2. HOMMAGES ET HONNEURS

Il a existé des différences entre les corps de sapeurs-pompiers, entre ceux organisés militairement et ceux structurés civilement, entre ceux de la capitale, ceux des grosses villes et ceux qui furent classés comme ruraux. Si l'identification à la fonction et au corps a présenté des sensibilités proches, quel que soit le placement, au sein de la population ou des rangs, si l'image n'a pas toujours proposé un aspect flatteur des hommes, par certaines de leurs conduites, mais aussi par des inadaptations parfois issues de lenteurs administratives ou de conflits d'autorité, il est une situation, tragique, qui rassemblera, sans conteste, toute la société derrière elle : la mort d'un sapeur-pompier. A la lecture des articles de presse concernant les honneurs funèbres rendus aux soldats du feu décédés dans le cadre d'une intervention, il ressortait un constat flagrant : celui d'un réveil ou d'une prise de conscience surgissant tout à coup face au prestige social et au mérite que fondait le service de ces hommes qui n'avaient pas hésité à donner leur vie pour celle des autres. L'exagération sur l'attitude de la presse écrite est peut-être poussée mais reflète néanmoins une part de vérité dans le comportement des chroniqueurs. Les excès, les dysfonctionnements, étaient facilement notés. Seulement, il faudra, dans la plupart des cas, la survenue d'un événement extrême pour que soient reconnues la capacité des hommes et l'utilité du service. Dans l'hommage qu'il rendait aux sapeurs-pompiers, François BOURNAND n'attendait pourtant pas le "prétexte" d'un décès pour écrire : ‘"(...). C'est aujourd'hui que je regrette de n'avoir pas une plume assez éloquente, un style assez émouvant, assez coloré, pour parler de votre gloire, de votre héroïsme, de votre dévouement, de votre instruction, de votre labeur incessant destiné à nous assurer la sécurité dans nos personnes comme dans nos possessions matérielles. Braves entre les braves, je vous aime, je vous admire. (...). On n'élèvera jamais un monument trop beau à votre mémoire, à votre gloire. (...)"’ 1741. En revanche, ces mots, symboliquement très forts, n'apparaissaient dans la presse, organe canalisant les opinions, que dans des instants dramatiques. Certes, cela marquait les esprits lorsque ce fut fait mais pas suffisamment pour changer rapidement l'image associée aux soldats du feu et surtout exprimée couramment jusqu'à la fin du XIXème siècle. Sans doute fallait-il voir, hors contexte, une référence sociologique à la mort, événement auquel l'individu ne souhaite pas penser et quant auquel, en dehors d'une célébration annuelle, il ne souhaiterait conserver souvent qu'inconsciemment la trace mémorielle. Toutefois, l'hommage, l'honneur, le souvenir de la mort de ces hommes allaient au-delà de toutes ces références pour se porter sur une association, sociale : celle du héros.

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Document n° 26 : "Honneur à vous, intrépides volontaires du devoir" - Monument érigé à la mémoire des sapeurs-pompiers lyonnais morts au feu

Le souvenir est important mais n'a souvent de représentation catégorique, en dehors de la famille, que pour les rangs dont était issu l'individu, et, de façon générale, pour la fonction et le service qu'il avait choisi d'embrasser. Le souvenir était donc le propre de la charge, l'hommage et les honneurs rendus, le propre de la population, des autorités autant que du bataillon. Le corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, sans doute sous l'initiative de ce qui était fait à Paris, a cherché à perpétrer, de différentes manières, le souvenir des sapeurs morts au feu, soit en donnant le nom des hommes à des agrès de réserve, parfois d'active, soit sous des traces visibles, plaque de marbre ou monument. C'est ainsi que fut adopté, en séance du conseil d'administration de 1882, le projet d'établir, au Dépôt Général, une plaque de marbre noir sur laquelle seraient inscrits en lettres d'or les noms des sapeurs décédés en service1742. Le projet d'ériger un monument afin d'honorer les hommes du bataillon victimes du devoir se profilera avec la décision, en 1888, et l'accord d'une concession de terrain au cimetière de Loyasse, situé à l'Ouest de l'agglomération, sur le plateau de Fourvière1743. Ce projet d'édification était déjà ancien mais, jusque là, n'avait en fait reçu aucune exécution1744. Au moment où la réflexion fut lancée quant à connaître les modalités et la forme de la construction, un conflit s'éleva entre les partisans d'un ossuaire commun pour tous les braves morts en se dévouant pour leurs concitoyens et ceux d'une colonne monument1745. Finalement, le projet d'un mémorial édifié sous la forme d'une colonne avec l'inscription du nom des victimes fut adopté. L'approbation n'interviendra cependant qu'en 1895, soit près de 7 années après l'obtention de la concession1746. En même temps, l'idée était définitivement arrêtée d'un monument qui devait comprendre un ossuaire associé à un caveau pour 10 cercueils et le mémorial proprement dit, de forme pyramidale, couronné par un entablement avec un dôme à 4 pentes, le soubassement formant l'entrée du caveau1747. L'inauguration eut lieu, symboliquement, à l'avant-veille de la fête des morts, le 30 octobre 18961748. L'occasion fut saisie de rendre un vibrant hommage par les autorités municipales et administratives de la ville au bataillon des sapeurs-pompiers et dont la presse allait reprendre, en écho, dans ses colonnes, les phrases s'attachant au mérite et à l'estime portés aux soldats du feu. Les termes utilisés étaient suffisamment forts pour rejeter toutes les images prêtées comme négatives ou ternissant la fonction, volontairement exagérées, et dont justement, la presse s'était couramment faite rapporteuse. Dans son discours, Mr CLAVEL, représentant la municipalité, revenait sur cette sensibilité et cette tristesse qui envahissaient la population lorsqu'un sapeur-pompier tombait au champ d'honneur1749 ; car souvent, la comparaison était faite avec le militaire mort en défendant la patrie. Le décès d'un sapeur était donc vécu comme un deuil populaire et vérifié à chaque cérémonie funéraire1750. Le courage, le dévouement étaient salués unanimement mais c'est la conclusion au discours de l'élu, en des mots simples, qui portait peut-être encore le plus de signification et de reconnaissance : ‘"Honneur à vous, intrépides volontaires du devoir’"1751. Dans le choix des termes, "honneur", "intrépides", "volontaires", "devoir", tout était dit. A la date de cette inauguration, chaque 1er novembre1752, le bataillon viendra rendre hommage à ces héros de l'ombre, tout aussi glorieux mais sous d'autres fronts, que la force armée.

