs villes, des noyaux de personnes rétribuées pour une activité complète de ce service. Si la question d'une perception de ces effectifs comme d'un personnel communal était soulevée, rien n'en codifiait la fonction. C'est d'ailleurs de manière à régler plusieurs des éléments s'y attachant que la ville de Lyon avait décidé de rédiger un nouveau code en 18961305. Pourtant, le besoin devenait capital, surtout à la lecture de comptes-rendus comme celui du congrès des sapeurs-pompiers qui eut lieu à Paris en 19001306. L'expression y était donnée de la dimension prise par le service et la nouvelle orientation des formations dans les grandes villes françaises. Après le règlement adopté par les autorités administratives de la ville, en 1896, ce sont les règlements du personnel des services municipaux de la cité lyonnaise qui furent applicables aux sapeurs-pompiers1307 ; les soldats du feu devenaient dès lors des employés municipaux. Si ce statut était ponctuellement réglé par des codes, textes et documents locaux, curieusement, le nouveau décret d'administration publique des corps de sapeurs-pompiers, promulgué en 1903, ne comportait toujours pas de référence sur ce point, ou, en aucune manière, de façon explicite1308. Cet acte ne correspondait donc que partiellement à une réalité de terrain qui explique que ce décret fut soumis à de nombreuses modifications jusqu'à un nouveau document émis le 18 avril 1914 mais qui ne répondait encore qu'imparfaitement à l'état1309.
L'harmonisation du bataillon de la ville de Lyon avec le texte de 1903 ne se fit jamais, malgré les projets entrepris, ce qui fait que le corps de sapeurs-pompiers de Lyon, au sortir de la guerre de 14-18, continuait de fonctionner sur plusieurs des articles du règlement de 1896 car, avec l'engagement du conflit, l'application du document de 1914 était incomplète. Dans la recherche de stabilité et d'efficacité à l'entreprise professionnelle, ce sont les codes lyonnais établissant le régime des employés communaux qui réglaient les faits1310. Tous les points contenus n'étaient cependant pas applicables au service sous les modalités exprimées. Dans un projet de juin 1908 était donc prévue une réflexion sur le travail et l'équilibre de la fonction de sapeur-pompier1311. Seulement, ce rapport, intervenant au lendemain de décisions de transformations du corps, ne reçut pas l'attention qu'il méritait. Un nouveau projet fut mis en place en 1912, par le capitaine JATOWSKI, issu des rangs du régiment de Paris1312 ; un dessein qui faisait en fait suite au règlement intérieur pris par le commandant Eugène MARCHAND, en 1911, et aux recompositions projetées1313. L'introduction de modifications était commandée depuis les bouleversements de 1899. Le code sur lequel fonctionnait le corps, celui de 1896, devenait foncièrement obsolète et le besoin était établi de faire coïncider administrativement l'unité avec le décret de 1903. Dans l'étude du texte par le conseil ressortait le désir de l'exercice de l'autorité municipale sur le corps et la volonté d'accorder au personnel formant les rangs les avantages moraux et matériels fondés sur les exigences du service. L'une des nouveautés incluse dans le texte de 1912, n'étant pas forcément là où elle était la plus attendue, bien qu'elle marque un progrès significatif pour les hommes, était la création d'une masse individuelle. Jusque là, les effets d'habillement, l'uniforme, étaient à la charge des hommes ; le projet était maintenant de fournir aux sapeurs, en dehors du linge de corps, les effets correspondant à la fonction. Si le projet réglementaire fut discuté, le concept de la masse individuelle accepté, les suites ne furent que partielles pour plusieurs points et pour diverses raisons, notamment l'introduction périodique de modifications dans la structure et, plus significativement, sous l'influence du contexte national.
