2. UNE IDENTIFICATION AU CORPS

L'identification au corps est du même type que celle se rapportant à la fonction hormis que la dimension se mesure sur la fraternité, les rapports entre les hommes du rang et l'association qui était faite à la structure en elle-même, éléments qui déterminaient dès lors l'entité. Cette perception se fonde sur toutes les attitudes humaines qui se rapporteront, soit à des éléments issus du contexte extérieur et établissant une ou des réactions à l'intérieur de la structure, soit, fondamentalement, à des conditions et des paramètres édifiant une conscience directement au sein de l'institution. D'ailleurs, dans le choix de la dénomination caractérisant les unités, le renvoi est toujours fait au corps. Cette référence sociologique s'interprète, dans un sens, comme un rapprochement à l'individualité, une constitution et une appartenance précises qui trouveraient un éclairage jusque dans l'usage extensif de termes et d'expressions comme : corps de sapeurs-pompiers, pour la désignation de l'unité, et chef de corps, pour l'officier supérieur1685. Cette conscience de la représentation imagée et véhiculée par le corps, toutes les compositions de sapeurs-pompiers françaises sur la seconde moitié du XIXème siècle en ont subi l'influence. Cette dernière occupera, vraisemblablement, une place centrale au moment de la transition, visible dans les gros corps urbains, entre le service d'incendie et le service de secours. La préoccupation de la vision par l'image et l'identification au corps fut une notion à laquelle le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon fut largement réceptif, surtout après les décennies 1870-1880 et 1880-1890 où l'unité fut souvent au centre de débats.

Lorsque l'Assemblée Nationale vota, en mai 1871, des remerciements qu'elle adressa aux sapeurs-pompiers eu égard aux événements que venaient de traverser la ville de Paris, mais aussi la nation française, et à l'action des hommes, elle le faisait, non pas sur une relation à la fonction mais au corps1686. Dans l'intervention des sapeurs-pompiers pour venir à bout des incendies déclenchés durant la "semaine sanglante", les soldats du feu civils, appelés en renfort, se positionnèrent simplement sur leur mission sans tergiversations notables. Ils donnèrent au groupe, de façon nationale et face à l'autorité, par leur attitude, un gage de l'esprit qui les animait de manière unitaire, sous un rapprochement au corps, bien que, localement, des écarts aient pu être observés. A l'analyse, ces derniers demeuraient, soit le fait d'obligations vis-à-vis de l'autorité, donc en dehors d'une animation volontaire, soit le fait des personnes sous un caractère individuel sans association à la fonction, hormis le fait d'une appartenance au rang d'un corps de pompiers1687. Lorsque le décret de 1875 fut promulgué, il intervenait en fait près de 4 ans et 4 mois après la dissolution de la Garde Nationale1688 ; c'est-à-dire que, sur ce laps de temps, les corps de sapeurs-pompiers disséminés sur le territoire et intervenant dans le cadre de la lutte contre le feu le faisaient sans l'appui de bases juridiques fermes. Or, si tant de temps fut réclamé entre la disparition des règlements issus de la Garde et l'acte de 1875, c'est qu'une interpellation de poids, celle de l'armement des sapeurs-pompiers, demandait une réflexion profonde. Malgré la perception des hommes constituant ces unités comme des individus "animés d'un excellent esprit", par analogie à leur comportement durant les événements qui viennent d'être évoqués, l'interrogation demeurait sur le risque qu'il y avait à laisser les hommes armés1689. La menace, à supposer qu'il y en ait maintenant une face aux démonstrations d'intentions purement orientées sur la mission de défense contre l'incendie, se faisait, encore une fois, sous le rapport au corps et non à la fonction.