Sur l'ensemble de la période 1852-1913, chaque décès de sapeur-pompier des rangs du corps de la ville de Lyon donna lieu à des hommages solennels où la référence, dans le discours de Mr CLAVEL, à un deuil de l'agglomération toute entière était justifiée1753. A cette occasion, chacun venait témoigner au corps son attachement et partager cette peine qui envahissait les pompiers devant la perte d'un des leurs. Dans cette attitude populaire perçait la référence à l'image du sapeur-pompier que portait la définition du Dictionnaire du XIX ème siècle 1754. L'allusion était faite au caractère français propre à rire de tout, même des choses les plus respectables. Seulement, devant la mort, le sourire s'effaçait pour reconnaître la valeur des hommes et leur démontrer que derrière les lazzis, la reconnaissance était totale, le seul fait dommageable demeurant qu'il faille l'honneur funèbre rendu à un sapeur pour que soit affirmée ouvertement la gratitude. D'ailleurs, devant le changement, se pose la question de l'influence de la presse sur l'opinion, à cette époque, et de la part du comportement réel devant des événements présentés dès lors avec beaucoup d'emphase. Il n'en demeure pas moins, mais il est vrai sous le caractère de l'hommage, besoin social attaché à plusieurs fonctions et symbole sociologique, que la référence à la charge comportait un effet saisissant, soit dans la métaphore, soit dans la sincérité des mots. Lors des obsèques du sapeur GUÉNOT, officier de la 2ème compagnie décédé des suites de ses blessures reçues dans un incendie déclaré le 15 octobre 1854, auxquelles assistait une foule émue, Le Salut Public reprenait, dans ses colonnes, le témoignage de la charge de sapeur, ‘"toujours infatigable pour combattre et arrêter le fléau qui ravit souvent au pauvre et son lit et sa dernière épargne"’ 1755. Les références furent identiques en 1871, 1873, 1875 et 18791756. Dans son édition du 16 mai 1883, Le Progrès écrivait, à propos des funérailles du sapeur SIGOD, que ‘"sur le parcours du cortège, une foule compacte et recueillie formait la haie"’. Reprenant le discours du maire de la ville de Lyon, Antoine GAILLETON, il écrivait encore : ‘"SIGOD devrait ajouter un nom de plus à la liste de ces plusieurs victimes qui ont trouvé la mort en remplissant un héroïque devoir’". En 1884, le quotidien se jouait même des phénomènes climatiques -une pluie persistante-, pour rajouter de la grisaille à la tristesse des obsèques du sapeur JUBITZ qui avaient lieu ‘"au milieu d'une affluence considérable d'amis et de citoyens’" et de toutes les autorités, ‘"funérailles splendides, dignes d'un héros"’ 1757. Tout le bataillon était présent, en armes et en grande tenue, pour prendre part au cortège et à la descente du cercueil ‘"aux éclats de tous les clairons sonnant aux champs’"1758. L'homme et le corps de la ville de Lyon méritaient tous des éloges, venant de la municipalité, ‘"Honorons ces hommes qui affrontent tous les jours la mort sans autre pensée que celle du devoir accompli"’, et de l'état-major, "‘A toutes les pages de l'histoire de notre bataillon des sapeurs-pompiers, de toute la France, sont inscrits des actes héroïques"’ 1759.