A la première décision de suspension du recrutement volontaire au sein des compagnies et de ne plus pourvoir au remplacement des vacances se produisant dans le personnel de ces divisions, s'adjoindra la suppression de certains postes1314. Cette disparition relevait en fait des conditions du service qui avaient indubitablement évolué, pour ne pas dire changé, depuis la composition de la section active et l'augmentation de son effectif. La suppression de ces postes ne se fit pas sans appréhension de la part de la population des quartiers affectés, habituée à avoir à proximité de son lieu de résidence ce gage de préservation des biens personnels. Surtout, à cette époque, chacun des locaux d'incendie recevait un moyen de communication rapide de l'alerte, généralement une communication téléphonique qui, à la liquidation de la garde, engendrait la disparition d'un mode rapide d'avertissement et de demande de secours. Ces suppressions, à cette date, ne furent que peu nombreuses ; rien en comparaison de ce qui se produira en 1913, mais dans les deux cas, la solution choisie afin de conserver les points d'alerte fut le transfert vers les locaux et les postes de gardiens de la paix1315. Ce déplacement permettait de maintenir un moyen d'alarme de proximité tout en renforçant la surveillance de manière à éviter les fausses alertes puisque, à cet instant et dans le cas présent, les déclenchements se feront d'un poste de police.
L'année 1899 marque le développement de l'objectif de constitution d'un corps caserné de professionnels de la lutte contre le feu à Lyon. Ces hommes ne tarderont pas d'ailleurs à devenir des professionnels du secours avec, par exemple, l'essor du service d'ambulance. A cet effet, fut adopté en 1901 le projet d'acquisition d'une nouvelle voiture pour le transport des blessés sur la voie publique, remisée au Dépôt Général1316, un local qui, devant l'accroissement du matériel et l'augmentation des effectifs, allait finir de révéler son inadaptation. Cet état avait déjà fait l'objet de réflexions antérieures basées sur l'anticipation des réformes et qui fait que la construction d'une nouvelle caserne, Rue Rabelais, deviendra effective dès 19021317. A la lecture des perspectives définies par les désirs de recomposition tels qu'ils étaient établis, l'appui sur une caserne n'aurait pas suffi. Ainsi, le projet de réorganisation de 1907, qui fondera un relais, prévoyait une formation de 4 postes permanents1318. Le rôle de chacun d'entre eux était de pouvoir porter rapidement un premier secours avec un matériel automobile. Ce rapport fut à l'origine de la délibération du 24 juin 1907 par laquelle il était établi, dans l'optique d'une optimisation des services de secours lyonnais, que le corps devait maintenant reposer sur un service unique d'hommes casernés, sur des postes permanents disséminés sur le territoire communal et sur l'acquisition d'un matériel à traction automobile1319. Il devenait alors nécessaire de procéder à une diminution progressive des effectifs des compagnies d'arrondissements au profit d'une augmentation du personnel de la section active.
La formule de cette recomposition, approuvée par arrêté préfectoral du 13 août 19071320, recevra un commencement d'exécution dès 1908 avec la croissance des effectifs professionnels et la création du poste-caserne de Vaise. Ce poste, installé au n° 35 de la Rue du Tunnel, était positionné de manière à opérer la défense complète des quartiers de Vaise et de Serin1321. A la suite de cette implantation, le poste-caserne de La Croix-Rousse fut mis en service en décembre 19101322. A l'inverse du bâtiment de Vaise, qui était loué, le poste de La Croix-Rousse fut spécialement érigé pour le service car aucun bâtiment ne se prêtait à la location1323. Cette garde, Place Claude-Joseph BONNET, se fondait, comme à Vaise, sur la présence d'un chef de poste, un sous-chef de poste et de cinq sapeurs. En même temps que les locaux, conformément à la délibération de 1907, l'accent sera également mis sur l'innovation technique basée, à cette période, sur le matériel automobile. Disposer d'un personnel caserné et permanent déterminait une qualité de la rapidité d'intervention que complétait de manière catégorique la mise en service d'un parc matériel à traction automobile. Dans la garantie des prescriptions établies par l'acte décisionnaire de 1907, un arrêté du maire, de septembre de la même année, nommait une commission d'études chargée d'examiner les autopompes dont la ville aurait pu se porter acquéreur1324. Cette commission, après diverses expériences, se prononcera pour l'achat d'un véhicule BERLIET, en 1909, qui fut le premier matériel automobile avant une longue série1325.