Au rendu de cet acte, persistaient dans l'esprit des décisionnaires, en filigrane, les événements des années 1870 et 1871, l'influence du contexte politique et des préoccupations de l'époque. La perception et l'association à la politique revêtaient des paramètres importants. Hubert LUSSIER notait que, sans être un modèle de discipline et d'obéissance, les pompiers étaient généralement apparus, sur le XIXème siècle, comme moins enclins que d'autres institutions ou structures à menacer l'ordre établi, que ce soit par le geste ou par la parole1690. Les hommes auraient eu très tôt le respect de l'ordre, sans doute comme héritage d'une composition, à l'origine, pour la plupart d'entre eux, issue de la Garde Nationale. Cette attitude, les corps de sapeurs-pompiers la conservèrent intégralement sous une vision générale et nationale. Localement, et ce sera le cas pour Lyon, l'unité a pourtant été prise dans le tourbillon des idées et des représentations politiques. Quand ce fut donc le cas, ceci se concrétisa bien évidemment sous le rapport à l'unité en tant que corps et groupe1691. Les deux événements qui en porteront directement la trace, en dehors des conflits autour des nominations de chefs de bataillon et de la détention des pouvoirs sur l'institution, notions liées au monde politique, furent "l'épisode" de l'Hôtel de Ville, en 1871, et l'incendie du Théâtre des Célestins, en 18801692 ; quoique, dans ce dernier cas, la situation et son exploitation aient été différentes. En 1871, le bataillon fut mis sur le devant de la scène au travers des positions de la municipalité lyonnaise qui venait de recouvrer, quelques mois auparavant, l'exercice de sa mairie centrale et de ses droits communaux. Par ces fondements, le conseil municipal entendait s'affirmer, voire défier l'autorité centrale. Par une mise sous tutelle du corps, sous l'autorité directe des édiles, les sapeurs-pompiers devenaient un instrument des magistrats municipaux dont la garde établie à l'Hôtel de Ville allait porter la signification et positionner les soldats du feu, le corps, dans une prise de position politique, encore que celle-ci soit indirecte1693. Si c'est l'unité en tant que corps qui fut prise à partie, en 1880, au moment de la destruction de la salle des Célestins, ce fut sous des modalités beaucoup plus complexes, car tantôt sous la référence au service d'incendie, effectuant dès lors un retour sur la fonction, et tantôt sous le groupe. Bien qu'à cet instant les journaux se défendent d'avoir voulu porter atteinte et fonder des reproches aux hommes et à l'unité, c'était fréquemment à l'institution qu'était porté un coup1694. Les attaques, qui se prétendaient dirigées contre l'administration et le régime, se faisaient, par une projection, sur l'unité.

En revanche, toujours en termes de rapport à la politique et pour garder une indication face à des crises majeures, le corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon ne semble pas avoir été secoué, de façon particulière, au moment du "boulangisme" et de l'affaire DREYFUS. La personnalité des commandants dirigeant le bataillon au plus fort de ces épisodes comme l'orientation, de plus en plus, précise du service peuvent en fournir les raisons.

L'identification au corps pouvait encore se faire sous de nombreux autres paramètres comme ceux de l'hommage rendu par la troupe aux sapeurs morts au feu. Sur la période 1852-1913, le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon payera un lourd tribut au courage et au dévouement dont firent preuve les hommes qui en composaient les rangs. Sur cet intervalle de temps, de la création de l'unité sous l'échelle administrative de l'agglomération jusqu'à la veille de la Grande Guerre, 18 sapeurs lyonnais périrent dans les flammes1695, de blessures reçues sur le théâtre d'un embrasement ou pour un service d'incendie commandé. L'hommage rendu aux hommes décédés aura toujours été très profond, caractérisé par une émotion manifeste et sensible dont sera évoquée, un peu plus loin, la transposition à la perception populaire. Le décès d'un soldat du feu donnait droit aux honneurs funèbres qui, dans le témoignage qui était rendu à l'individu, à sa famille, à l'activité qu'il avait choisie de servir, déterminaient la référence à l'unité dont il était issu1696. L'idée du souvenir prévalait également. Le chef de bataillon RANGÉ décida ainsi, en 1887, qu'il devait dorénavant être procédé, à chaque réunion des compagnies, à un appel des morts au feu1697. Dans ce sens du devoir de mémoire, le conseil d'administration du corps projeta également, en 1888, de donner le nom des hommes décédés en service au matériel de réserve, comme cela se faisait à Paris1698. Toutefois, c'est l'édification d'un monument qui en portera la trace jusqu'à nos jours1699. Les individus ayant appartenu ou étant décédés alors qu'ils faisaient partie des rangs avaient identiquement droit aux honneurs funèbres mais rien ne revêtait le caractère et la dimension des obsèques d'un sapeur mort au feu. Lorsque malheureusement cela se produisait, tout le bataillon, en grande tenue, casqué et en armes, assistait aux funérailles et donnait à la cérémonie une mesure immense et solennelle. L'hommage rendu, y compris par l'assistance civile, assimilait la disparition d'un sapeur à celle d'un héros, ce qui contrastait avec certaines images prêtées aux hommes mais qui déterminaient, derrière les clichés, la reconnaissance des valeurs animant les soldats du feu. Cet esprit de corps pouvait encore se lire dans le droit donné de participer à des revues telles la fête de l'Empereur ou, plus tard, le 14 juillet, ou dans le droit de disposer d'un drapeau.