Plus le siècle s'acheminera vers sa déclinaison et plus l'hommage apparaissait en se démultipliant comme si, jusque là, la société n'avait pas su rendre suffisamment la justesse des représentations véhiculées par ces hommes ; comme si la recherche se déterminait sur le souhait de rattraper et de saisir enfin l'occasion d'un témoignage authentique envers les corps de sapeurs-pompiers. Ce décalage entre les faits et l'observation d'un changement d'attitude, certains auteurs le notaient à l'évocation des textes officiels au sujet desquels ils écrivaient ‘"que la société avait contracté une véritable dette envers les sapeurs-pompiers et qu'elle cherchait dès lors sans doute à s'en acquitter"’ 1760. La dette à laquelle il était fait allusion ne portait pas exclusivement sur les hommes mais pouvait s'interpréter sur la maîtrise de l'incendie dont l'événement était passé, sous la persistance d'exceptions, du fléau à l'accident. Cette évolution, les funérailles des sapeurs DEVAUD et MIRAILLET, en 1891, du sapeur BOYER, en 1903, en marquaient, par certains côtés, la tendance. L'association à l'image se faisait encore plus forte. Le Progrès du 3 octobre 1891, à propos du décès des sapeurs-pompiers dans l'accident de la Rue Ferrandière, écrivait qu'il y avait maintenant, pour le public, une égale sincérité entre le héros obscur qui succombe dans un incendie et le héros militaire qui va chercher une mort glorieuse sur le champ de bataille. La description que donne L'Echo de Lyon du 5 octobre 1891 demeure pathétique. Il y est fait mention de toute une ville en deuil avec toutefois un peu de grandiloquence : ‘"Ces airs lugubres, ce ciel brumeux, et la tristesse peinte sur tous les visages, emplissent les spectateurs d'une profonde émotion difficile à vaincre"’ 1761. Les cercueils, sur lesquels étaient fixés la hachette, le casque, le rouleau de cordage et la veste des infortunés, avaient été déposés au Quartier Central, siège de l'état-major, lieu de casernement de la section active et centre névralgique de tout le service d'incendie lyonnais1762. ‘"Au moment de la levée des corps, les fenêtres, les toitures mêmes des maisons de la Rue Molière sont bondées de spectateurs. La foule, trop serrée sur les trottoirs, a envahi la rue, et le défilé se fait assez difficilement"1763.’ Bien sûr, il faut faire avec le style journalistique et la propension, pour l'époque, à la théâtralité mais dans quels buts composer avec la dramaturgie dans des instants déjà terribles, si ce n'est pour renforcer une émotion, un sentiment : ‘"(...), et cette foule immense, si respectueuse, si recueillie, qui accompagnait le cortège, témoigne en quelle haute estime elle tient les sapeurs-pompiers, (...)"1764.’

La date du décès du sapeur BOYER, au moment de la célébration de la Sainte-Barbe, où tout le bataillon se préparait à la fête avec un matériel astiqué et des dépôts décorés, rajoutait au tragique dans ce contraste entre la vie, festive, et la mort qui pouvait frapper à chaque instant. Toute la ville allait rendre hommage à l'homme décédé dans l'exercice de ses fonctions au départ d'un cortège qui partira du Quartier Central, 71, Rue Molière, de ce local où les pompes habituellement rangées sous le hangar avaient laissé la place à un catafalque supportant le cercueil du malheureux défunt, entouré de fleurs et d'ornements funéraires1765. Le cortège suivait un itinéraire précis dans la première partie duquel, entre le Dépôt Général et l'Eglise de l'Immaculée Conception, à l'angle des Rues Pierre Corneille et de la Part-Dieu1766, le cercueil était porté, au pas, par les sapeurs-pompiers de la compagnie du disparu. En tête de cortège se trouvait un peloton de gardes municipaux à cheval, suivi par une compagnie de pompiers au complet, l'harmonie municipale, le drapeau du bataillon avant l'escorte funèbre. Après la cérémonie, seuls les hommes portant le corps du défunt cédaient la place à un corbillard et le cortège reprenait son long et lent cheminement jusqu'au cimetière de Loyasse en traversant le Rhône, par le Pont de La Guillotière, en longeant la place Bellecour, en traversant la Saône, par l'ancien Pont Tilsitt, en remontant le quai de l'Archevêché, siège d'une halte, devant les lieux du drame, avant de continuer par les pentes puis le plateau de Fourvière jusqu'au lieu de sépulture1767. Dans cet espace de recueillement, où s'était rassemblée une foule digne et émue, le maire, Victor AUGAGNEUR, avait ces mots : ‘"Une fois de plus, la fatalité a marqué l'un des nôtres du signe des héros"’ 1768. Les termes étaient pesés. Depuis 1852, 16 sapeurs-pompiers du bataillon de la ville de Lyon étaient "déjà" tombés au champ d'honneur1769. La fatalité, elle l'était de moins en moins dans les déclarations d'incendie mais conservait toute sa signification lorsqu'elle venait faucher l'individu dans son service. Quant à l'appropriation, par l'utilisation d'une expression possessive -"l'un des nôtres"-, elle portait la référence au civisme de ces hommes, à l'origine sans distinction commune, mais qui, par leur action, se hissaient dans la représentation sociale du héros. Ces funérailles, telles qu'elles étaient conduites, par l'hommage populaire qui était rendu, donnaient un caractère exceptionnel à l'événement. Elles portaient en elles, étrange paradoxe, un symbole, celui de la vie d'une communauté face à un risque omniprésent qui continuait de rappeler aux hommes la réalité historique, événementielle et parfois tragique de la menace.