Malgré les nombreux perfectionnements engagés mais aussi fonction des missions des sapeurs-pompiers qui, de plus en plus, se diversifiaient, il convenait encore de procéder à l'introduction de réformes. Plus généralement, par la délibération de 1907, était formellement imprimée la volonté de fonctionner, dans la gestion et l'organisation du service des secours, sur une base entière de professionnels. En 1909, au moment de l'arrivée de la première autopompe ou en 1910, à la mise en service du poste-caserne de La Croix-Rousse, des volontaires faisaient encore partie des contrôles. Seulement, il n'était maintenant quasiment plus fait appel à eux, si ce n'est pour surveiller les décombres d'un incendie ou nettoyer les agrès, des tâches frustrantes pour les individus. La touche finale à la composition d'un service entièrement professionnel aurait dû être donnée à la suite du projet de 1912, émanant du capitaine JATOWSKI1326. La nomination de cet ancien officier du régiment de Paris n'avait pas été le fruit du hasard mais la réponse à un désir de réaliser la transition entre un modèle, à l'échelle d'une grosse agglomération, hérité du passé et un mode moderne, répondant aux besoins des concentrations urbaines, des populations et des risques. Dans son projet, dressé en avril 1912, cet officier notait une rapidité et des moyens de secours toujours insuffisants1327. Selon l'homme, il convenait de ne pas attendre un sinistre catastrophique, comme ce fut souvent le cas jusqu'alors, pour engager les dernières modifications, notamment dans l'idée de la couverture et la dispense de secours appuyées sur un personnel spécialisé et des postes-casernes convenablement répartis1328.
Le capitaine, citant l'adage bien connu des jeunes recrues entrant aujourd'hui dans les rangs des corps de sapeurs-pompiers, prêté au préfet LÉPINE, insistait sur l'importance des quatre premières minutes dans le départ d'un feu. Il posait son argumentation sur la définition des périmètres de secours1329. Une voiture d'incendie ne devait, ainsi, pas avoir à parcourir plus de 1.500 mètres pour intervenir promptement, dans le cadre de la lutte contre les destructions par le feu. La reconnaissance de ces critères de rapidité se fondait sur les propriétés physiques et mécaniques de la flamme. En fonction de la conjugaison de paramètres particuliers, l'incendie peut se propager très rapidement. Il était dès lors fondamental de pouvoir porter un secours rapide en tout point de l'agglomération. Quant à la composition humaine, pour un homme issu des rangs d'une organisation militaire, la rapidité de manoeuvre et la discipline générale ne pouvaient être obtenues que par le moyen d'un casernement, voire d'une formation militaire1330. Cette dernière allusion était faite en demi-teinte au vu des réticences manifestées par la ville qui ne souhaitait pas voir, dans l'exercice d'un service public, l'office d'une troupe militaire. Parmi les recommandations du capitaine figurait enfin le souhait d'opérer dorénavant le recrutement des sapeurs auprès des hommes libérables ou récemment libérés par le régiment de Paris car ces soldats disposaient d'une instruction faite et surtout précieuse qui permettait de disposer instantanément d'un personnel opérationnel1331.