Le désir manifesté par NAPOLÉON III de voir le drapeau du bataillon de la ville de Lyon exposé dans les couloirs du palais des Tuileries, en remerciement des actions menées par les sapeurs-pompiers lors des terribles inondations subies par l'agglomération lyonnaise en 1856, était une manière de rendre hommage et de flatter l'unité sous un sentiment de fierté1700. Disposer d'un drapeau était, non seulement un témoignage de reconnaissance, une identification à la nation, mais également une affirmation et une différenciation par rapport aux autres institutions, militaires notamment. Dans son article 35, le décret de 1903 conservait le droit de posséder un drapeau aux divisions régulièrement constituées disposant d'un effectif de plus de 100 sapeurs1701. Lorsque l'effectif se trouvait être inférieur, le droit était ôté en remplaçant le drapeau par un fanion1702. Le décret de 1875 ne comportait aucune allusion à ce droit ou à son exercice mais devant des conflits nés de rapports avec l'autorité militaire, le législateur, en 1903, s'était résolu à établir une réglementation. Il ne semble pas que des désaccords, au sujet de la reconnaissance du drapeau du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon par l'autorité militaire, aient été notables ou ceux-ci demeurèrent dans les limites de l'anecdotique. La place de la garde d'honneur était parfaitement réglée lorsqu'il s'agissait de faire évoluer simultanément, dans une revue ou une cérémonie, les différents corps, sapeurs-pompiers et troupes militaires1703. Il n'en demeure pas moins que cette disposition, rendue dans l'acte de 1903, posa de nombreuses réclamations pour des corps qui voyaient disparaître le droit à disposer d'un drapeau et de faire figurer celui-ci dans des présentations, symbole de reconnaissance1704. La mesure était d'autant plus mal perçue que dans l'exposé motivant les décisions prises, il était évoqué, à propos de ce droit, qu'il s'agissait d'un honneur, ‘"d'autant plus mérité que, dans chaque année, malheureusement, les sapeurs-pompiers perdent quelques-uns des leurs au feu sans hésiter devant leur devoir, bien qu'ils soient en majorité chefs de famille"1705.’ Si la mesure fut donc mal accueillie pour les corps d'un effectif inférieur à 100 sapeurs, qui n'avaient plus droit qu'à un fanion, la promesse fut établie d'apporter une modification à l'article ; cependant, le décret de 1914, modifiant celui de 1903, n'apportera, en fait, aucun changement1706.