Notes
1741.

BOURNAND F. - Le régiment des sapeurs-pompiers de Paris, Paris, Moutonnet, 1893, 36 p.

1742.

AML, 1270 WP 002 – Sapeurs-pompiers : Conseil d'administration du bataillon : - Comptes-rendus de séances ; 1863-1928. Séance du 22/12/1882. Une plaque érigée sous les mêmes modalités et avec les mêmes buts est visible au Musée des Sapeurs-Pompiers du Grand Lyon.

1743.

AML, 468 WP 018 – Edifices publics : Monument à la mémoire des pompiers morts au feu ; 1831-1896. Décision du 14/08/1888.

1744.

Idem 252.

1745.

Idem 252.

1746.

Idem 252. Approbation en séance du conseil municipal du 26/11/1895.

1747.

Voir le document n° 26 : "Honneur à vous, intrépides volontaires du devoir" - Monument érigé à la mémoire des sapeurs-pompiers lyonnais morts au feu. Le Progrès Illustré du 22/11/1896. La citation entre guillemets est tirée du discours prononcé lors de l'inauguration du mémorial qui eut lieu en 1896. / Idem 252 / Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon, Lyon, Imp. Vve L. Delaroche, 1896, 863 p. ; p. 649.

1748.

Bulletin Municipal Officiel – 1896 ; vol. 5, pp. 303-304.

1749.

Bulletin Municipal Officiel – 1896 ; vol. 5, pp. 303-304.

1750.

Ibidem 258. "Lorsque l'un de vous meurt, c'est un deuil pour toute la cité".

1751.

Ibidem 258.

1752.

AML, 1270 WP 009 : Sapeurs-pompiers : Représentation du bataillon : - Revues et défilés ; 1880-1923. L'officier supérieur commandant le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon faisait une demande d'autorisation de réunion du corps, au moins jusqu'en 1905, pour déposer des gerbes et couronnes au pied du monument des victimes du devoir. Ces demandes étaient, notamment, motivées par le fait qu'il fallait l'assentiment de l'autorité militaire lorsque les pompiers, même pour une simple escorte du drapeau, portaient des armes.

1753.

Ibidem 259.

1754.

Dictionnaire du XIX ème siècle, Larousse, tome 19, pp. 1375 et suiv. Définition du terme pompier.

1755.

Le Salut Public du 24/10/1854.

1756.

Voir le document n° 31, page II-409 : Bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon – "Morts au
feu !"
. Ce document présente un état des sapeurs-pompiers victimes de leur devoir sur la période 1852-1913.

1757.

Le Progrès du 27/08/1884.

1758.

Idem 266.

1759.

Idem 266.

1760.

RIVIERE M. - Pandectes françaises – Nouveau répertoire de doctrine, de législation et de jurisprudence, Paris, Chevalier-Maresq/Plon-Nourrit, 1886-1905, 59 vol. ; volume n° 51, pp. 219-238.

1761.

L'Echo de Lyon du 05/10/1891.

1762.

AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Funérailles de sapeurs-pompiers : Décédés en
service ; 1874-1891.

1763.

Idem 270.

1764.

Idem 270. Citation du discours du maire, Antoine GAILLETON.

1765.

Le Progrès du 06/12/1903.

1766.

Dans le 3ème arrondissement.

1767.

Le Progrès du 05/12/1903. Un itinéraire très long afin que la population puisse se masser en nombre sur le parcours et rendre un hommage est envisageable bien que celui-ci, en dehors du cérémonial qui l'entourait, demeure logique à la vue des localisations du lieu de prière et du lieu d'inhumation.

1768.

Le Progrès du 06/12/1903.

1769.

Voir le document n° 31, page II-409 : Bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon – "Morts au
feu !"
. Du sapeur GUÉNOT au sapeur BOYER.