A ces propos, le capitaine JATOWSKI allait trouver un argument de poids dans un incendie important survenu le 26 mai 1912, dans une minoterie installée chemin de la Scaronne. Le Progrès du 27 parlait d'un embrasement superbe et désastreux. Il écrivait également que ‘"toute la question était de savoir si l'on veut laisser les incendies brûler en’ ‘ayant l'air de les combattre, ou si l'on veut se décider à les combattre utilement"’ 1332. Cette conflagration faisait en fait un écho direct à un autre article publié dans la même édition sous le titre : "Devons-nous rester voués aux flammes ?". Sous cet écrit était dépeinte une défense contre le feu insuffisante. Si la réalisation de progrès était reconnue depuis maintenant plusieurs années, ceux-ci étaient jugés insuffisants, posés de manière trop lente sur un système de progression graduelle qui ne permettrait en fait jamais d'avoir le dessus sur l'événement1333. Dans cette chronique, la déclinaison était faite des innovations à entreprendre ou des mesures à parachever : la division de la ville en courts rayons d'action, couverts par un personnel professionnel disposant d'un matériel complet ; l'extension du réseau d'avertissement ; l'acquisition d'un matériel automobile puissant et rapide ; la multiplication des bouches d'incendie et l'adaptation du réseau à la superficie et à la topographie de la cité1334.
Au regard de tous les perfectionnements déjà introduits, la question se pose de savoir s'il n'y avait pas là une volonté de réaliser un service capable de rivaliser avec plusieurs autres villes françaises, y compris Paris ; s'il n'y avait pas la manifestation d'un orgueil, une volonté du toujours plus. Fondant la nécessité, des arguments comme le développement industriel de Lyon, donc économique, le poids de la ville, l'accroissement de sa population, la multiplication des risques, le dénombrement croissant des départs de feu sont à avancer. D'un autre côté, la suppression des postes-casernes de Vaise et de La Croix-Rousse en 1913, respectivement établis en 1908 et 1910, servis par des permanents, devient alors incompréhensible. En fait, si ces postes disparurent, ce fut le produit de plusieurs variables : leurs sorties peu nombreuses, la substitution de la traction automobile à la traction hippomobile, la création d'un service de pompiers cyclistes, destiné à intervenir sur les petits feux, et surtout du service de la Rue Rabelais complètement réorganisé de manière à répondre à la quasi-totalité des besoins et des demandes de secours1335. Plus que le désir de se faire l'égal d'autres services, le souhait était surtout celui d'une municipalité soucieuse d'un service de secours qualitatif, capable de répondre à toutes les réquisitions et de défendre, protéger et sauvegarder les vies humaines, les richesses et le travail de chacun. Primait donc bien, sur tout autre aspect, le besoin, de plus en plus manifeste, de sécuriser les éléments sociaux et économiques face aux dangers, quels qu'ils soient, puisque la société s'ouvrait maintenant, de façon flagrante, à la multiplicité des risques. L'objectif devenait donc clair : un service de secours, et non plus uniquement d'incendie, servi par des hommes sans cesse formés et dont ce serait l'unique fonction ; ce que l'on nommerait aujourd'hui des professionnels, des techniciens du risque. Les compagnies de volontaires de l'agglomération lyonnaise allaient donc disparaître après avoir protégé la ville pendant plus d'un siècle. Par décision du 5 août, l'adoption du projet de licenciement définitif des compagnies d'arrondissement était entérinée et devenait effective au 1er janvier 19131336. A la disparition du personnel volontaire correspondait une croissance des effectifs actifs qui passaient à 76 hommes, en mai 1913, puis 82, en octobre 19131337. Après l'étape de 1899, le relais de 1907, la touche finale était apportée et donnée à une nouvelle organisation du corps de sapeurs-pompiers de Lyon bien que survivent encore des règlements anciens1338. Entre les projets successifs de 1881, de 1885, la création de la section active, point de départ de la professionnalisation et le montage de 1913, se sont écoulées 30 années qui, par franchissement d'étapes graduelles, ont permis de ne pas grever fortement le budget municipal, principale explication à la composition progressive de l'unité des sapeurs-pompiers professionnels de la ville de Lyon.
Ibidem 195.