Plus que l'appui aux termes définissant l'institution, le renvoi à la manifestation d'unité sous des caractères politiques, les honneurs rendus à des membres de la corporation, l'usage de droits, il est une marque qui reflète, catégoriquement, l'identification au corps, mais également à la fonction : la fête d'un saint patron1707. La célébration de Sainte-Barbe avait généralement lieu le premier dimanche des mois de décembre. Cette vierge et martyre, dont l'histoire relève de la légende1708, était la patronne de toutes les corporations qui manipulaient les explosifs et combattaient le feu, artilleurs, artificiers, mineurs et sapeurs-pompiers notamment1709. Le symbolisme de cette fête était généralement très fort pour les hommes. Il n'est pas une année où le bataillon de la ville de Lyon, sur la période 1852-1913, n'ait rendu hommage à son saint protecteur. La manifestation correspondait couramment à un processus rituel entre revues des rangs et banquets où seuls les principes véhiculés par la République viendront apporter quelques bouleversements sur cette période. Il y avait également, dans cette célébration, une forte communion à l'image et un renvoi aux fondements religieux avant que ceux-ci ne s'estompent. Sous l'exemple, en 1853, le déroulement de cette journée se basait sur une participation du bataillon, en armes, à une messe à l'issue de laquelle le corps, après un passage en revue, s'était dirigé, au complet, à travers les rues de la ville jusqu'aux Brotteaux pour un banquet1710. En 1854, la réunion festive ne se faisait plus sous le caractère de l'intégralité du corps mais sous chaque compagnie d'arrondissement de manière à pouvoir continuer, même en ce jour, d'assurer la sécurité sur chaque point de l'agglomération lyonnaise. Peu de changements furent introduits jusqu'en 18711711, date à laquelle la laïcité des fondements républicains rendit la célébration d'une messe non obligatoire, au moins jusqu'en 1873, puis de nouveau après 18801712. Le rapport au corps, à la corporation, était flagrant sous cette commémoration mais renvoyait, par ailleurs, à une image, pas toujours flatteuse de l'institution. Si Le Salut Public de 1853, lorsqu'il faisait référence à la revue, écrivait que tout le monde avait pu voir la belle tenue du corps lors de son cheminement jusqu'aux Brotteaux, une note de 1877 revenait sur l'interdiction donnée par le préfet d'organiser un bal à la suite du banquet1713. Cette interdiction provenait d'une crainte, celle de voir les sapeurs-pompiers, dans le cas d'une déclaration d'incendie, ne pas être capables de faire convenablement leur devoir, la note mentionnant des hommes qui étaient "‘loin d'être tempérants quand ils se mettent à boire’"1714. C'était là une des représentations populaire et imagée du sapeur-pompier des campagnes mais aussi des villes qui valait l'alternance d'une défense des valeurs liées à la fonction et, dans ce cas, par exemple, une interprétation des excès.

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Document n° 24 : Les sapeurs-pompiers fêtent la Sainte-Barbe - Fin XIXème siècle - Début XXème siècle
Notes
1685.

La référence à l'esprit de corps n'est pas nouvelle et ne s'applique pas uniquement à la formation des compagnies de sapeurs-pompiers.

1686.

Journal Officiel – 1871 ; n° 150, 30/05/1871, p. 1160. Bien que ce soit par la fonction que se devait la préservation de plusieurs des bâtiments de la capitale française.

1687.

Il s'agit là d'une vision globale qu'une étude précise des corps de sapeurs-pompiers dans différentes régions de France, suivant des caractères administratifs distincts, pourrait éclairer, soit de manière positive, soit, à l'inverse, de manière négative.

1688.

La dissolution définitive de la Milice Nationale fut prononcée par un décret du 25/08/1871. Le décret d'administration publique des corps de sapeurs-pompiers ne fut rendu que le 29/12/1875.

1689.

Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 368-393. Circulaire du 06/05/1876 sur les modalités d'exécution du décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers, suivie de l'exposé des motifs du projet de décret.

1690.

LUSSIER H. - Les sapeurs-pompiers au XIX ème siècle – Associations volontaires en milieu populaire, Paris, L'Harmattan, 1987, 174 p. Chapitre X.

1691.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Même individuellement ou en dehors des rangs du corps, des attitudes ont porté à interprétations et ont été ramenées, bien souvent, au groupe. En février 1896, les rangs du bataillon sont animés de "règlements de comptes" à l'encontre d'hommes ayant fait propagande contre le candidat de l'administration municipale.
Les faits se sont déroulés hors cadre du service d'incendie mais se règlent dans les rangs.

1692.

Idem 200.

1693.

Idem 200.

1694.

L'incendie du Théâtre des Célestins et les conséquences qu'il induisit ont été, tour à tour, analysés, sous l'angle de l'événement, dans le chapitre II, et sous celui des effets, dans le chapitre IV.

1695.

Cette comptabilité ne tient pas compte des accidents survenus en dehors du strict service et des décès enregistrés à la suite de maladies ou d'infirmités contractées dans l'exercice de la charge de sapeur. A la veille de la création du bataillon, les compagnies des anciennes villes de Lyon et de La Guillotière venaient de perdre deux de leurs membres, les sapeurs MILLET et COMBE, dans l'incendie de la Maison Milanais.

1696.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Le règlement de 1896 faisait, par exemple, référence à ce droit dans son article 154.

1697.

AML, 1271 WP 009 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement du bataillon : Registres d'ordres ; 1884-1892. Ordre portant le numéro 495 du 21/04/1887.

1698.

AML, 1270 WP 002 – Sapeurs-pompiers : Conseil d'administration du bataillon : - Comptes-rendus de séances ; 1863-1928. Projet du 30/11/1888.

1699.

Bulletin Municipal Officiel – 1896 ; vol. 5 ; pp. 303-304. L'inauguration du monument eut lieu à l'automne 1896.

1700.

Idem 205.

1701.

Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1903 ; pp. 363-386. Décret du 10/11/1903 qui portait règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers (7 chapitres et 73 articles), suivi du rapport au Président de la République.

1702.

Ibidem 210. Article 35.

1703.

AML, 1270 WP 009 : Sapeurs-pompiers : Représentation du bataillon : - Revues et défilés ; 1880-1923.

1704.

BOUISSOU J. - Le régime des sapeurs-pompiers, Toulouse, G. Mollat, 1911, 196 p. ; pp. 171 et suiv.

1705.

Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1903 ; pp. 363-386. Décret du 10/11/1903 qui portait règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers (7 chapitres et 73 articles), suivi du rapport au Président de la République.

1706.

Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1914 ; pp. 201-206. Décret du 18/04/1814 portant règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers communaux.

1707.

Voir le document n° 24 : Les sapeurs-pompiers fêtent la Sainte-Barbe - Fin XIX ème siècle - Début
XX
ème siècle. LUSSIER H. - Les sapeurs-pompiers au XIX ème siècle – Associations volontaires en milieu populaire, Paris, L'Harmattan, 1987, 174 p. Crédits photographiques en position centrale de l'ouvrage. D'autres fêtes corporatives se développeront avec la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, notamment avec la création des unions départementales et des amicales.

1708.

Fille d'un roi païen qui régnait sur Nicomédie, convertie à la religion chrétienne et que son père condamna à la décapitation. Lui-même bourreau, il fut frappé et tué par un éclair en donnant la mort à son enfant.

1709.

A l'origine, saint protecteur des corps militaires comme celui des artilleurs, certains (Adj. D. ROLLAND) développent la thèse, du fait d'un recrutement d'anciens militaires admis dans les corps de sapeurs-pompiers, d'un déplacement de cette patronne d'un corps à l'autre. Seulement, la seule proximité du lien au feu devrait suffire à en légitimer la référence dans les deux cas.

1710.

Le Salut Public du 09/12/1853.

1711.

AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Banquets et bals de la Sainte-Barbe ; 1855-1878.

1712.

Idem 220 / AML, 1270 WP 009 – Sapeurs-pompiers : Représentation du bataillon : Revues et défilés ;
1880-1923. Le Lyon Républicain du 05/12/1881 revenait sur la suppression de la messe dans la fête annuelle des sapeurs-pompiers pour laquelle il notait la consternation, face à cette décision, de journaux comme
La Décentralisation.

1713.

Idem 220.

1714.

Idem 220. A l'époque, la mesure aurait fait des mécontents et la 6ème compagnie aurait même envisagé de démissionner en masse.