Il fut alors parlé de la disparition des hommes de bonne volonté.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget et
comptabilité ; 1803-1929. Projet de réorganisation de Ch. CRÉPET - 1851.
Dans la présentation que faisait Mr GRINAND, rapporteur de la commission de réorganisation nommée en 1884, l'auteur notait les tensions qui existaient entre Paris et Lyon sous le rapport aux services d'incendie. Il était, à cet effet, relevé des propos assez durs contre les sapeurs-pompiers lyonnais et imputés à l'officier dirigeant alors le régiment parisien, le colonel PARIS.
VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Bataillon des sapeurs-pompiers – Règlement, Lyon, Association typographique, 1896, 55 p.
Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers Français. - Congrès international des sapeurs-pompiers - Compte-rendu, Versailles, Imp. Pavillet, 1900, 80 p.
VILLE DE LYON. - Personnel des services municipaux - Règlement général, Lyon, Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 1900, 27 p.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1903 ; pp. 363-386. Décret du 10/11/1903 qui portait règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers, suivi du rapport au Président de la République.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1914 ; pp. 201-206. Décret du 18/04/1914 modifiant le décret du 10/11/1903 portant règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers communaux.
VILLE DE LYON. - Personnel des services municipaux - Règlement général, Lyon, Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 1906, 34 p.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget et
comptabilité ; 1803-1929. Projet du 20/06/1908.
Idem 206. Projet d'avril 1912.
AML, 1270 WP 008 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement et services du bataillon : - Règlement et consignes d'ordre général ; 1863-1911. Règlement intérieur du 20/01/1911.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Suppression de 1900-1901.
AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité : - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Suppression des postes de 1900-1901, 1912-1913.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1901 ; vol. 1, séance du 21/05, pp. 225-226.
AML, 923 WP 348 – Edifices publics : Construction d'une caserne de sapeurs-pompiers Rue Rabelais : Acquisitions de terrains aux Hospices civils ; 1897-1903. Approbation du projet en conseil municipal du 06/08/1901 et décision préfectorale en date du 21/08/1901 ; adjudication du 25/10/1902, soumise à délibération du conseil municipal du 18/11/1902, approuvée par le maire le 24/11/1902 et le préfet le 29/11/1902.
AML, 1270 WP 002 – Sapeurs-pompiers : Conseil d'administration du bataillon : - Comptes-rendus de séances ; 1863-1928. Projet de janvier 1907, succédant au projet de janvier 1906.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1907 ; vol. 1, séance du 24/06, pp. 183-187.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget et
comptabilité ; 1803-1929.
Bulletin Municipal Officiel – 1908 ; vol. 2 ; p. 120. Installation au 01/07/1908.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Décision d'implantation en séance du conseil municipal du 09/08/1909 ; réception des travaux le 07/12/1910.
Idem 216.
AML, 1270 WP 019 – Sapeurs-pompiers : Demandes, acquisitions et essais de matériels : - Pompes, voitures et échelles ; 1859-1897. Arrêté du 20/09/1907.
Idem 219. Procès-verbal d'acceptation de la commission du 04/06/1909.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.
Idem 221. Rapport dressé le 13/04/1912.
Ibidem 222.
Ibidem 222.
Idem 221.
Idem 221.
Le journal effectuait un retour sur les propos du capitaine JATOWSKI.
Le Progrès du 27/05/1912.
Idem 228.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1913 ; vol. 2, séance du 13/10, pp. 122-123.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Délibération en conseil municipal du 05/08/1912 approuvée par arrêté préfectoral du 04/10/1912.
Idem 231. 4 officiers, 6 sous-officiers et 66 puis 72 hommes du rang entre mai et octobre.
Les hommes de la section active étaient encore soumis au règlement de 1896, notamment pour le service et la discipline, et au règlement des services municipaux en ce qui concerne les congés, le traitement selon les grades, les avantages accordés.